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mots-nomades de Patrice Favaro - Page 6

  • Toujours d'actualité

    Puisque la fille du loup et son père se montrent les dents en ce moment! 

     

     

    Coup de cœur de la Libraire La soupe de l'espace!

  • Merci

    Merci à toutes celles (oui, sur cette action là la générosité ne s'est conjuguée qu'au féminin) qui ont commandé notre album AMMi en soutien aux sinistrés du Népal. Le virement a été envoyé aujourd'hui! Il servira entre autres au complexe scolaire créé à Maratika dans la région centrale du Népal. Ce projet, parti de rien il y a une quinzaine d’année, accueillait avant le séisme près de 800 enfants, de la maternelle à la fin du secondaire. Là aussi les destructions sont très importantes. Les salles de classe devront être reconstruites, et une aide devra être également apportée aux habitants qui se retrouvent totalement démunis.

     

     

     

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    Photos transmises par le centre Songten

     

    Vous pouvez continuer à apporter votre aide ICI :

     

     

     

  • Une frontière

    On n'est pas obligé de lire neuneu... parce que c'est l'été!
     

  • Narbonne Salon littérature jeunesse avec Patrice Favaro: Ombres et petites lumières

     

     

     

    Merci à Fabienne Dardé pour ce compte rendu (si bien rendu!) de ma rencontre avec le CM2 Sévigné de Narbonne !

     

    extrait: Patrice Favaro nous transporte dans l’Inde d’aujourd’hui et de ses contrastes. De son écriture précise et colorée, il nous dépeint le quotidien, la culture du Kerala. Un texte qui donne à réfléchir sur la condition de la femme, l’instruction des enfants, les dommages d’un développement économique galopant.

    Une histoire qui se passe à l’autre bout du monde, au cœur des coutumes et des rites, au cœur d’un pays riche de contraste et de transparence . Pourtant, ce jeune public ne paraît pas dérouté. Les élèves se sont appropriés l’histoire de DIPIKA avec une facilité déconcertante, se laissant emportés par les couleurs et l’originalité de l’Inde qu’ils ne connaissent pas, donnant lieu à diverses recherches au sein de la classe. Ils se reconnaissent en DIPIKA et partagent sa vie le temps d’une lecture. La littérature n’a ni âge, ni frontière.

    le compte rendu en entier à lire ici

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  • Pourquoi j'écris?

    Oui, pourquoi j'écris pour la jeunesse? Quand je rencontre des classes, cette question revient de temps à autre, c’est celle que je trouve la plus opportune et la plus essentielle. J’ai un peu de mal à y répondre, parce que c’est toujours un peu compliqué de dire des choses simples !

    Hier j'ai reçu une lettre accompagnant le résultat d'un prix littéraire pour lequel concourait Du sable entre tes doigts... prix qu'il n'a pas eu (je reviendrai un de ces jours sur ces multiples sélections). Une lettre écrite par des élèves d'un des lycées français de Madagascar. Avec leur aval, je vous la livre.

     

    Diego-Suarez, le 23 juin 2015

     

     

    Cher Patrice,

     

         Nous sommes élèves au collège français Sadi-Carnot de Diego Suarez, en classe de quatrième, nous avons entre treize et quinze ans et avons eu la chance de participer au vote du prix Ravinala cette année.

    Nous sommes aussi très fiers, nous ne pensions jamais pouvoir le faire, d’écrire à un écrivain, un vrai !

    Votre livre, à l’issue des votes, est arrivé en deuxième position, après Le suivant sur la liste de Manon Fargetton. Et, c’est vrai que son livre, qui ressemble un peu à un roman policier, nous a tenus en haleine et, du coup, la plupart des élèves ont voté pour elle. Il y en a aussi beaucoup parmi nous qui attendent dans les livres des histoires surnaturelles, de science-fiction ou de créatures fantastiques.

         Mais, on voulait vous dire que votre livre nous a beaucoup plu. D’abord, le litre donne envie de lire, on le trouve très poétique. Ensuite, l’histoire est très émouvante et elle nous a permis de savoir que ce n’est pas seulement dans les pays pauvres qu’on voit ce genre de situations, de savoir aussi comment se mettent en place l’exclusion et la discrimination sociale.

         Le fait aussi que l’histoire paraisse ou soit réaliste et que Jordan ait 13 ans, comme nous, nous a permis de nous mettre à sa place. On a imaginé perdre d’un coup notre maison et tout quitter, c’était horrible. Nous vivions ses mésaventures et étions révoltés par l’injustice. Nous avons aussi adoré et été très émus par la scène où il joue à l’aviateur malgré sa misère, sa tristesse, il s’évade comme un enfant par le jeu pour oublier.

    La fin, aussi, a touché certains d’entre nous « au fond du cœur ».

    Du coup, votre livre nous a aussi fait beaucoup réfléchir sur la société et nous avons réalisé que nous avions de la chance, enfin, que beaucoup d’entre nous avaient de la chance.

    Le livre est également court et intense du coup, certains ont aimé cette brièveté et d’autres auraient aimé que cela continue.

    En tout cas, nous voulions vous dire que, contrairement aux livres qu’on nous force à lire, nous nous sommes régalés à lire le vôtre et que nous attendons les suivants.

     

    Les élèves de 4e A et de 4e B

     

    Collège français Sadi-Carnot, Madagascar.

     

    Désormais, quand on me demandera: "Pourquoi écrivez-vous pour la jeunesse?" je lirai cette lettre en guise de réponse. Elle illustre parfaitement ce pour quoi j’écris, ce pour quoi j’écris surtout pour les plus jeunes, ce pour quoi j’ai choisi d’écrire à propos de faits qui s'inscrivent dans la réalité du monde et ses difficultés. En écrivant de tels livres, on obtient rarement la première place sur le podium ! Du sable entre tes doigts a été sélectionné pour une douzaine de prix sans pour autant en obtenir un seul. Mais ce n’est pas grave. Mon prix, mon cadeau, c’est quand un de mes livres donne à des plus jeunes l’occasion de s'exprimer, de réfléchir et peut-être, rêvons un peu, l’envie de rendre le monde de demain meilleur et plus juste.

     

     

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  • C'est un poète qui vous le dit...

    Merci à Patrick Joquel de dire des choses toujours aussi bellement tournées sur pas mal de mes livres. Ses brèves chroniques (c'est là tout l'art d'un poète) devraient inspirer bien de laborieux faiseurs de 4e de couverture que nous croisons quelques fois sur nos routes éditoriales.

    Un petit roman, petit format, tout simple. Limpide. Évident, comme un ruisseau. Un petit garçon, de grandes oreilles. La difficulté de vivre avec elles. Le bonheur de vivre avec elles aussi. La différence. Puis la rencontre de l’autre. De l’amour. La réussite et les doutes professionnels, existentiels. Une vie d’homme. Une vie à découvrir et qui interroge sur qu’est-ce au fond que la différence ? qu’est-ce qui fait l’homme ?
    A mettre dans toutes les classes et pas seulement les petites !

     

     

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  • Qui est Sigismond?

     

    Qui est Sigismond? Lire les premières pages vous mettra peut-être la puce à l'oreille!


    Lire ici


     

     

  • Vanités

    Au cours de cette escapade transalpine, j'ai entrevu derrière les barreaux de la clôture, la "folie" architecturale due au clown Grock qui s'était fait construire une maison à la hauteur sans doute de son ego.

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    Après avoir été laissé à l'abandon, cette demeure et son délirant jardin sont censés se visiter... mais vous avez autant de chance d'y parvenir qu'en jouant à la loterie... en Italie les chantiers vous ont un petit air d'éternité!

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    En attendant, le clown a beau sourire... il a quand même grise mine.

  • Portes

    Escapade transalpine pour souffler un peu... Un village, Valloria offre chaque année quelques portes de plus à des artistes venus de tous les pays. Un magnifique résultat. Il y en a actuellement environ 150! Un belle idée, bravo, amici italiani!

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  • A propos du plus mal aimé de mes livres...

    Mon roman La vérité crue, même s'il a obtenu le prix le plus important du livre jeunesse en Suisse, le prix de la RTS Radio Télévision Suisse en 2014 à Génève, reste le plus mal aimé de mes livres dans l'Hexagone.

     

    Alors que je suis si souvent invité à parler de l'un ou l'autre de mes livres dans les classes, les bibliothèques ou à l'occasion des salons du livre... je ne le suis quasiment jamais pour celui-là! Une explication? J'en donnais déjà une sur le site de la RTS dans une interview où je répondais à la question:

     

    D’où vous est venue l’idée de ce livre ?

    En tant qu'auteur, je dois avouer que j’ai un faible tout particulier pour ce roman, comme un père ou une mère pourrait en avoir pour un enfant qui ne serait pas tout à fait comme les autres. Car c’est bien du thème de la différence que traite principalement La vérité crue. Une différence due tout d’abord au handicap, cette dyspraxie qui encombre mon personnage appelé Jésus dans ses gestes les plus simples. Mais aussi ce qui le met plus encore à l’écart: sa manière de percevoir le monde et tous les êtres vivants non pas comme le ferait le plus grand nombre mais à sa façon, sans tricher, sans faux-semblant, sans hypocrisie. Et c’est cela qui dérange le plus: la vérité toute crue n’est pas toujours bonne à dire… elle met mal à l’aise ceux qui n’ont pas le courage de l’aborder de face. Si mal à l’aise que les réactions méprisantes, sarcastiques, voire violentes, ne tardent pas en général. Essayez donc de dire à table que vous vous refusez à manger les animaux comme le héros de ce roman, par exemple, pour en avoir une petite idée!

    Plus d’une fois, j’ai rencontré dans mon parcours d’auteurs des ados qui se refusaient à faire comme les fameux trois singes chinois: le premier ayant les mains devant les yeux, le second se bouchant les oreilles, et le troisième avec une main posée sur la bouche. Je sais le courage qu'il faut à un adolescent pour assumer certaines différences: celle de vivre autrement, celle d’avoir une sensibilité particulière, celle de vouloir respecter la vie sous toutes ses formes. C’est pour témoigner du courage que certains manifestent au quotidien pour suivre leur propre chemin que j’ai écrit La vérité crue. Il y a longtemps, fort longtemps, on pourrait presque dire dans une autre vie, j’ai été de ceux-là. 

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