Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

mots-nomades de Patrice Favaro - Page 4

  • Françoise

    Mon amour, ma compagne, ma complice, mon âme sœur, Françoise Malaval-Favaro s'en est allée ce vendredi 21 octobre 2016. Son beau regard n'éclairera plus le monde qui m'entoure. 

    1.jpg

    Ci-dessous, le beau texte d'hommage que lui a écrit Françoise Place.

     

    pour Françoise, 

     

    Au pays des éléphants, une femme se promène. Elle est toute fine, toute frêle, et ses longs cheveux lui font une belle traîne. Elle se courbe vers un bassin où flottent des fleurs de lotus. Par endroits, l'eau sombre, presque noire, reflète la montagne de Lure, une montagne dont le sommet enneigé répond à l'éclat soyeux des fleurs blanches. Elle marche tout doucement, cette femme. Elle parle très doucement, aussi, et la gaieté de ses yeux tient à distance certaines ombres qui l'entourent. Elle a besoin, pour respirer, de ce petit tuyau qui vient à ses narines, relié à une bouteille d'oxygène. Alors elle goûte chaque moment, chaque seconde, non pas avec gourmandise, mais avec une gravité légère, sans vouloir les retenir, simplement avec gratitude. Voilà bien longtemps qu'elle a appris la patience. Elle a dans la tête des contes, des marionnettes, des images d'enfance, et ses mains savent donner aux jours les plus gris les vives couleurs de l'Inde. Patrice vit près d'elle, Patrice prend soin d'elle, tout comme elle prend soin de lui.

    Je n'ai pas souvent eu l'occasion de rencontrer Françoise. Elle est de ces personnes dont le peu qu'on en connaît suffit à garder grand et beau souvenir. Tout ne passe pas par les mots ou la parole. Il y a des façons d'être qui sont comme une grâce, et d'une promenade en forêt, je me souviens très bien comment elle s'est assise au pied d'un arbre, pour se reposer. Je ne l'imagine pas ailleurs que dans ce temps suspendu, où la lumière, filtrée par les feuillages, dansait encore à ses yeux.

     

    38.jpg

     40.JPG

  • Un livre qui fait du bien... me dit-on!

    Les premiers commentaires sont en effet unanimes: un livre qui fait du bien, qui donne de l'énergie, qui encourage...

    Cela répond en tous points à l'objectif que nous entendions donner, Philippe Godard et moi-même, à cet ouvrage!

    Et si nous mettions à  présent toute notre à énergie à  « radicaliser » l’intelligence, l’inventivité, le talent, la générosité, la beauté, l’esprit de partage ? Avec mon ami Philippe Godard, nous avons choisi de présenter cinquante portraits d’hommes et de femmes qui ont poussé jusqu’au bout leur volonté de rendre le monde meilleur, plus beau ou plus juste. Cinquante femmes et hommes qui se sont colletés au réel pour changer leur temps, leur société, leur art. Tous ont en commun d’avoir eu à surmonter de nombreux obstacles, des circonstances défavorables, voire des tragédies personnelles ou collectives, sans jamais pour autant renoncer à  leur engagement. Cinquante personnalités qui, par leurs actions, leurs pensées, leur œuvres, ont pu faire bouger les lignes, élargir le champ de nos connaissances et développer celui de nos consciences.

    À l’heure où le cynisme s’affiche sans complexe, où les prétendues à élites offrent sur tous les écrans du monde un spectacle affligeant et démoralisant, à l’heure où les jeunes les plus fragiles sur le plan psychologique et social, mais aussi les plus démunis en matière d’éducation et de culture se laissent berner par le discours d’obscurantistes psychopathes... il n’est peut-à être pas inutile de rappeler quel le monde n’est pas foncièrement mauvais... il est ce que chacun de nous en fait à chaque instant. Le temps ne serait-il pas venu de mettre en avant ce que les meilleurs d’entre nous ont fait, font et continuent de faire pour qu’il devienne un lieu sûr, équitable, juste, et à la beauté préservée ?

     

     

    couv I E.JPG

    Ils et elles ont changé le monde (éditions de la Martinière Jeunesse) est depuis le 1er septembre en librairie.

    Vous trouverez ici le communique de presse et pourrez feuiller les premières pages avec le lien ci-dessous :

    http://fr.calameo.com/read/000848282f724de6d4633

     

  • Il y a état d’urgence à lire ce livre.

     

     

    consensus.jpg

    À l’heure où une ultra-minorité entend imposer ses vues par la peur (on oublie trop souvent que terrorisme à pour racine « terreur » et que, donc, céder à la peur, c’est reconnaître que le terroriste a déjà gagné la partie) ; à l’heure où les pouvoirs en place (économiques et politiques), entendent bien utiliser cette même peur pour se maintenir aux commandes quitte à piétiner les valeurs démocratiques dont ils se prétendent les garants ; à l’heure où les crétins médiatiques, autoproclamés experts, nous font entendre tout et surtout n’importe quoi… il n’est peut-être pas inutile de disposer d’un outil critique pour nous aider à mieux penser à propos de ce qui agite désormais le plus notre société. C’est exactement ce que nous propose, et de façon brillante, le dernier ouvrage publié de Philippe Godard : Du consensus au terrorisme.

     

    Le mérite de Philippe Godard est d’abord de nous rafraîchir un peu la mémoire : « “La Terreur constitue la première irruption massive, dans l’histoire moderne, du terrorisme, et c’est le gouvernement du premier État républicain qui le mit en œuvre !” Combien parmi nos élus, entonnant La Marseillaise au lendemain d’un attentat monstrueux, se sont souvenus que, seulement quatre ans après 1789, cette même République avait développé un système de terreur qui constitue un archétype de tout ce qui se fera par la suite en matière de terrorisme d’état ?

    Autre nécessaire remise des pendules à l’heure : l’ouvrage établit une typologie distincte entre terrorisme d’état, lutte armée, terrorisme politique, terrorisme religieux et violence criminelle des gangs. “[…] nier les différences entre ces différentes formes de violences pour les rejeter en bloc nous condamnerait à ne pas comprendre ce qui est devenu vraiment très dangereux à notre époque et facilite l’extension de l’ultraviolence : la banalisation des violences extrêmes.”

    Et c’est précisément parce qu’il ouvre des perspectives de compréhension inédites, ou du moins avancées par des voix qui sont peu entendues, que le livre de Philippe Godard est passionnant à lire. J’en retiens une qui constitue la colonne vertébrale de l’ouvrage : la construction d’un consensus structurant est une nécessité pour tout régime politique démocratique. Plus qu’un contrat social abstrait tel que pensé par Rousseau, il s’agit d’un consensus concret, un “contrat de confiance”, en quelque sorte : chaque individu reconnaît la validité du corps politique et celui-ci s’engage à offrir à chaque individu, et de façon égale, sûreté et protection. Or c’est précisément ce consensus initial qui n’a cessé depuis d’être battu en brèches jusqu’à voler en éclats aujourd’hui : système oligarchique, corruption et affaires en série, non-respect du vote référendaire (Traité de Maastricht !), parole politique décrédibilisée, élus se donnant perpétuellement en spectacle, mainmise de l’économie sur le politique, inégalités sociales atteignant des records inédits, etc. Il n'est besoin que de constater les taux d'abstentions chez les jeunes pour s'en persuader. Le résultat d’une pareille faillite est d’une part la désillusion généralisée, celle qui permet toutes les constructions fantasmatiques des conspirationnistes : il ne peut y avoir qu’une conspiration du mal cachée derrière tout cela. D’autre part, l’obligation pour les pouvoirs en place de faire appel à un autre type de consensus pour maintenir la cohésion sociale : un consensus contre l’ennemi intérieur ou extérieur. Le retour au vieux stratagème du bouc émissaire si utile tant aux groupes ultraminoritaires qu’aux pouvoirs en place. Accepter cette logique, c’est entrer dès lors dans une zone de très haut danger en matière de violence : la machine à saigner qu’est la guerre peut très vite se mettre en marche.

    Le deuxième point sur lequel je voudrais également insister est que le livre de Philippe Godard nous donne aussi à réfléchir sur le plan de l’individu et pas seulement au niveau des groupes minoritaires et des corps politiques au pouvoir. C’est là, à mon sens, que se situe en effet le véritable nœud du problème en matière de violence terroriste, et c’est là aussi qu’il faut comprendre les motivations qui animent les terroristes pour mieux les combattre. Le monde ultralibéral n’a cessé de pousser plus loin l’optimisation de ses outils en matière d’incitation à la consommation de masse. Pour cela il lui a fallu fragmenter à outrance le corps social (afin de multiplier le nombre “d’acheteurs” potentiels) ce qui a fait exploser les relations humaines dans tout cadre collectif (la famille, voire le couple, l’entreprise, l’école, la ville, le quartier, la région). La pathologie sociale qui en découle porte un nom : le narcissisme. «  Le narcissisme est la réponse la plus aisée à l’anonymat auquel la société de masse nous condamne.” Un narcissisme que les outils technologiques modernes rendent d’autant plus aisé et gratifiant en lui donnant une résonance immédiate et mondiale. Comment dès lors s’étonner qu’un individu se sentant frustré dans son désir de reconnaissance sociale n’en vienne à penser que c’est la collectivité qui lui fait barrage, que des forces hostiles et souvent secrètes le maintiennent en dehors des feux de la rampe? La violence n’a pas d’autre origine que la frustration, et chez le narcissique la frustration n’a pas d’autre combustible que le désir irrépressible d’établir la supériorité de son moi individuel sur le corps collectif. C’est cette pathologie de la pensée individuelle qui permet seule d’éclairer des actes horribles qui demeurent si étrangers à la majorité d’entre nous. On ne peut alors qu’imaginer combien peut être toxique l’exacerbation médiatique permanente d’autres narcissismes : ceux du monde politique, économique, et même sportif.

     

    Du consensus au terrorisme ouvre bien d’autres pistes de réflexion que je ne peux citer ici sans risque de me montrer trop long. C’est un ouvrage qui ne l’est pas quant à lui, il est grandement accessible, clair, toujours intelligent et documenté et surtout stimulant. Il nous invite pour finir à trouver un nouveau consensus pour éviter d’une part le spectre d’un pouvoir fascisant voire ouvertement fasciste et de l’autre un prétendu règlement de tensions par leur éclatement en violence ouverte qui ne conduirait à rien d’autre qu’à une guerre civile. Un consensus fondé sur le débat véritable et la contradiction acceptée. : “Un consensus qui soit en quelque sorte un dissensus assumé, au niveau des mots, des idées, des politiques — et non de la violence”.

     

    Lisez ce livre, faites-le lire : il y a URGENCE ! 

     

    Ce 1er septembre sort également Ils et Elles sont changé le monde que j'ai eu l'immense plaisir de co-écrire avec Philippe. Ne voyez pas dans ce que j'ai écrit ci-dessus l'expression d'un simple copinage, il s'agit d'un hommage objectif dû à l'intelligence de son propos.         

  • Pensée

    Nous avons laissé se construire la société du pire. Comment s'étonner dès lors qu'il advienne? Quand on tourne le dos à la sagesse... c'est toujours pour ouvrir les bras à la folie.

  • bibliographie... autorisée!

    Comme je me suis rendu compte que beaucoup de bibliographies me concernant qui circulaient sur le Net étaient loin d'être à jour, en voici une qui l'est... assurément!

     

    BIBLIOGRAPHIE LITTÉRATURE, LITTÉRATURE JEUNESSE, ESSAIS, ALBUMS, NOUVELLES, CONTES, THÉÂTRE
     

    OUVRAGES À PARAÎTRE

     

    Elles et ils ont révolutionné le monde, co-écrit avec Philippe Godard, La Martinière, 2016

    La danse de l’Ourse, Oskar éditions, collection Trimestre, 2016

     

    OUVRAGES PARUS

     Empreinte Digitale, éditions Thierry Magnier, recueil de nouvelles, 2016             

     Les oreilles de Sigismond, éditions Thierry Magnier, roman, collection petite poche, 2015        

     Une frontière, éditions Le Muscadier, collection Place du marché, roman jeunesse, 2015

     La faim de l’ogre, éditions Vents d’Ailleurs, album-livre d’art, illustré par Françoise Malaval, novembre 2013

     Du sable entre tes doigts, éditions Le Muscadier, collection Place du marché, roman jeunesse, octobre 2013

     Ombres et Petite-Lumière, éditions Belin, roman jeunesse illustré, collection Terres insolites, illustrations Françoise Malaval, septembre 2013

     Au-delà du par-delà, éditions AEncrages & Co., collection Phénix, gravures de Françoise Malaval, septembre 2013

     La fille du loup, éditions Thierry Magnier, conte, Petite poche, janvier 2013

     Un beau jour pour être riche, Nathan, conte, illustrations. R.Perrin, collection demi-lune, 2004, 2006, 2013

    La vérité crue, éditions Thierry Magnier, roman, oct. 2012           

     Tina, Simon, Rachid, et la politique, la vraie, Actes Sud Junior, nouvelles-documentaire, coécrit avec Philippe Godard, 2011

     La grande légende de Rama et Sita, éditions Rue du Monde, album, illustrations Véronique Joffre,  2010, ouvrage traduit en portugais (Brésil) en 2013.

     Mahout, éditions Thierry Magnier, 2010, collections romans

     La Littérature de voyage pour la Jeunesse, éditions Thierry Magnier, essai, 2009

     Ammi, éditions Mas(s)ala, album, illustrations Françoise Malaval, 2009, traduit en bengali

     Le secret du maître luthier, Livre de Poche Jeunesse, roman, 1997, réédition 2002, 2004, 2008

     Le grand livre de petits spectacles, Casterman, théâtre, cosigné avec Françoise Malaval, illustrations. T Ramaekers, 2002, réédition 2007, traduit en néerlandais

     Aujourd’hui en Inde, Gallimard Jeunesse, documentaire-fiction, collection Le journal d’un enfant, Illustrations Florent Silloray et Charlotte Gastaut, 2006, ouvrage traduit en espagnol

     Princesse laque, éditions Syros-Amnesty International, album, cosigné -signé et illustré par Françoise Malaval, album, (ouvrage épuisé), traduit en coréen, espagnol, catalan et en arabe, 2005,

     Sous le pic des démolisseurs, Mercure de France, in Le goût des villes de l’Inde, textes choisis par Jean-Claude Perrier, 2005

    Une si rouge poussière, co-édition Syros-Amnesty International, roman, 2004, (ouvrage épuisé)

     On ne meurt pas, on est tué, Gallimard Jeunesse, roman, collection Scripto, 2004

     L’Étoile de L’Himalaya, Thierry Magnier, roman, 1998, réédition 2004 (ouvrage épuisé)

     Le sang des mouches, Denoël, roman, 2003

     L’Inde de Naïta, Thierry Magnier, roman, 1999, réédition 2003, (ouvrage épuisé)

     Impensable ! Autrement junior, nouvelle in Pourquoi la Guerre de P. Andrieu, 2003, ouvrage traduit en italien et en espagnol

     Sagesses et malices de Birbal, Albin Michel Jeunesse, contes, illustrations. A. Ballester, 2002, traduit en espagnol, prix spécial “sájese populaire” 2006 du Jury des Bibliothécaires de la Banque du Livre IBBY du Venezuela.

     Le syndrome de Little, Autrement Junior, nouvelle, in Qu’est-ce qu’il a ?Le Handicap. de V. Rubio, 2002, traduit en espagnol

     Hou ! l’éléphant, Le Sablier, CD audio de l’album Èléphant et Cie de Françoise Malaval, musique de M. Montoyat,  2002

     Le chat qui monte au ciel, Nathan, roman première lecture, illustrations. F. Rébéna, 2002, (ouvrage épuisé)

     On ne meurt pas, on est tué, Denoël, 2001, prix Sésame 2002, Prix Odyssée des lecteurs 2002, prix “Attention talent” FNAC juin 2001, traduit en catalan, (ouvrage épuisé)

     Mahakapi, le singe roi, Albin Michel Jeunesse, illus M. Kerba, 2001, prix de la ville du Touquet 2001

     Maman me fait un toit, Syros, album, cosigné et illustré par Françoise Malaval, 2001, (ouvrage épuisé)

     Tristouillet, roi de Chagrinie, Flammarion, théâtre, avril 2001

     Coup de mer, Fleurus, nouvelle, in 25 jours en mer, ouvrage collectif, Z’azimut, 2001, réédition en 2014

     Un instant passager, Rouge Safran, nouvelle, Noëls à Marseille, ouvrage collectif, 2001

     Les vraies vacances de Noël, Rouge Safran, nouvelle, in Pères Noëls à Marseille, gravure de Françoise Malaval, collectif, 2001

     À tes souhaits, Grantarin ! conte, Toboggan, Milan Presse, 2000, (ouvrage épuisé)

     Le solitaire des Salicornes, roman, Albin Michel Jeunesse, coll. Le Furet 1999, (ouvrage épuisé)

     En scène! Casterman, théâtre, illustrations. Richard Flood, 1994 (ouvrage épuisé)

     Un mot de travers, Bayard Presse, conte, illustrations. Nicole Claveloux, 1993, (ouvrage épuisé)

     

     

                                                                            TEXTES PUBLIÉS EN REVUES ET ARTICLES       
     

    Grand écart, N°41 revue Dazibao, nouvelle, écritures croisées avec Franck Pavloff, 2014

    Voyager, une aventure à hauteur d'homme, Littérature du grand large : aventures et voyages, Cahiers du CRILJ N°3, 2011

    Le livre de jeunesse en Inde, La revue du Livre pour enfants N°233, 2007

    Je n’irai pas jour de la flûte à Hamelin, Citrouille novembre 2006

    Le poids des mots, voyage en Nouvelle-Calédonie, Citrouille, 2005

    Carnet de Voyage en Inde, Citrouille.net 2004, illustrations et photos : F. Malaval

    Sur les pas de Meena, Citrouille, 2001

    Amers, Patrimoine du XX° siècle: DRAC Provence, 2000

    Regard sur le livre jeunesse en Inde, revue Lignes d’écriture N° 17, 2000

    Le sonneur des Hautes terres, nouvelle, revue Harfang N° 16, novembre 1999

     

    PRIX LITTÉRAIRES

    2014 Prix de la Radio Télévision Suisse pour La vérité crue, éditions Thierry Magnier

    2011 Prix Gragnotte de la communauté de communes de Narbonne pour Tina, Simon, Rachid et la politique, Actes-sud Junior

    2006 Prix du Jury des Bibliothécaires de la Banque du Livre IBBY du Venezuela pour Sagesses et malices de Birbal, chez Albin Michel Jeunesse

    2002 Prix Sésame, Saint-Paul-Trois-Châteaux, pour On ne meurt pas, on est tué, Denoël,

    2002 Prix Odyssée des lecteurs, ville de Martigues, pour On ne meurt pas, on est tué, chez Denoël,

    2001 Attention Talent, FNAC pour On ne meurt pas on est tué, chez Denoël

    2001 Prix de la ville du Touquet pour Mahakapi, le singe roi, Albin Michel Jeunesse

     

    BOURSES ET RÉSIDENCES D’AUTEUR

    2012 Résidence d’auteur – Bibliothèque départementale du Doubs

    2007 Bourse de Création - Centre National du Livre          

    2005 Résidence d’auteur – Salon du livre de Saint-Paul-Trois-Châteaux (26) - Centre National du Livre

    2002 Résidence d’auteur – Centre culturel Jean-Marie Tjibaou, Nouméa - Centre National du Livre 

    1998 Mission Stendhal Inde – Ministère des Affaires étrangères

    1998 Bourse d’Encouragement - Centre National du Livre    

     

     

    Quelques couvertures exotiques!

    1 couv de un beau jour coreen.jpg

    IMG-2.jpg

    IMG-web.jpg

    ça, c'est Tina, Simon, Rachid et la politique... en coréen !?

     

     

  • La Princesa Laca

    A tous mes chers lectrices et lecteurs s qui se désolent de ne plus pouvoir trouver pour l'album Princesse Laque, illustré par Françoise Malaval Imagière (on ne dit pas merci à Syros, aucune endurance chez ces gens-là!)... il existe un moyen de se consoler en le feuilletant sur le Web. Petit détail, c'est en catalan! Traduction pour les éditions Proteus de Judith Cobena.

     

    Lacacast.JPG

    cliquer sur la couverture pour commencer le page à page

     

  • Anticipation... déjà plus!

    Une chose est sûre, ça fait parfois peur d'écrire le pire... et de le voir si vite advenir!

    Empreinte digitale, sorti le 13 janvier aux éditions Thierry Magnier, la fiction...

     

    Entre deux immeubles, Maeva distingua une forme sombre qui se détachait sur un fond de ciel brumeux : un drone. L’engin effectuait des cercles à la verticale du Gi’orwell. Il était identique à celui qu’elle avait aperçu à cet endroit le soir de la manifestation transhumaniste, et tout aussi discret. Si la rue n’avait pas été aussi calme, elle n’aurait rien remarqué. Elle se demanda si l’appareil avait détecté sa présence. Dans le doute, elle pressa le pas vers le bout de la rue tout en se retournant plusieurs fois pour voir si le drone ne la suivait pas. Imaginer que quelqu’un pouvait l’observer, tout en buvant tranquillement une tasse de café, à des dizaines ou des centaines de kilomètres peut-être de là, était une idée qui lui faisait froid dans le dos.

    003781113.jpg

    La réalité:

     

     

    g.jpg

    Maintien de l'ordre, police judiciaire, sécurité routière... la gendarmerie nationale va mettre en service dès le mois 2016 prochain une flotte de microdrones susceptibles de remplir un large éventail de missions (sic!)

  • Ateliers d’écriture : le retour !

    Depuis cet automne, j’ai renoué avec une pratique que j’avais délaissée depuis très longtemps, à la seule exception, notable il est vrai, du travail mené avec le collège Lou Garlaban à Aubagne[1] : animer des ateliers d’écriture. Pourquoi y revenir ? Une nécessité. Celle de prolonger de trop courtes rencontres d’auteur, où l’on sent bien, quand elles sont réussies, que quelque chose s’amorce sans jamais savoir sur quoi ça débouchera. Frustration, et parfois le sentiment que cela restera « lettre morte ». Partager l’acte d’écrire aussi est une nécessité, aujourd’hui plus que jamais. Parce que la pensée quand elle se fait écriture s’affine, se complexifie, elle permet tout autant d’appréhender le monde dans sa diversité que de se saisir de son soi en profondeur. On mesure alors la relativité qui existe entre ces deux termes, aux deux sens pleins de ce mot. On découvre, et à chaque expérience cela vous percute, combien tout comme l'autre, les autres, on peut être prisonnier dans sa propre langue ; la pensée ligotée à son étroit lexique personnel. A travers l'échange et le partage, plus encore qu’un acte libérateur, écrire devient alors un élan émancipateur.

     

    Bangalore-Alliance-010.jpg

    atelier écriture Bengalore (Inde)

    Courant novembre et décembre, j’ai été amené à conduire un atelier d’écriture pour une structure de formation, Espace Formation, sur la ville d’Istres dans le cadre du dispositif ACTIS. Ce dispositif d'actions d'insertion sociale est destiné aux bénéficiaires du RSA. L'objectif est de construire un projet individuel à partir d'une dynamique collective, celle du groupe qui se réunit plusieurs fois par semaine pour participer à des ateliers d’apprentissage, de création et surtout de socialisation. Un des objectifs majeurs étant de permettre à chacun de lutter contre l'isolement en développant des liens sociaux.

     

    IMG_1618.JPG

    atelier écriture et illustration avec Françoise Fédération des Foyers Ruraux de Lozère

     

    Durant sept séances d'atelier, les mots du quotidien, ceux qui portent les souvenirs, ou encore ceux qui donnent à rêver, ont fait surface dans l'échange et la confiance. Des mots qui ont le goût du pain de tous les jours: simples, modestes, souvent tendres, parfois amers, mais toujours vrais. Une expérience qui m’a laissé un double sentiment : avoir été utile tout en sortant de là humainement enrichi.

     

     

    Capture.JPG

    Atelier écriture ACTIS Istres

     

    [1] Une opération Ville Lecture avec deux classes de 6e menée depuis une bonne quinzaine d’années, tout d’abord avec le conteur Jean David et ensuite avec mon épouse, Françoise Malaval, illustratrice. Cette opération avait été initiée par Liliane Rebillard. Aux dernières municipales, la ville d’Aubagne a changé de bord, la mairie est passée à droite, et, du coup, les ateliers, eux, à la trappe !

    011 bis.jpg

    atelier écriture Ville Lecture Aubagne collège Lou Garlaban

  • Empreinte digitale, c'est livré...

    007.jpg

    Pas loin du quarantième bouquin, je crois, et toujours la même gourmandise impatiente en ouvrant le carton des exemplaires d'auteur. Il faudra attendre la mi-janvier pour le trouver en librairie.

    empreinte.jpg