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Indignations

  • Anticipation... déjà plus!

    Une chose est sûre, ça fait parfois peur d'écrire le pire... et de le voir si vite advenir!

    Empreinte digitale, sorti le 13 janvier aux éditions Thierry Magnier, la fiction...

     

    Entre deux immeubles, Maeva distingua une forme sombre qui se détachait sur un fond de ciel brumeux : un drone. L’engin effectuait des cercles à la verticale du Gi’orwell. Il était identique à celui qu’elle avait aperçu à cet endroit le soir de la manifestation transhumaniste, et tout aussi discret. Si la rue n’avait pas été aussi calme, elle n’aurait rien remarqué. Elle se demanda si l’appareil avait détecté sa présence. Dans le doute, elle pressa le pas vers le bout de la rue tout en se retournant plusieurs fois pour voir si le drone ne la suivait pas. Imaginer que quelqu’un pouvait l’observer, tout en buvant tranquillement une tasse de café, à des dizaines ou des centaines de kilomètres peut-être de là, était une idée qui lui faisait froid dans le dos.

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    La réalité:

     

     

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    Maintien de l'ordre, police judiciaire, sécurité routière... la gendarmerie nationale va mettre en service dès le mois 2016 prochain une flotte de microdrones susceptibles de remplir un large éventail de missions (sic!)

  • Pensée pesée

    Je regarde le monde, et cette classe politique, qui conjugue chaque jour un peu plus compromission et lâcheté, mépris et trahisonincompétence et corruption,  et je pense aux mots écrits par Camus durant l'été 1944 dans le journal Combat:

    "Nous sommes décidés à remplacer la politique par la morale, c'est ce que nous appelons une révolution".

     

     

  • Tout pilleur est un naufrageur!

    Marre de trouver sur les moteurs de recherches  (et toujours en tête des pages) des nuées de liens  de téléchargement illicites reprenant tous les titres de mes bouquins affublés d'un pdf et renvoyant à des sites truands... Oui, truands, car piller le travail des autres, ça n'a rien de libertaire, ce n'est, ni plus ni moins, que de la basse exploitation humaine... et quand elle avance de plus masquée... c'est encore plus gerbant!

     

    Un collectif d'auteurs (dont je suis!) se mobilise contre le piratage littéraire et lance une pétition relayée par la Scam.
    Le temps où le monde du livre se pensait à l’abri du piratage est révolu. Nous, auteurs et illustrateurs de livres, réclamons que le phénomène du piratage littéraire soit pris en compte, et que des dispositions rapides et efficaces soient mises en place.

    La pétition est à lire ici

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  • Alarme!

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    cliquez sur l'image pour lire l'article d'Actualitté

  • La souffrance animale : photo de l’année

    Le concours World Press Photo 2015 a livré son verdict le 12 février 2015. Parmi les photos retenues, celle d’un singe de cirque apeuré face à la menace de son dresseur a particulièrement attristé la Fondation.

    Grand concours international de photojournalisme, la 58e édition du World Press Photo vient de dévoiler ses lauréats. 45 photos retenues parmi plus de 90 000 proposées. Dans la catégorie nature, le 1er prix revient au photographe Chinois Yongzhi Chu pour sa photo d’un dresseur de la ville de Suzhou (Chine) qui tente de mettre la main sur son singe domestique attaché à une bicyclette.

    à voir ici

  • Des artistes lancent un appel contre l'"effritement du réseau culturel"

    "A l'heure où le populisme grandit, où le divertissement se substitue à la culture et où trop de responsables politiques semblent abandonner le défi de l'émancipation humaine, il n'est plus possible de se taire", indique l'appel lancé par le Syndeac (Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles).

     

    A lire ici

  • Les morts pour rien

    À la mémoire de Rémi Fraisse.

    À l'attention de monsieur Carcenac, président "socialiste" du Conseil général du Tarn. C'est aujourd'hui qu'on voudrait vous entendre dire: "Ce 11 novembre, les clairons commémoratifs résonnent pour de vrais "morts pour rien", ceux-là". Car voyez vous, contrairement à vos propos obscènes, ce qui est vraiment bête, c'est qu'il faille parfois mourir à cause d'idées qu'ont les gens comme vous...En 1914 tout comme aujourd’hui!

     

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    Thierry Carcenac, Président du Conseil général du Tarn à propos de la mort de Rémi Fraisse : « Mourir pour des idées, c’est une chose, mais c’est quand même relativement stupide et bête ».

  • Transmettre... c'est cela qu'on détruit aujourd'hui !

    S’il est bien une chose que le métier d’écrivain permet de façon formidable... c’est de partager, de transmettre, d’échanger les mots, les idées, les techniques, les engagements, la passion... et voilà près de 20 ans que je m’y emploie sans compter mon temps professionnel pas plus que celui de mes engagements bénévoles ! Or, ces deux dernières années, alors que tous les espoirs pour qu’une nouvelle impulsion soit donnée à ce qui reste à mes yeux essentiels dans la formation de ceux qui seront les citoyens de demain, il m’est douloureux d’admettre que c’est bien le contraire qui est en œuvre. La nouvelle majorité n’a fait que suivre la politique économique catastrophique de la précédente et sur l’autel des seuls bénéfices financiers et bancaires, c’est la culture qui est mise aujourd’hui en pièces, l’intelligence qui devient superflue et l’esprit critique qui paraît désormais inconvenant.

    Chaque jour, je constate que les moyens qui sont consacrés à la culture se réduisent comme peau de chagrin. Quand ce n’est pas simplement de leur pure et simple disparition que m’informent ceux qui ont été mes partenaires habituels, c’est une même demande que beaucoup d’autres sont contraints de me faire : effectuer le même travail que par le passé pour 30 à 40 % de rétributions en moins. À ce rythme-là, il viendra vite un temps où créateurs, auteurs, illustrateurs seront réduits à ne plus pouvoir continuer à tenir leur place dans la vie de la cité. Est-ce bien ce monde-là que nous voulons? Et si ce n'est pas le cas pourquoi accepterions-nous qu'on nous en impose un sans âme, sans esprit, sans espoir?

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    classe écriture et illustration (modelage) avec Françoise Malaval

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    résidence d'auteur à Saint-Paul-Trois-Châteaux (ici avec Anne-Laure Cognet)

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    balade littéraire Agglopole Salon de Provence

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    Formation à l'Alliance Française de Bangalore (Inde)

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    Salon du Livre d'Isle

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    classe carnets de voyage à Malaucène (84)

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     rencontre avec des élèves du Lycée professionnel de Marquenterre (Baie de Somme)

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    résidence d'auteur Bibliothèque départementale du Doubs

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    rencontre Festival du Livre de St Martin de Crau

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     atelier carnets de voyage CCAS Menton

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    classe écriture épopée et illustrations (Françoise Malaval) à Aubagne,

    ici avec leur professeur Patricia Chauvin

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    Exposition Gap, Histoire de Lire

     

    J'aimerais pouvoir écrire encore longtemps : etc. etc. etc. etc. mais rien ne me semble moins sûr à présent...

  • Les plus courageux?

    J’entends souvent dire : « Ces éditeurs jeunesse, ça manque de courage ! »… Mais, force est de constater que ce sont les lecteurs acheteurs qui parfois manquent d’intrépidité ! Comment voulez-vous qu’un éditeur ne finisse pas par se montrer frileux si chaque fois qu’il publie une œuvre au format, au contenu, au propos, inattendus et non formatés, un minimum de curiosité ne se rencontre pas chez ceux qui entrent dans une librairie, tout comme chez certains médiateurs, il faut bien l’avouer aussi. Ne parlons pas des journalistes… ils ne sont toujours pas au courant qu’il existe une littérature pour la jeunesse.

    L’album que j’ai cosigné avec Françoise Malaval aux éditions Vents d’Ailleurs souffre de ce genre de constat. Et plus encore de la force des habitudes. Une association de bibliothécaires parisiens l’a refusé sous prétexte qu’il est composé d’un ensemble incluant un livret et 9 planches illustrées individuelles qui assemblées forment une seule et même image englobant toute l’histoire… et que « vous comprenez, s’il faut vérifier à chaque prêt… que tout y est ! » Ben, c’est qui, là, qui manque de courage ?

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    dossier de présentations de l'album par le CRILJ ici (pdf)

  • Pensées du dimanche matin

    La loi du marché ? Mais ce n’est rien d’autre que la loi du plus fort, autrement dit la prédation et la violence pour seules règles. Accepterait-on que notre vie quotidienne soit soumise à la loi du plus fort comme dans la jungle ? Non, évidemment, notre société a élaboré un arsenal de loi visant à contenir les effets les plus violents des plus forts sur les autres : vol, viol, meurtre. Or, en matière économique… il n’en est rien : les grandes sociétés volent tout autant leurs employés que leurs consommateurs, violent les droits des uns et des autres, et se tuent entre elles impunément… Les grands patrons sont même sélectionnés en fonction de leur aptitude à mener à bien ce genre de pratiques ! Paradoxe : les ultralibéraux si prompts à agiter le tout sécuritaire… font une exception de taille : la loi du marché où tous les coups sont permis du moment que ce sont les forts qui les assènent sur le dos des faibles.

     

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    le "totem" de Wall Street, un taureau... ne serait-ce pas plutôt un veau d'or?

     

    On met souvent en avant les salaires pharaoniques que les conseils d’administration des grandes entreprises octroient à leur PDG. À première vue, cela ne devrait être puisque ces salaires sont autant d’argent que les actionnaires pourraient se partager. Est-ce là le prix à payer pour avoir des dirigeants compétents capables de dynamiser une entreprise ? Absolument pas, le nombre de dirigeants laissant des coquilles vides après leur départ ne se compte plus (qui se souvient encore de Jean-Marie Meissier ?). Non, leur seule capacité qui est si hautement rémunérée est celle de faire exploser les dividendes sur un temps très court en diminuant la masse salariale par le licenciement ou la baisse drastiques des salaires (cf. article ci-après en guise de démonstration imparable). Que l’entreprise n’y survive pas n’est pas un problème pour des actionnaires qui, une fois empoché leur magot, iront aussitôt le placer ailleurs avant la débâcle. C’est cela le capitalisme financier, il se fait au détriment des entreprises, mais personne n’en dit mot. Les intéressés se font oublier, quant à la classe politique au pouvoir depuis des décennies (droite républicaine comme ce qu’il faut bien appeler aujourd’hui la droite socialiste) elle se garde bien d’évoquer le sujet en dehors du mois qui précède les élections présidentielles !

     

    Dépêche AFP

    Les syndicats de Veolia Eau ont dénoncé jeudi la «rémunération scandaleuse» de leur nouveau patron, Alain Franchi, alors que cette branche de Veolia Environnement est engagée dans un plan de suppressions de plus de 10% des effectifs. Veolia Eau, qui compte 15 000 salariés, avait confirmé à la fin de l’année un plan de suppression de 1 600 postes en France via un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).

    Les élus du personnel, réunis en comité central d’entreprise (CCE), «ont décidé de quitter la séance pour protester contre la rémunération scandaleuse du mercenaire liquidateur Alain Franchi», affirme un communiqué commun des syndicats CFDT, CFE-CGC, CGT et FO. Le nouveau patron, nommé en juillet, s’est «en effet octroyé un million d’euros», indique le communiqué qui précise que le PDG de Veolia Environnement, Antoine Frérot, s’est augmenté «de plus de 13%», soit «1,79 million d’euros».

    Pour les naïfs qui croient encore au Père Noël, voici la baratin servi par le service communication de l’entreprise et qui se termine, ça va de soi… par la sacro-sainte… loi du Marché :

    «Alain Franchi n’est pas un liquidateur, il a pour mission d’assurer un avenir pérenne à Veolia Eau en France, que Veolia Environnement n’a aucunement l’intention de céder», a réagi un porte-parole de l’entreprise qui précise qu'Alain Franchi «est rémunéré par Veolia Eau 933 000 euros bruts par an». Ce salaire, a-t-il ajouté, est «établi en accord avec les pratiques du marché pour des dirigeants d’entreprises de taille, revenus et enjeux comparables».

    Le porte-parole de Veolia a également déclaré que le nouveau patron de la branche Eau «est mandaté pour mener à bien, de façon structurante, solide et durable, le ré-engineering d’une entreprise de 15 000 salariés qui (..) nécessite de se transformer profondément compte tenu des évolutions fortes de son marché».