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Mes bouquins: parutions, sélections, revue de pres - Page 15

  • Feuilleton de l’été épisode 3 : naissance d'une couv côté illustratrice

    Comme je l’écrivais dans le post précédent : il est très rare pour un auteur dans le domaine du roman jeunesse (pour l’album, c’est parfois différent) de voir de près comment cela se passe du côté de l’illustrateur (trice) ou chez le (la) graphiste à propos de la couverture. Cela ne m’est arrivé qu’une fois avec Françoise pour un roman paru chez Syros. Un assez mauvais souvenir puisque l’éditrice avait fait passer à notre insu (à tous deux) la très belle et forte image réalisée par Françoise pour la couverture en 4éme de couv', et vice versa ce qui ne voulait plus rien dire du tout ! J’ai déjà évoqué cela par le passé. Ci-dessous l’objet du délit pour simple rappel (cliquer sur les images pour agrandir).

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    Cette fois, pour Ombres et Petite-Lumière à paraître chez Belin Jeunesse en septembre, les choses sont calées de façon beaucoup plus respectueuse du travail de l’illustratrice et tout s’élabore (même très longuement !) en amont au moyen de crayonnés, d’esquisses, voire d'illustrations achevées. Un énorme travail. J’ai ainsi pu suivre tout le processus d’élaboration de cette couverture mené par Françoise.

    Comme souvent dans mes romans jeunesse, le thème de la transmission est central (ici celle d’un maître du théâtre d’ombres à une fillette alors que c’est un art exclusivement réservé aux hommes en Inde). Françoise a eu l’idée de proposer une image symbolisant cette transmission, avec un décor typique du Kerala, en Inde du Sud, où se déroule le roman. On y voit notamment l’édifice qui accueille le théâtre d’ombres situé à l’avant d’un temple dédié à la déesse Bhadra Kâli.

     

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    L’image n’a pas été acceptée, demande a été faite de resserrer plus le cadre autour de l’héroïne du roman, Petite-Lumière ; ce qui se justifie assez par la taille réduite qu’ont les images de couverture dans cette collection appelée Terres Insolites. D’où nouvelle esquisse.

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    Les couleurs n’étaient pas assez flashy. D’où nouvelle palette.

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    Le cadre autour de Petite-Lumière : trop vide. Donc rajouts de végétaux tropicaux: ici, heliconia rostrata!

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    Finalement, cela ne convenait à personne... Françoise et moi, nous sommes alors souvenus d’une de nos rencontres avec un des derniers montreurs d’ombres en Inde : monsieur Ramachandra Pulavar. Quand il voulait nous montrer le détail et l’effet d’une ombre alors qu’il faisait plein jour : il se mettait devant une fenêtre et faisait comme ci-dessous.

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    Premier crayonné avec non pas un encadrement de fenêtre mais celui d'une porte typique du Kerala.

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    Puis, essai de couleur et apparition de l’ombre du singe guerrier Hanuman, cette fois en noir par effet de contre-jour comme sur la photo.

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    On sent qu’on y est presque ! Mais à quoi bon cette porte ! Françoise fait sauter ce décor surperflu pour ne laisser que l’essentiel qui s’inscrira un peu de cette façon sur la maquette propre à cette collection. La proposition plait à tout le monde (éditrice, directeur de collection, auteur... et l’illustatrrice, elle-même).

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    Ne reste alors plus (façon de parler !) qu’a réaliser le projet définitif, ce qu’a fait de main de maître Françoise. À quoi ressemble-t-il précisément ? Il va falloir attendre la sortie du livre pour le savoir ! On ne va quand même pas tout vous dévoiler avant !

  • Feuilleton de l’été épisode 2 : Naissance d’une couv... vue du côté auteur

    La couverture ! Lorsque l’auteur la découvre enfin, une large palette de sentiments s’offre à lui : surprise, enthousiasme, effondrement, indignation, acceptation, révolte, bonheur, rage… Lorsqu’il prend connaissance de la couverture qu’on lui envoie (en PDF), généralement au moment des corrections d’épreuves, et à moins d’être un auteur à succès qui pèse suffisamment pour imposer ses volontés, le choix est déjà validé par l’éditeur lui seul (enfin, je devrais plutôt dire : de plus en plus après l’avis des sacro-saints commerciaux, les représentants de commerce du livre, autrement dit !). Dans les contrats d’auteur, il n’est jamais prévu de clause concernant la couverture (à ma connaissance en tout cas), et à moins que celle-ci ne puisse porter un réel préjudice moral à l’auteur (d’où nécessité d’une procédure judiciaire, on imagine la galère !) l’écrivain n’y pourra rien changer, ou presque. Son champ d’action est en fait étroitement lié au facteur humain et à la relation qu’il entretient avec son éditeur.

    J’ai la chance d’avoir certains éditeurs qui me demandent mon avis, alors qu'il en est d’autres qui ne s’en soucient pas le moins du monde. Chez ceux qui me demandent mon avis, certains le font par pure politesse et si je n’aime pas la couverture… ça ne change rien. D’autres, les moins nombreux, prennent en considération ce que j’avance en faveur ou en défaveur d’un choix (chez Thierry Magnier et Actes Sud Jeunesse notamment et je tiens tout particulièrement à saluer ces deux maisons ici pour le respect des auteurs qu’elles ont). Parfois, la situation est un peu compliquée par les aléas du calendrier d’impression et la nécessite de faire plancher à nouveau un illustrateur sur une seconde couverture, alors qu’on peut supposer qu’il trouvait géniale la première proposée. J’ai eu le cas d’une couverture que je n’aimais pas du tout, mon avis a été entendu mais sans pour autant que le choix soit abandonné ; par chance, les commerciaux ayant également trouvé la couverture affreuse, elle a donc été changée mais à ce moment-là seulement. Dans la "chaîne" du livre, on n'a pas tous le même poids!

     

    Ci-dessus, les couvertures paticulièrement réussies selon moi.

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    Celles qui m’ont donné de l’urticaire ci-dessous.

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    Et enfin les couvertures dont je n’ai pas voulu… et que je n’ai pas eues (ouf !)

     

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  • Feuilleton de l’été épisode 1 : Mariés ou pas ?

     

    Comme cet automne verra la sortie de pas moins de quatre de mes nouveaux titres, afin que l’attente ne soit pas trop insoutenable (!) pour ceux qui fréquentent ce blog et qui ont déjà noté les titres et les dates de parutions (ah, non ?), j’ai choisi de profiter de la pause estivale pour vous livrer quelques dessous du travail d’un auteur et de ses compagnons de route.

    Généralement, un auteur n’a pas l’occasion de suivre de très près le travail d’un(e) illustrateur (trice) une fois son texte accepté par un éditeur. Le plus souvent, il ne découvre le résultat qu’au moment des épreuves, et donc déjà trop tard pour avoir son mot à dire. J’ai même eu une fois l’occasion de voir à l’œuvre un éditeur qui vous refuse tout contact avec l’intéressé(e) (non, je ne vous dirai pas le nom) et dresse une véritable ligne Maginot afin que vous ne puissiez échanger ni par mail ni par téléphone. La raison avancée (à mon avis pas la seule !) : la crainte que la plume et le pinceau ne croisent le fer pour cause de désaccord.

    Il n’existe que deux méthodes pour éviter ce grand écart entre les mots et les images : tout faire soi-même (ce qui donne d’excellents résultats : Anne Brouillard, Françoise Place et bien d'autres) ; ou bien présenter un projet avec quelqu’un que vous connaissez très bien et avec lequel vous vos entendez autant. Ensuite, vous aurez à vous battre deux fois plus pour faire accepter texte ET images parce que neuf fois sur dix… arriver « mariés » devant un éditeur, comme il est dit assez lourdement dans le métier, c’est un sérieux handicap. Et si en plus vous êtes réellement « marié » avec l’illustrateur (trice)… alors là, vous sentirez le poids d’un regard lourdement soupçonneux sur votre travail collaboratif…

    Françoise et moi, avons donc choisi l’option : « toutes difficultés comprises », et ce n’est pas toujours une mince affaire que d’avoir l’occasion de travailler ensemble. Merci à Françoise Mateu qui nous a mis le pied à l’étrier avec nos premiers albums communs chez Syros (ci-dessous). Merci, également, aux éditions Vents d’Ailleurs pour le prochain à paraitre La faim de l'ogre, et aux éditions Belin qui nous occupe aujourd’hui.

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    Ombres et Petite-Lumière, un roman illustré.

    Exceptés la toute première édition de mon premier roman Le secret du maître luthier, avec des illustrations de l’excellent Christophe Rouil, et Le chat qui monte au ciel, illustré par Frédéric Rébéna, aucun de mes autres romans n’a jamais été illustré et n’avait nullement besoin de l’être. Avec Ombres et Petite-Lumière, la situation était différente puisque la collection Terres Insolites dirigée par François Beiger a une identité bien particulière et celle-ci comprend un bon nombre d’illustrations afin d’ouvrir des fenêtres au jeune lecteur qui n’a pas forcément des références visuelles bien précises sur les territoires lointains évoqués dans chacun des titres. J’ai déjà eu quelques très mauvaises expériences au sujet de l’Inde avec des illustrateurs qui ne connaissaient parfois absolument rien au sujet (c’est pire aujourd’hui avec Google images !). Dans la liste des calamités et avanies éditoriales dont je n’ai pu corriger le tir (réponse type : Désolé, monsieur l’auteur, mais c’est déjà parti à l’imprimerie) voici un florilège :

    Un baobab (arbre de Madagascar) en lieu et place d’un manguier indien

    Un brahmane de l’Inde du Sud habillé en afghan et ressemblant trait pour trait à Bin Laden

    A Pondichéry, au cœur de pays tamoul, une rue avec des enseignes de magasins écrites en hindi, langue du Nord qu’on n’y parle pas et même qu’on honnit tout bonnement

    Une petite Indienne avec les joues couvertes d’un rond de pâte jaune comme en mettent les… Birmanes

     

    J’arrête là cette liste qui serait encore longue, je me fais trop de mal !

    Alors pour Ombres et Petite-Lumière, hors de question de revivre tout cela. Le voyage d’études que j’ai effectué au Kerala autour des montreurs d’ombres a été mené entièrement avec Françoise et beaucoup de scènes que j’ai utilisées pour mon récit nous les avons vécues ensemble.

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    Je lui ai donc demandé s’il elle voulait bien s’atteler à un travail de dessin en noir et blanc, ce qui n’est pas dans son registre habituel. Comme l’expérience l’intéressait, nous voilà embarqués dans quelque chose de nouveau pour nous deux. Un « process » inhabituel par rapport à celui que nous avons connu pour les albums qui sont réellement des œuvres pensées, conçues, élaborées, en vérité vraiment coécrites avec Françoise.

    L’occasion pour moi de découvrir de près toute une succession d’étapes à laquelle je ne suis jamais associé en tant qu’auteur. Première de ces étapes donc, une fois mon texte accepté par le directeur de collection et après avoir formulé mon exigence qu’il soit illustré par Françoise : elle se devait de le convaincre. Pour cela, il lui a fallu réaliser plusieurs esquisses dans des registres un peu différents.

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    Très vite, il est devenu évident qu’il fallait jouer sur les ombres et la lumière avec des illustrations tout en contraste puisque l’histoire tourne autour du théâtre d’ombres en Inde.

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    Le directeur de collection a rapidement convenu d’une direction avec Françoise, mais encore fallait-il convaincre à présent l’éditrice. Étape 2 donc : réaliser quelques illustrations abouties et notamment une « double page » qui viendra avec quelques autres ponctuer fortement le déroulement de l’histoire.

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    Après quelques réajustements, c’est enfin le feu vert officiel qui est donné à Françoise : jusqu’à présent elle a travaillé sans filet, c’est-à-dire sans la garantie que son travail serait retenu.

    Première opération : le découpage et la sélection des séquences à illustrer en fonction du nombre et du format des images : des doubles pages, des pleines pages mais aussi des demies, des quarts et des vignettes. Par chance, Françoise connait son sujet sur le bout de doigts après plus de vingt voyages en Inde, et elle possède une solide documentation ! Ensuite elle passe aux crayonnés, puis au travail à l’encre et à l’aquarelle pour donner du relief aux scènes.

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    Elle doit sans cesse offrir à la fois sa vision du texte tout en restant collée à l’aspect documentaire que nécessite le registre touchant un peu au carnet de route en Inde. Un boulot dont j’ai pu mesurer pour une fois la masse ahurissante de travail qu’il représente. Mais, Françoise n’est pas au bout de ses peines… non, non, il lui reste encore à faire la couverture ! Mais ça, c’est pour le prochain épisode. Ah... parfois n'être qu'auteur a du bon! 

  • Revuedepressons!

    Sélection Gacha EMPEga -Uneémission diffusée sur Radio Campus Besançon

     

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    Tina, Simon, Rachid et la politique, la vraie !

    Tina, Simon, Rachid et les autres, sont des élèves de seconde d'un lycée parisien. Chacun se retrouve confronté à un problème de société : homophobie, contrôle biométrique des élèves, droit à l'image, liberté d'expression, santé, orientation professionnelle, croyance religieuse, etc. Les 14 nouvelles sont brèves, mais incisives, marquantes. Elles adoptent divers points de vue et  genres littéraires  (journal intime, lettre, science-fiction, théâtre...).

     

    Chaque récit sert de point de départ à une réflexion, qui incite à envisager divers aspects des différentes questions, illustrées par des anecdotes historiques ou récentes, la référence à des lois... A la fin, une bibliographie-filmographie-sitographie permet de prolonger sa lecture. La thématique et la mise en page risque de rebuter nos lecteurs de collège et lycée. Mais ce serait dommage, car le contenu est à la fois accessible et intéressant, sur une problématique peu abordée dans les ouvrages jeunesse. Il aide à saisir dans quelle mesure la politique a des répercussions sur notre vie quotidienne et nos choix, même intimes, comme l'amour. Il me semble que ce texte peut permettre d'engager le dialogue, avec nos élèves lors d'ateliers philo, clubs paroles, heures de vie de classe...


     

    Sur son blog, Patrice Favaro montre les différentes couvertures envisagées par l'éditeur


    Ensuite, sur Book Node, ce commentaire

     
    Tina, Simon, Rachid et LA POLITIQUE, LA VRAIE !
    Un roman philosophique, illustré par des nouvelles remarquablement bien écrites et intéressantes. Idéal pour réfléchir, indispensable pour comprendre,immanquable pour la culture générale , mais surtout magnifique. Il juxtapose avec habilité les limites de la légalité, l'illégalité et de l'adolescence , en posant les questions justes : tout simplement génial! à lire aussi par Philippe Godard: une poignée de riches pour un milliard de pauvres.

     

    Coup de coeur des lecteurs sur Grain de Lire CRILJ Vaucluse

     

    La fille du loup, un "petite poche" édité par Thierry Magnier

     

    écrit par Patrice Favaro

     

    Une histoire qui tout particulièrement par ici aura besoin

     

    de circuler haut et fort

     

    (Un vieux loup paresseux cherche une solution pour croquer les tendres brebis sans se fatiguer. Sa fille, plus ambitieuse, relègue les anciennes manières de son père et modernise la méthode de séduction. Mais les brebis ne sont pas si sottes...

     

    Une fable contemporaine avec plusieurs lectures possibles)

     

     

     

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    "Une petite poche qui j'espère permettra de conjuguer nos luttes avec les outils de l'intelligence et de la générosité : l'écrit, le lire, le dire, le goût de l'autre et du partage..." Patrice Favaro


     

    LA FILLE DU LOUP sur le site de la Libraire Comptines

    FILLE DU LOUP.gifRoman de Patrice FAVARO
    Éd. Thierry Magnier, coll. petite poche
    Janvier 2013, 44 pp. – 5,10 €

    Un vieux loup s’épuise et s’énerve à essayer de duper les brebis rassemblées dans leur bergerie. Chaque soir, il frappe à leur porte et tente de se faire passer pour un autre dans l’espoir de pénétrer ce garde-manger vivant. Chaque soir, il est trahi par son appétit et sa férocité et repart bredouille. Sa fille, plus maligne, se grime – griffes rentrées, crocs masqués, pelage bleu (marine) nuit ; elle frappe à la porte de la bergerie et tente de convaincre les brebis de lui ouvrir, pendant que son vieux père hurle en arrière plan.

    Les brebis hésitent… La fille du loup leur conseille de voter mais en excluant celles dont le pelage ne serait pas assez blanc… Heureusement, toutes les brebis ne sont pas des moutons de Panurge et aucune ne sera dévorée.

     

    Que celles et ceux qui pensent que nous sommes aussi malins que les brebis de l’histoire, se penchent sur la lecture d’un sondage TNS-Sofres, réalisé fin janvier 2013, dans lequel 47 % des personnes interrogées estiment que « le Front National ne représente pas un danger pour la démocratie » (ils étaient 70 % à penser le contraire au milieu des années 1990). Et qui montre comment le relookage du parti d’extrême droite, opéré par la fille de son fondateur, tend à banaliser les nauséabondes idées qu’il véhicule.

    Pour les jeunes lecteurs, à qui, peut-être, la métaphore n’apparaîtrait pas à la première lecture, la parabole de Patrice Favaro enseignera que mieux vaut se méfier de ceux qui adoptent les attributs de la modernité pour recycler les vieilles lunes !

    Ariane Tapinos (février 2013)


    L'album adapté du Ramayana récommandé par l'académie de Créteil

     

    LA GRANDE LEGENDE DE RAMA ET SITA est publiée, dans une version adaptée au jeune public très poétiquement illustrée, aux éditions "RUE DU MONDE" sous la plume et le pinceau de Véronique JOFFRE et Patrice FAVARO.

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    la grande légende de Rama et Sita aux éditions "Rue du monde"

    Comprendre que le schéma narratif et le schéma actantiel du conte participent volontairement au dharma.
    Percevoir que le récit décrit à la fois la mythologie, l’histoire, les valeurs de l’Inde= texte fondateur.

    • Repérage pour faire apparaître le schéma actantiel (première partie)
      = Définition du héros porteur de valeurs et du schéma actantiel qui vise ici à rétablir le Dharma
    • Travail sur le schéma narratif (écriture, définition... = 2è partie)

      Synthèse :
      Le Ramayana est un récit de faits mythologiques à valeur symbolique.
      On y voit l’apparition d’êtres divins, de phénomènes surnaturels.
      Le héros lui-même est l’incarnation de Vishnu.
      Les personnages sont justes, constants, fidèles ; ils incarnent les valeurs de l’Inde.
      Ce récit constitue un enseignement et une source de réflexion pour ceux à qui ils sont racontés.
      Enfin, il raconte les aventures de personnages symboliques dont l’objectif est le retour à l’ordre initial comme le prouve l’étude des schemi narratif et actantiel. Cet ordre initial est le dharma. A la fin du conte, il est ainsi décrit : « le monde a retrouvé son équilibre ».
  • Ombres et Petite-Lumière

    Présentation de l'éditeur (Belin Jeunesse),sortie prévue début septembre 2013:

     

    Nous sommes au Kerala, au sud-ouest de l’Inde. C’est là que vit Dipika, une petite fille de douze ans. Depuis que le père a fait fortune dans le commerce des chips de banane, la famille connaît une existence aisée. Un soir, une représentation du théâtre d’ombres a lieu dans le temple voisin. Le public de ces spectacles traditionnels se fait de plus en plus rare, mais Dipika est fascinée, au point de se faire remarquer par le montreur d’ombres. Épaté, il décide de lui révéler les secrets de son art, bien qu’il soit interdit aux filles de le pratiquer. Chaque soir après l’école, Dipika file en cachette dans la bicoque de M. Kampan pour s’initier à la confection et à la manipulation des marionnettes. Elle se lie aussi d’amitié avec Prem, le neveu du vieux monsieur. Mais l’absence de public n’est pas la seule menace qui plane sur les nouveaux amis de Dipika : ils vont être chassés de leur quartier miséreux, car des spéculateurs immobiliers veulent y construire de luxueux hôtels. Peu à peu, Dipika prend conscience des nombreuses injustices de son pays. Pourquoi les garçons sont-ils traités comme des princes et les filles comme des servantes ? Comment empêcher la tradition du théâtre d’ombres de tomber dans l’oubli ? Rugmini, la tante de Dipika, qui se bat pour l’éducation des filles et pour l’égalité entre hommes et femmes, pourrait bien donner quelques idées à sa rebelle de nièce… L’auteur Patrice Favaro est un écrivain voyageur au profil atypique. Après des études de journalisme, il devient luthier, puis suit un théâtre ambulant où il officie comme musicien, saltimbanque, marionnettiste et comédien. Patrice Favaro se consacre aussi à l’écriture et à la mise en scène, et anime des ateliers de théâtre pour le jeune public. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages chez Thierry Magnier, Rue du Monde, Gallimard… Françoise Malaval pratique la sculpture, la gravure et l’illustration : après avoir longtemps créé des décors, masques et marionnettes pour le théâtre, elle se consacre aussi depuis quelques années à l’illustration d’albums. Elle intervient également comme formatrice dans le domaine artistique, tant auprès des adultes que des enfants.

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    étude préparatoire pour la couverture,
    aquarelle de F. Malaval

  • Mahout.. toujours en librairie.

     

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    Ce roman publié en 2010 continue son chemin, voici ce qu'en dit la médiathèque de Limay:

     

    Sid, jeune apprenti, a été vendu à Ashraf, l'homme qui règne sans pitié sur un camp d’éléphants et rien ni personne ne semble pouvoir le tirer de là. Mais quand Trishur, le grand éléphant mâle, fait voler en éclats ses chaînes, Sid devine qu'il n'aura pas d'autre occasion de s'enfuir. Il entreprend alors un long et périlleux voyage pour échapper à son sort.

    Un roman passionnant écrit par un grand connaisseur de l’Inde, Patrice Favaro, qui nous dit dans la postface « C’est de cette réalité-là, de tout ce que les hommes sont capables envers les éléphants, du pire comme du meilleur, que j’ai voulu témoigner dans Mahout. Cette expérience m’a démontré une fois de plus que ce n’est pas le monde réel qui est désespérant : c’est notre renoncement à le voir tel qu’il est. L’observer sans aucun préjugé afin d’en donner son propre témoignage en partage à travers un roman, c’est pour moi une bonne façon de faire changer le regard qu’on porte précisément sur ce même monde.»

    Un livre à dévorer donc,  mais aussi à partager !!


     Vous pouvez retrouver ici une belle  interview (entrer dans le cartouche recherche: Favaro) à propos de ce livre dans l'émission d'Emmanuel Khérad pour la Librairie francophone sur France Inter.

  • Tina en coréen... ça s'écrit comment?

    J’ai déjà dit dans un précédent billet de ce blog combien j’aimais la Corée parce que ce pays offre une autre vie à certains de mes bouquins et parce que les éditeurs y honorent les contrats de traduction comme aucun autre ne le fait ailleurs dans le monde (j’en sais quelque chose : j’attends toujours mes droits pour les traductions de mes titres en espagnol, catalan, arabe...)

    Ce matin donc, au courrier, nouvelle surprise coréenne : j’ai découvert les exemplaires d’auteur de mon bouquin publié par Actes Sud et  coécrit avec l’ami Philippe Godard: « Tina, Simon, Rachid et la politique, la vraie ! ». L’éditeur coréen se nomme Uriedu et c’est à peu près tout ce que j’en sais. L’édition coréenne est superbe, papier légèrement bouffant, les volets documentaires qui accompagnent les 14 nouvelles se distinguent par la couleur : un rose pale avec trame à grains, ce qui fait un peu penser aux pages de citations latines de mes vieux dictionnaires. Jamais je n’aurais imaginé que ce livre si ancré dans notre politique au quotidien puisse être adapté par un autre pays. La preuve que si ! Et, vu le contenu engagé de ce livre, c’est fort rassurant et réconfortant !

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  • "Collection d'automne"

     

    Cette année, les hasards de la programmation chez différents éditeurs font que pas moins de quatre nouveaux titres sortiront courant septembre/octobre 2013. Trois seront cosignés par Françoise Malaval pour les illustrations et le quatrième le sera en mon nom seul. Pour éviter l'embarras de l’habituelle rentrée littéraire… voici donc la « nouvelle collection d’automne » que je vous présente au printemps (du moins ce qu’il en reste !)

    Commençons tout d’abord par le livre que Françoise et moi attendons depuis si longtemps et qui est le fruit de plus de deux années de travail : La faim de l’ogre, aux éditions Vents d’ailleurs. Il s’agit d’une adaptation d’un conte de la tradition des Jatakas, dont le thème demeure plus que jamais contemporain : l’appétit du pouvoir et le manque de contrôle de ceux chez qui il se manifeste le plus. À la fois album et livre d’art, l’ouvrage se présente sous une forme tout à fait particulière et unique. Neuf planches individuelles qui réunies forment un seul et véritable tableau de grand format. Voici ce que dit Françoise à son sujet :

    « C'est au cours de nos voyages en Thaïlande que j'ai décidé de me pencher plus particulièrement sur les nombreuses peintures murales qu’on trouve dans ce pays. L'étude de leurs spécificités a suscité un très vif intérêt chez l'illustratrice que je suis. Dans une majorité de cas, en effet, on se trouve face à une seule et unique image qui constitue le support narratif global de l'intégralité d'un conte. Toute l'histoire tient en une image ! Les épisodes principaux y sont figurés mais pas forcément dans une suite logique et les divers moments du récit s'articulent selon une logique essentiellement esthétique, ce qui est très étonnant pour un esprit occidental. Autre découverte : si les personnages principaux sont figés dans une représentation immuable et conventionnelle, les figurants apparaissent souvent comme contemporains à l'artiste à qui on doit leur réalisation. Les décors sont également ceux dans lesquels il évolue lui-même. Ainsi différentes époques et lieux se côtoient et se mélangent étonnamment dans l'image. »

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    Le second titre est un roman jeunesse illustré, il est également le fruit de nos voyages en Asie, mais cette fois au cœur du Kerala. Son titre : Ombres et Petite-Lumière aux éditions Belin, dans l’excellente collection Terres Insolites dirigée par François Beiger.

    Au cours d’un de nos nombreux séjours en Inde, nous avons eu l’immense chance de rencontrer la famille Pullavar, les derniers montreurs d’ombres du Kerala, une tradition sur le point de disparaître. À cette occasion, Françoise a eu le privilège d’être l’une des toutes premières femmes à pouvoir passer derrière la toile servant d’écran pour se tenir aux côtés des manipulateurs d’ombres. C’est de cette expérience unique que nous est venue l’idée de mêler à la fois le théâtre d’ombres et la condition des petites filles en ce pays. Ce voyage, au cœur d’un art ancestral qui doit faire face à la réalité contemporaine et aux changements de mentalités, est aussi l’occasion de porter un autre regard sur l’Inde. Aujourd’hui, l’un des enjeux majeurs de ce pays réside dans ce qui peut s’avérer être une confrontation entre tradition et modernité ou au contraire une synergie formidable pour le futur.

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    Pour Le  voyage au-delà du par-delà, aux éditions AEncrages, un éditeur-imprimeur de très beaux ouvrages de poésie contemporaine, c’est à une autre pérégrination que j’invite le lecteur puisqu’elle s’inscrit cette fois dans le registre des grands voyages imaginaires.

    « J’ai choisi de mettre mes pas dans les traces d’un grand voyageur du XIVe qui ne quitta guère en vérité sa chambre de lecture. Son périple jusqu’au-delà des Indes mystérieuses, il en trouva la matière dans les écrits et les cartes laissés par ceux qui se risquèrent réellement à franchir la ligne d’horizon. Il était donc naturel que je revisite à mon tour et de pareille façon les pages de celui dont on ne sait s’il fut Sir John de Mandeville venu d’Angleterre ou Jean de Bourgogne, dit Jehan à la barbe, apothicaire dans la bonne ville de Liège. À travers son arpentement des Merveilles du Monde, je me suis plu à relever et à mettre en mes propres mots ce qui éclaire aujourd’hui notre perception de l’Autre et de l’Ailleurs. L’écriture de ce texte et le travail de gravure de Françoise Malaval ont été réalisés dans le cadre d’une résidence d’écriture et d’illustration proposée par la Médiathèque départementale du Doubs et la Ville de L’Isle-sur-le-Doubs. »

     

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    Enfin, dernier ouvrage que je vous propose pour cet automne : Du sable entre tes doigts, aux éditions Le Muscadier, dans une toute nouvelle collection « Place du marché » qu’anime Eric Denniel, un libraire jeunesse qui se lance courageusement dans un projet éditorial. Voici comment il présente son projet.

    Utiliser son temps de cerveau disponible pour développer son sens critique : tel est l’objectif de Place du marché, une collection de nouvelles et romans émancipateurs et jubilatoires destinée aux jeunes lecteurs curieux à partir du CM ou du collège. Les enfants et leurs parents y trouveront des clés pour analyser et comprendre les problèmes sociaux, économiques et éthiques de notre monde contemporain – en particulier des arguments pour résister à l’intégrisme financier, des histoires de luttes et de progrès humains, des grains de sable et des pavés, des saveurs et des parfums qui titillent les papilles, les narines et les neurones – bref, « un monde de partage et non un partage du monde ».  S’il est difficile, pour un enfant, de ne pas être et de ne pas consommer comme tout le monde, il est réconfortant de savoir que d’autres personnes pensent comme lui, autrement.

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    Ceux qui connaissent mes différents engagements se doutent bien que pareil projet éditorial ne pouvait que me concerner. C’est donc avec beaucoup d’enthousiasme que j’ai accepté l’invitation d’Eric.

    Du sable entre tes doigts se propose d’apporter un témoignage au sujet de la crise des subprimes afin d’offrir aux jeunes lecteurs un regard susceptible de donner autant à comprendre qu’à les inciter à agir plus tard de façon citoyenne et concernée. Cleveland, 2011. Comme des dizaines de milliers d’Américains mis à la rue ou sur la route, les parents de Jordan se trouvent contraints de quitter leur maison faute de pouvoir faire face au crédit immobilier toxique qu’ils ont contracté auprès d’un agent véreux. Comment la crise se traduit-elle au quotidien pour ceux qu’elle frappe de plein fouet ? Cette crise dont on parle comme s’il s’agissait d’une maladie pour laquelle il n’existe pas de remède et à laquelle il va falloir s’habituer dans les années à venir. En quoi peut-elle balayer une famille comme les autres et bouleverser entièrement la vie d’un garçon de 12 ans ?

     

    Voilà donc présentés en avant première ces quatre livres qui sortiront en septembre/octobre 2013. Merci pour l’attention que vous aurez  bien voulu accorder à l’annonce de ces prochains ouvrages et pour celle que vous voudrez bien leur apporter lors de leur prochaine parution. Ce sont là des projets de cœur qu’il n’a pas toujours été facile de mener à bien dans le climat de frilosité éditoriale que nous connaissons aujourd’hui où les impératifs commerciaux prennent le pas sur l’originalité. C’est pourquoi je tiens à remercier ici tout particulièrement ceux qui les ont rendus possibles : Yves Boudais et Isabelle Moureaux de la médiathèque départementale du Doubs, Roland Chopar et Simon Pasquier des éditions Aencrages, François Beiger et Nathalie Maitenaz aux éditions Belin ainsi que Jean-Yves Loude mon ami et auteur parrain au sein de cette maison, Eric Denniel aux éditions Le Musacadier et Gilles Colleu et Jutta Hepke des éditions Vents d’Ailleurs.

  • La vérité crue... n'est pas toujours bonne à dire?

    Ce qu'en pense une jeune documentaliste sur son bloc note Web à lire dans l'intégralité ici.

     

    "Un roman que j'ai beaucoup aimé lire. Les thématiques sont assez originales : le handicap de Jésus y est abordé de manière assez fine pour permettre une réflexion assez fine du lecteur sur ce que seraient ses propres réactions. Quant à la protection animale, j'ai pu lire dans certaines critiques que ça avait un côté Brigitte Bardot, mais je n'y ai rien trouvé de particulièrement outrancier... "


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    J'ai déjà évoqué ici (dans mon post A table!) les réactions hostiles, méprisantes ou les mises à l'écart de mon roman pour la jeunesse intitulé La vérité crue dont le tort, aux yeux de certains adultes, est d'avoir un jeune héros végétarien.Je profite de l'occasion pour rappeler ici un vieil adage... quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage. Il semble qu'en France (c'est en effet particulier à ce pays qui voit ressurgir peu à peu ses vieux démons au point que j'ai de plus en plus l'impression d'habiter en fachotrie ), un bouquin pour la jeunesse dont le héros est végétarien semble relever du dernier tabou aux yeux de certains. Le sentence tombe inévitablement... c'est du Brigitte Bardot. BB est l'épouvantail (facho aussi) que ces "bons penseurs"  sortent à tout coup pour se donner bonne conscience et, justement, étouffer les relents de mauvaise conscience qui remontent parfois de leurs assiettes.

    Je n'irai pas jusqu'à parler de végéphobie comme d'autres le font (voir ci-dessous), mais il est évident que quelque chose de cet ordre se manifeste dans la société française toute confite de son arrogance gastronomique. Pour avoir écrit La vérité crue, je peux témoigner de l'ostracisme dont le végétarisme est victime en France. La mafia de la viande n'y est sans doute pas étrangère: je reparlerai un de ces jours des livres illustrés qu'elle distribue largement dans les écoles où l'on voit un petit ours ne bien grandir que parce qu'il mange... du boeuf (sic).

    On lira ce qui suit (dont je ne partage pas forcément tous les points) pour se forger une opinion en la matière.

     

    « Végéphobie » : quand les végétariens se sentent discriminés

     

     

    La Veggie Pride, c’est votre voix pour les animaux!

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    Le Manifeste de la Veggie Pride

     

    Ophélie Gimbert présente

    Végéphobie à la française !

     

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    Respect of the rights of vegans and vegetarians

     

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  • Traductions... à fond perdu

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    Mon bouquin Birbal, traduit en espagnol et publié aux éditions mexicaine Telecote continue sa petite route en Amérique du Sud, où il a obtenu des prix et mentions.

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    Il est vrai que tout ça me laisse un peu de glace vu qu'en dix ans, je n'ai jamais vu l'ombre d'une pésata de droits d'auteur là-dessus ! Les droits étrangers... à quelques exceptions près, les auteurs n'en voient que rarement la couleur. Mais c'est vrai, il y a de belles exceptions, j'y reviens plus loin.

    Pour ceux que cela intéresse, faisons un peu de pédagogie. Leçon de précarité N°1 pour auteurs: les traductions. Lorsqu'un texte est publié par un éditeur français, l'auteur lui cède en fait le droit d'exploiter son texte (exploiter... non, ne souriez pas!): publication papier, numérique, audiovisuel, et traduction (entre autres). Quand l'éditeur français cède ce même titre à un éditeur étranger pour traduction et publication, il partage la vente de cette cession moitié moitié avec l'auteur du dit titre (il y a de petites astuces éditoriales concernant les albums qui font que ce n'est pas toujours le cas... au détriment de l'auteur et de l'illustrateur, évidemment, j'en parlerai un jour). Il peut donc y avoir dans ce cas un à-valoir (avance) ou pas, et ensuite un certain pourcentage sur les ouvrages traduits qui seront vendus.  Et c'est là que le bât blesse... parce que loin des yeux... loin du porte-monnaie ! Je n'ai jamais reçu le moindre droit sur mes traductions en arabe, catalan, espagnol d'un album comme Princesse Laque. Quant à mes lettres de protestation, elles doivent flotter dans une bouteille au beau milieu de la mer des Sargasses...

     

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    Mais j'ai dit qu'il y a des exceptions: la Corée du Sud en est une et fort belle. Princesse Laque et Un  beau jour pour être riche sont traduits en coréen... et mes droits d'auteur sont parfaitement honorés, et je dois même dire que ces deux titres doivent marcher très fort si j'en juge la bonne surprise de mes deux derniers relevés ! Je ne sais comment dire bravo et merci en coréen... si quelqu'un le sait: qu'il me l'apprenne!

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    Comment les éditeurs font-ils pour vendre (ou acheter) leurs titres à l'étranger? Il y a des salons specialisés pour ça comme celui de Bologne (en Jeunesse) ou encore Francfort. Il y a les contacts personnels entre éditeurs, traducteurs ou auteurs, bien entendu mais il existe aussi des agents specialisés dans ce domaine. Ils proposent souvent des catalogues de titres d'un éditeur particulier. Par exemple, voici l'argumentaire en espagnol concernant mon roman Mahout.

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    Bon, c'est  vrai, ça ne marche pas à tous les coups... pour lire Mahout, il faut le faire en français... pas le choix, un point c'est tout!