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Traductions... à fond perdu

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Mon bouquin Birbal, traduit en espagnol et publié aux éditions mexicaine Telecote continue sa petite route en Amérique du Sud, où il a obtenu des prix et mentions.

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Il est vrai que tout ça me laisse un peu de glace vu qu'en dix ans, je n'ai jamais vu l'ombre d'une pésata de droits d'auteur là-dessus ! Les droits étrangers... à quelques exceptions près, les auteurs n'en voient que rarement la couleur. Mais c'est vrai, il y a de belles exceptions, j'y reviens plus loin.

Pour ceux que cela intéresse, faisons un peu de pédagogie. Leçon de précarité N°1 pour auteurs: les traductions. Lorsqu'un texte est publié par un éditeur français, l'auteur lui cède en fait le droit d'exploiter son texte (exploiter... non, ne souriez pas!): publication papier, numérique, audiovisuel, et traduction (entre autres). Quand l'éditeur français cède ce même titre à un éditeur étranger pour traduction et publication, il partage la vente de cette cession moitié moitié avec l'auteur du dit titre (il y a de petites astuces éditoriales concernant les albums qui font que ce n'est pas toujours le cas... au détriment de l'auteur et de l'illustrateur, évidemment, j'en parlerai un jour). Il peut donc y avoir dans ce cas un à-valoir (avance) ou pas, et ensuite un certain pourcentage sur les ouvrages traduits qui seront vendus.  Et c'est là que le bât blesse... parce que loin des yeux... loin du porte-monnaie ! Je n'ai jamais reçu le moindre droit sur mes traductions en arabe, catalan, espagnol d'un album comme Princesse Laque. Quant à mes lettres de protestation, elles doivent flotter dans une bouteille au beau milieu de la mer des Sargasses...

 

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Mais j'ai dit qu'il y a des exceptions: la Corée du Sud en est une et fort belle. Princesse Laque et Un  beau jour pour être riche sont traduits en coréen... et mes droits d'auteur sont parfaitement honorés, et je dois même dire que ces deux titres doivent marcher très fort si j'en juge la bonne surprise de mes deux derniers relevés ! Je ne sais comment dire bravo et merci en coréen... si quelqu'un le sait: qu'il me l'apprenne!

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Comment les éditeurs font-ils pour vendre (ou acheter) leurs titres à l'étranger? Il y a des salons specialisés pour ça comme celui de Bologne (en Jeunesse) ou encore Francfort. Il y a les contacts personnels entre éditeurs, traducteurs ou auteurs, bien entendu mais il existe aussi des agents specialisés dans ce domaine. Ils proposent souvent des catalogues de titres d'un éditeur particulier. Par exemple, voici l'argumentaire en espagnol concernant mon roman Mahout.

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Bon, c'est  vrai, ça ne marche pas à tous les coups... pour lire Mahout, il faut le faire en français... pas le choix, un point c'est tout!


 

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