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mots-nomades de Patrice Favaro - Page 26

  • Voyage au-delà du par-delà... bientôt

    Reçu cette info des éditions AEncrages:

     

    Patrice Favaro et Françoise Malaval "Voyage au-delà du par-delà"

    Les premiers exemplaires de "Voyage au-delà du par-delà" viennent de sortir des presses, en tirage au noir pour les 20 premiers exemplaires dont les linogravures seront rehaussées d'aquarelles par Françoise Malaval. Ce premier tirage avec ses illustrations originales constituera le tirage de tête.
    Les tirages suivants comporteront 8 linogravures imprimées en une couleur.


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  • La gueule ouverte

    Je relaie la note de Maire-Monique Robin sur la dictature des semenciers.

    La Colombie a signé un « accord de libre échange » avec les États Unis qui est récemment entré en vigueur. Cet accord contient une clause qui oblige les paysans à cultiver des « semences certifiées », c’est-à-dire produites par les « sélectionneurs » comme … Monsanto ou Syngenta.

    Pour remplir cette « clause », l’Institut agroalimentaire colombien a publié un texte – la résolution 970- qui menace d’amendes et de poursuites judiciaires tout paysan qui continuerait de faire ce qu’il a toujours fait : garder  une partie de sa récolte pour ensemencer ses champs.

    Depuis le 19 août, des dizaines de milliers de Colombiens – paysans, étudiants, mineurs, chauffeurs routiers, médecins- se sont lancés dans les rues pour dénoncer cette violation d’un droit humain fondamental : celui de se nourrir soi-même.

    De violents affrontements ont eu lieu à Bogota, où le président Santos a déclaré le couvre-feu et mobilisé 50 000 membres des forces armées et de la police militaire pour « mater les vandales » et défendre la loi d’airain imposée par Monsanto et consorts.

     

    pour lire l'article en entier c'est ici.

     

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  • OMBRES ET PETITE LUMIERE : RENCONTRE/ANIMATION

     Françoise et moi réfléchissons en ce moment à une rencontre/animation autour de notre prochain livre "Ombres et Petite-Lumière" à paraître le 19/09 chez Belin Jeunesse.

    Elle pourrait se dérouler en deux temps :

    D'abord, un petit exposé-démonstration sur le théâtre d'ombres en Inde et ailleurs : explication du principe silhouettes/écran/source de lumière puis démonstration par une manipulation /jeu d'une brève scène du Râmâyana dont il est question dans le texte, avec des silhouettes articulées représentées dans les illustrations du livre.

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    Ensuite , un atelier de réalisation d'une petite silhouette articulée représentant un ou des personnages du Râmâyana. Quelques modèles parmi mes dessins seraient mis à la disposition des participants.

     

     Je réalise en ce moment les personnages pour la démonstration/jeu d'après les dessins de mes illustrations .Avant de fabriquer les silhouettes ajourées définitives, il me faut mettre au point leurs articulations. Ici, l'exemple d'Hanuman, le singe guerrier.

     

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     Bibliothécaires, professeur, responsables culturels, si vous êtes intéressés, contactez-nous !

     

  • Mahout, nouvelle critique

    Mille merci à Libr'ANIMO pour cette superbe critique 

     

     

    couv mahoutÉcrit par patrice Favaro

     

    Aux éditions Thierry Magnier, 2010

     

    Prix : 10,50 euros

     

    A partir de 10 ans

     

     

     

    Comment Sid s'est-il retrouvé sur les rives de la Kivari avec pour seule compagnie son éléphant Gajendra ? Avant que badauds et curieux ne s'attroupent autour de celui qu'ils considèrent désormais comme un saint, la vie avait commencé durement pour cet enfant muet, vendu par son père couvert de dettes, à un individu sans scrupules. Plongé au cœur d'une terrible réalité mêlant misères des hommes et des bêtes par son apprentissage de mahout chez Ashraf, le sinistre loueur d'éléphants, il s'enfuit après un accident survenu lors du tournage d'un film, où un animal, rendu fou par l'agitation et les mauvais traitements, cause un grave accident. L'intervention du jeune Lakshmana, compagnon d'infortune, l'avait tiré des griffes de Vigai, le dangereux complice d'Ashraf. C'est encore avec son aide qu'il réussit à reprendre contact avec le professeur Paresh, responsable de la fondation Elephant Wildlife Rescue, dont il n'a pas oublié l'intervention contre les méfaits de son ancien employeur.

     

    Cette rencontre marque un tournant dans sa vie : accueilli dans l' équipe du professeur, il apprend à mieux connaître les éléphants auprès d'Ashoka, un mahout sage et expérimenté. Il noue alors des liens de confiance avec Gajendra, rescapé d'un sauvetage après une confrontation entre paysans et éléphants se disputant les mêmes territoires de survie. Et enfin, soutenu par son amitié avec Pryia, la fille du professeur, il parvient à se remettre du traumatisme qui, enfant, l'avait privé de l'usage de la parole. Il est alors prêt à poursuivre l’œuvre de son père auprès des animaux et des hommes qui veillent sur eux.

     

     

     

    Construit selon le motif des eaux de la Kivari qui se rejoignent après avoir longtemps été séparées en deux bras distincts, le récit de la vie de Sid débute au moment où il a rendez-vous avec son avenir. Porté par cette dynamique narrative, le lecteur ne pourra échapper à l'envie de connaître les événements qui se sont succédés jusqu'à cet instant. L'alternance entre passé et présent est d'ailleurs marquée dans le texte par des changements de typographie, qui en soulignent les effets. Ce n'est pas par choix que Sid est devenu mahout : des milliers d'enfants ont connu un sort similaire dans l'Histoire indienne. Mais il y a un espoir pour lui d'échapper à la fatalité de la misère et d'accéder, comme les éléphants prisonniers des hommes, à une vie moins contrainte.

     

    Derrière l'image festive et colorée des parades qui séduisent le touriste, Sid parcourt l'envers du décor : les hommes s'acharnant sur leurs bêtes sous l'emprise de l'alcool, l'appât du gain primant sur le respect de la vie, les accidents dont sont victimes les mahouts ou les paysans empiétant sur les terres ancestrales des éléphants, les pièges qu'ils leurs tendent, les « kralls », cages étroites où ils les enferment après leur capture... Mais certains hommes, représentés par les figures du professeur Paresh, de sa fille, ou du sage Ashoka, contribuent, autant qu'il est en leur pouvoir, à apaiser le cours du destin en éveillant les consciences. Lorsqu'Ashoka parle de son éléphant, c'est pour dire : « Les éléphants ont une mémoire sans faille. C'est dans un kraal comme celui-ci qu'il a passé des semaines avant d'accepter enfin sa captivité. Un très mauvais souvenir pour lui. J'ai consacré tout ma vie à mon métier de mahout, mais je peux te dire une chose à présent, Sid : la seule façon de les aimer, c'est de les laisser vivre en liberté. »

     

    Une lecture marquante, à poursuivre par la visite du blog de l'auteur :

     

    http://mots-nomades.hautetfort.com/

  • Jaadu... magique!

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    Ce disque tourne en boucle en ce moment chez moi... et à plein volume. La force du chant qawwali, la souplesse mélodieuse de la langue ourdoue, la voix magnifique de Faiz Ali Faiz (qui rappelle parfois celle d’Abida Parveen), l’oud et le bouzouk' enchantés de Titi Robin, les chœurs, la clarinette et l’accordéon qui se répondent, et ce rythme, cette pulsation vitale qui pousse à sortir de soi... Mélange magique, oui, en effet. Grand moment, Jaadu, oui magique !

     

    En écoutant Jaadu, je lis (fort à propos, hé oui !) également une anthologie de la poésie ourdoue, et de son expression soufie en particulier.

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    (extraits choisis)

    Voyons les merveilleux effets de la passion :

    ni le fou ni la fée ne sont plus

    Il n’y a plus de moi ni de toi,

    reste l’oubli de soi, rien de plus

    SIRAJ AURANGABADI (1716-1766)


    Pour les plaisirs du vin,

    qu’on les demande aux buveurs

    Mais celui qui s’abstient d’y goûter, qu’en sait-il ?

    NAVAB MIRZA KHAN DAGH (1831-1905)


    On nous donne la vie, nous la vivons

    le trépas nous emporte, nous partons

    Ni ne sommes venus de notre plein gré,

    ni de bon gré nous partons

    SAYYID MIR INSHA (1752-1818)


    Et dire que, chez nous, tant de microcéphales pensent que l’expression musulmane se résume en tout et pour tout aux éructations d’arriérés fanatiques et d’analphabètes intégristes !





  • Un moment unique d'humour et de philosophie... est-il dit

    Bon, voilà ce qui est dit:

    "Avec un humour d’une grande finesse, et bien souvent une petite morale qui nous laisse souriants et pris au piège, Patrice Favaro met en exergue tous nos travers".


    Qui dit ça? La comédienne, pianiste et chanteuse, Claire Benoît. Où ça ? Dans la Dépêche du Midi. À propos de quoi? De sa lecture  performance à la bibliothèque de Cautarets (Hautes-Pyrénées).

    L'article est à lire ici


    Je ne vais pas me prendre la grosse tête pour autant! Non, ce qui me fait particulièrement plaisir, c'est que mes textes ont visiblement partagé le programme avec ceux du poète soufi Idries Shah. Et là... révérence!


  • Extraits... pur jus.

    Pour lire un extrait de La fille du loup (éditions Thierry Magnier), cliquez sur la couverture !

     

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    Pour La vérité crue (aux même éditions Thierry Magnier) c'est là-dessous.

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    Pour Tina, Simon, Rachid et la politique( Actes Sud Junior), idem.

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  • L'habit ne fait pas le philosophe...

    Une nouvelle fois, voilà donc à l’œuvre cette frénésie destructrice que j’ai qualifiée dans d’autres posts par « Qu’ils crèvent les auteurs... ». Elle se manifeste ici chez quelqu’un appelant à la disparition pure et simple du droit d’auteur et en invitant tout écrivain à se trouver un mécène. Sans doute est-ce là la tirade d’un frustré, aigri par le peu de poids de ses écrits dans la galaxie Gutenberg, mais elle n'en relève pas moins d'une volonté tenace à balayer ce droit qui gène tant un marché ultralibéral de plus en plus esclavagiste. En tout cas, difficile de trouver plus stupides et « réactionnaires » que les arguments de ce "penseur" , vous pourrez les juger vous-même en visitant le lien ci-dessous.

     

    ActuaLitté publie de l’autoqualifié philosophe P. Ghrenassia :

    RIP droit d’auteur : « La solution “naturelle” serait un retour au mécénat ».

     

    On pourra lire avec plaisir la réponse cinglante et étayée que lui fait la blogueuse Cibylline. Enterré, le philosophe... de comptoir.

    Pourquoi éduquer quand on peut supprimer ? (à lire ici)

  • La confirmation...

    Enfin une nouvelle attendue depuis des siècles:

    Les personnes religieuses seraient en moyenne moins "intelligentes" que les non-croyants, selon une synthèse d'études sur le sujet réalisée par des chercheurs de l'université de Rochester, dans l'Etat de New York, rapporte The Independent.

    à lire ici