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mots-nomades de Patrice Favaro - Page 42

  • Le secret... toujours vaillant

    Mon premier roman Le secret du maître luthier est toujours au catalogue du Livre de Poche. Sorti en 1997 ! Un exploit en ces temps de livres jetables: aussitôt sortis aussitôt pilonés !

    Les enseignants qui le souhaitent peuvent télécharger  un dossier "exploitation lecture cursive pour la 5éme" assez bien fait (ici)

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    Il y a peu, j'ai reçu un mail d'une jeune lectrice à propos de ce roman. Un de ces bonheurs d'auteur qui vous arrivent quelques fois!  Elle m'a autorisé à mettre en ligne ici son contenu.

     

    Je m'appelle Clara, j'ai 12 ans, je pratique le violoncelle depuis maintenant 6 ans. Je voulais vous dire que votre roman "Le secret du maître luthier" m'a complétement bouleversée. Je trouve que cela reflète parfaitement la vie, à cette époque, d'un luthier et de son apprenti (leur complicité, ... etc.). Chaque phrase, chaque mot est une histoire. De plus, je suis Italienne d'origine et j'adore Venise. Ce qui m'a presque chamboullée, c'est cette phrase : "Le bonheur n'accorde ses faveurs qu'à ceux qui en connaissent le prix." Je vis quotidiennement cette phrase, et la voir si bien formulée me rappelle celle-ci : "On n'a rien si on ne fait rien." Je voulais donc vous remercier d'avoir écrit ce beau roman et je vous encourage donc à en écrire d'autres sur la musique et sur l'art.
  • Un beau jour... pour 2013

    Les éditions Nathan m’informent : Un beau jour pour être riche sera à nouveau disponible en 2013 dans la toute nouvelle collection Premiers Romans destinée aux 6/8 ans.

    Ce titre a fait partie de la sélection Éducation Nationale pour le cycle II.

    A tous ceux qui ont eu des difficultés ces derniers mois pour se le procurer… encore un peu de patience. Pour vous récompenser, il y aura, me dit-on, une toute nouvelle couverture. Voilà, vous en savez autant que moi, strictement.

    En attendant voici les anciennes couverture des deux éditions précédentes + celle de la traduction coréenne.

     

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  • Quelques jours de plus...

    La sortie en librairie de mon  roman La vérité crue aura lieu "en vérité" le 17 octobre .

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  • Prochain rendez-vous: journée lecture publique dans le Doubs

    JOURNEE DEPARTEMENTALE

    DE LA LECTURE PUBLIQUE DU DOUBS

    LE JEUDI 27 SEPTEMBRE 2012


    Le rassemblement des bibliothécaires du Doubs est accueilli cette année par la communauté de communes du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon.
    · 9h15 : Accueil des participants à la salle d’animation de Frasne.
    · 10h00 : Interventions des élus de la communauté de communes du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon, de la commune de Frasne et du Conseil général du Doubs.
    · 10h15 : Présentation de la journée par Mme Isabelle Moureaux, Directrice de la Médiathèque départementale.
    · 10h30 – 11h00 : Présentation du premier pack de ressources numériques à destination du réseau des bibliothèques du Doubs.
    · 11h00 – 12h30 : conférence de l’écrivain Patrice Favaro « Voyages de rêve…ou voyages rêvés ? » à l’occasion du lancement de « Voyages Immobiles » nouveau programme d’action culturelle collaborative de la Médiathèque départementale pour les années 2012/2014.
    · 12H30 : Pause déjeuner (gymnase)
    Reprise à la salle d’animation à 14h00 pour un après-midi conté
    · 14h00 – 15h15 : spectacle « Les 3 sages ou presque… » proposé par la compagnie L’Ivre de contes Un griot sénégalais joueur de kora, un raïs marocain joueur de guembri et un conteur se rencontrent et l'alchimie s'opère. Les histoires malicieuses s'entrechoquent entre l'Afrique noire, le Maghreb et la Franche-comté. C'est un mélange de contes traditionnels,
    contemporains, musique et slam.
    · 15h15 – 17h00 : Visite de la nouvelle médiathèque du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon
    - Visite guidée du site et présentation du réseau par l’équipe communautaire,
    - Présentation des carnets de voyages de Françoise Malaval,
    - Découverte des stands (Livres, CD, DVD, valises thématiques) de la Médiathèque
    départementale autour de la thématique "Voyages Immobiles",
    - Rencontre avec nos partenaires : ABF, ACCOLAD, CRL.

     

    Tous renseignements:

    Médiathèque départementale du Doubs – 24 avenue de l’Observatoire 25000 Besançon Page 1 sur 1
    Tél. : 03.81.25.84.60 – Fax : 03.81.25.84.61

    Site web : http://mediatheque.doubs.fr

    – Courriel : md@doubs.fr

  • Très bientôt

    Le 17 octobre en librairie, La vérité crue aux éditions Thierry Magnier.

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    Ce que ce roman raconte ? L'histoire de Jésus... Non, non pas la vie de qui vous savez! Ce Jésus-là est un adolescent d’aujourd’hui dont l'existence est marquée par le handicap de la dyspraxie et par une compassion pas vraiment ordinaire pour la souffrance animale. Deux traits de caractère qui vous réservent un vrai calvaire quand vous êtes obligé de naviguer au quotidien entre indifférence aveugle et ignorance crasse. Une navigation que Jésus va partager avec Angélina, une fille en roue libre et toujours sur le fil du rasoir.

    C’est bien connu : les braves gens n’aiment pas que l’on suive une autre route qu’eux. Les voilà déjà prêts à crucifier Jésus, en compagnie d’Angélina pour faire bonne mesure. Comment ces deux-là vont s’en tirer ? En pratiquant l’art de la fuite. L’exercice n’est pas facile. Mais c’est sans compter avec Elie, sa bonne tête en broussaille, ses grosses pattes d'ours, son vieux pick-up déglingué au moteur poussif, son refuge dans le secret pays d’en-haut, et, enfin, le grand cœur de Mona…

  • Bientôt

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    Dans deux semaines débutera notre résidence (illustratrice et auteur) dans le Doubs à l'invitation de la Bibliothèque départemantale et de la ville de L'Isle sur le Doubs.

  • Muscle vs synapse

    Hautes-Alpes. Hier, manifestation de mots, de lettre et de pages à Lardier et Valença, petit village perché au-dessus de la vallée de la Durance. Ambiance chaleureuse, des idées foisonnantes dans l’organisation : expos, panneaux routiers burlesques sur le chemin, arbres écrits, thème du voyage, un  crieur public subtil et talentueux (Bernard Pedrotti), des rencontres auteur-public dans les jardins des habitants…

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    Une journée superbe ! Il y aurait dû avoir foule… eh bien, non ! Une fois de plus le livre n'a pas fait recette : public très clairsemé. On enrage. Dans ce département, il suffit que quelques excités de la course à pied, en vélo ou en voiture « compétionnent » pour qu’aussitôt les foules se déplacent en masse. Le muscle oui, les coups de pédales (même dopés) oui, les pétarades oui… mais le remue-méninge, non ! Allez vous étonner après ça que…

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    rencontre avec le public autour des mes bouquins dans le jardin de René


  • Au pas des ânes

    Pour tous ceux qui aiment le voyage, le dire du voyageur, le rythme des pas qu'on ne compte pas... pour tous ceux qui ont plongé ne serait-ce qu'une fois leur regard dans celui d'un âne gris, blanc, noir... je conseille la lecture du bouquin de deux ethnologues (et amis) nomadisant dans le Roannais. Un florilège de rencontres humaines, chaleureseument humaines, humainement humaines: ce livre est un véritable anti-dépresseur!

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  • 451

    Le philosophe Giorgio Agamben, l’écrivain Michel Butel, l’éditeur Maurice Nadeau et bien d'autres lancent, dans une tribune publiée dans Le Monde daté du 6 septembre, « L’appel des 451 pour agir et sauver l’édition » que je découvre ce jour et vous invite à découvir ci-dessous.


    Appel des 451,

    pour la constitution d’un groupe d’action et de réflexions
    autour des métiers du livre


    Extraits de cet appel qui résonne en écho total (que je souligne) à ce que j'écrivais dans le précent post.

    la  « pseudo-démocratisation de la culture, qui continue de se faire par le bas, et se réduit à l’appauvrissement et l’uniformisation des idées et des imaginaires pour correspondre au marché et à sa rationalité »...

    « C’est parce que nous prenons la mesure du désastre en cours que nous sommes optimistes: tout est à construire. Avant tout, nous voulons cesser de nous rejeter éternellement la faute les uns sur les autres et couper court à la résignation et au défaitisme ambiants.?Nous lançons donc un appel à tous ceux et toutes celles qui se sentent concernés à se rencontrer, en vue d’échanger sur nos difficultés et nos besoins, nos envies et nos projets. »


    « Avant, il y avait la tomate. Puis, ils ont fabriqué la tomate de merde. Et au lieu d’appeler la tomate de merde “tomate de merde”, ils l’ont appelé “tomate”, tandis que la tomate, celle qui avait un goût de tomate et qui était cultivée en tant que telle, est devenue “tomate bio”. À partir de là, c’était foutu. » Aussi nous refusons d’emblée le terme de «  livre numérique »:  un fichier de données informatiques téléchargées sur une tablette ne sera jamais un livre.


  • Le net, le net, la toile... mais avez-vous pensé à l'araignée?

    Le net, le net, la toile... mais avez-vous pensé à l'araignée?

    Rentrée littéraire, quelle farce !

    Ce qui tue le livre papier? C'est la banalisation. Elle tue le désir, toujours, et sans désir... tout organisme vivant devient très vite une nature morte! Or, avec d'une part la meilleure volonté du monde (l'action pour la démocratisation culturelle) et de l'autre de bas appétits commerciaux (la grande distribution, qu'on se souvienne des slogans de la Fnac tentant de faire passer ces deux idées pour une seule) , on a réussi le tour de force pour rendre  le livre accessible à tous de finalement le banaliser à mort.

    Pour s’en persuader, que l’on considère la surproduction actuelle qui l’assimile encore plus à un objet jetable... du papier, guère plus. Trop de livres, c'est ce qui tue le livre. Qu'on plonge ne serait-ce qu'un instant dans ces opus publiés à la chaîne, et l'évidence apparaît : neuf fois sur dix, du papier, guère plus, vous dis-je. Les perles sont toujours aussi rares, mais le drame c'est qu'elles sont aujourd'hui noyées dans l'écume surabondante de la médiocrité. Tous, auteurs, éditeurs, libraires nous participons du même mouvement et de fait scions la dernière branche qui nous supporte encore. Au lieu de se lancer dans une recherche de toujours plus de qualité, au lieu de se fixer le but d'un renouveau, parce que tout est encore à inventer, du livre-papier-objet comme pourraient le permettre les technologies de pointe actuelles dans le domaine de l'impression, de la maquette, du façonnage, de la reliure... on assiste exactement au contraire (parce que l'on croit stupidement qu'un livre ce n'est guère plus que du papier) et les rares artisans du beau livre mettent les uns après les autres la clé sous la porte.

    Oui, mais il y a la révolution du livre numérique, me dira-t-on.

    Mais sur quoi se porte le désir du lecteur dans ce domaine aujourd'hui? Quel est le véritable objet de son désir: l'appareil numérique muni d'un écran permettant le téléchargement de textes... bien plus que le texte lui-même.

    De là à penser que ce dernier est après tout superflu, obsolète et bien peu "désirable"....  et que mieux vaut charger sur son écran-pad-palette-phone-liseuse des images qui bougent... bien plus divertissantes, il n'y a qu'un pas largement franchi déjà.

    Dans peu de temps la boucle sera alors bouclée. Bienvenue en Lobotomie.

    J'entends déjà les cris des technolâtres "refuser le progrès, c'est être réactionnaire!"

    De quel progrès s'agit-il, celui qui a permis à Apple de devenir l'entreprise possédant la plus grande valeur marchande au monde, tout en se faisant passer depuis toujours pour ce qu'elle n'est pas ? (Il faudrait faire une étude sur l'aliénation "macophile") Et je ne parle pas des autres Microsoft, Samsung et Cie qui courent derrière avec la même ambition.

    Le progrès qui permet aux publicitaires de tout poil, sondeurs sans scrupules, démarcheurs invasifs et au final marchands aux appétits d'ogres de tout savoir sur vous, de vous traquer comme du gibier, de se comporter comme araignée régnant sur sa toile?

    Le progrès qui permettra peut-être demain à un pouvoir totalitaire de tout voir, tout savoir, tout contrôler, et d'effacer, voire même physiquement, toute contestation, faute d'avoir réalisé à temps une véritable révolution citoyenne en ce domaine?

    Ce ne sont pas les nouvelles technologies qui sont en jeu (la preuve, j'en use ici-même), pas plus aujourd'hui avec le numérique qu'hier avec la machine à vapeur,  mais l'usage qui en est fait pour asservir les hommes au profit d'un petit nombre d'entre eux*. Réfléchissez, combien y en a-t-il parmi-nous qui savent réellement ce qui se passe sur son ordinateur... en tâche de fond. Je corrige, entendez: "en tache", sans accent, c'est le mot qui convient concernant nos libertés.

     

    * L'expansion du colonialisme à la surface du globe ne devint possible que grâce à la machine à vapeur et ensuite au moteur à explosion. Le fait de s'affranchir plus facilement des distances dopa littéralement la capacité de certains peuples à exploiter et opprimer les autres...