Résidence L'Isle sur le Doubs: expo originaux à la Médiathèque

Une résidence d’auteur et illustratrice

à L’Isle sur le Doubs

pour un Voyage immobile

 

Depuis le 24 septembre, la commune, en collaboration avec la Médiathèque départementale, accueille deux auteurs en résidence, Patrice Favaro et Françoise Malaval.

 

Patrice Favaro est auteur de livres pour la jeunesse et les adultes et Françoise Malaval est illustratrice d’albums et de carnets de voyage. Tous deux ont beaucoup voyagé, en particulier en Inde.

 

Dans le cadre des "Voyages immobiles", animation proposée par la Médiathèque Départementale, Patrice Favaro et Françoise Malaval vont imaginer un Voyage au-delà du par-delà à partir du « Livre des merveilles du monde » de Sir John Manderville, livre publié au XIVe siècle.  Ils vont aussi intervenir dans les classes et à la bibliothèque municipale. Les CP et CE1 de l’Ecole de la Place vont travailler sur les carnets de voyage. Les CM1 et CM2 de l’Ecole Bourlier ont choisi d’écrire une pièce de théâtre et de créer les décors. Une classe de 5eme du Collège Paul-Elie Dubois va travailler sur les récits de voyage.

 

Des animations seront également proposées aux lecteurs de la bibliothèque ou à toute personne intéressée. En attendant ces animations, vous pourrez admirer le travail de Françoise Malaval à la bibliothèque.

 

Françoise Malaval expose les originaux de ses livres

jusqu'au 24 octobre.

Résidence: le sciapode

Mon travail d'exporations des "mirabilia" de la période médiévale, dont Corin Braga a dressé la cartographie, continue dans le cadre de ma résidence à L'Isle sur le Doubs. Découverte du sciapode vivant dans les "Yndes"...

Création d'un esprit enfièvré? Invention d'un joyeux mystificateur? Ou déformation d'une observation réelle d'un voyageur... comme celle de quelque acrobatie yogique?

 

Résidence dans le Doubs: on s'imprime!

L'atelier gravure de Françoise avec les élèves de l'école de la Place va bon train... opération signatures!

Résidence: une pause, deux amis et Courbet

Le principe d'une résidence: le mariage de la création  et de l'animation. Cela suppose quelques pauses (tout de même!), et quand on la chance de pouvoir recevoir des amis aussi chers que Viviane Lièvre et Jean-Yves Loude... on en profite pour filer en direction d'Ornans, de la magnifique vallée de la Loue... (ci-dessous avec Françoise).

et du musée Courbet merveilleusement refait à neuf! Une incontestable réussite architecturale et muséographique.

Là-dessous, je vous la fais un peu carte postale!

Les croquis, gravures, dessins... sont toujours plus émouvants pour moi que les grandes toiles, parce que plus près de la main, de l'instant, du coeur sans doute aussi... comme celui-ci, sous-titré les amoureux heureux.

Et puis l'intéressante personne que le camarade Courbet ! Sa participation à la Commune de Paris lui valut la ruine et le "droit" de mourir en exil. Les haineux et les crétins ont toujours la détestation de ce qui pourrait les élever: l'intelligence et la sensibilité. Hier, comme aujourd'hui.

a

Carnet de résidence: rencontre avec les scolaires

 

 

Premières rencontres avec les apprentis écrivains-voyageurs de l'imaginaire à l'école de la Place de L'Isle-sur-le-Doubs. Le bâtiment lui-même est déjà une invitation à la rêverie.

Et les plus jeunes ont commencé avec Françoise a recruter un équipage afin de se lancer dans l'exploration des mots... lointains. Portraits d'aventuriers et aventurières..

Carnet de résidence: travail de gravure sur bois

Pendant que je travaille sur le récit de voyage de John de Mandeville (écrit avant 1372, date de la mort de l'auteur), Françoise a commencé le sien dans le domaine de la gravure. L'idée est de s'inspirer des gravures sur bois qui illustrèrent les "mervailles du mounde". Des planches remplies de "mirabiliae" colportées par de vrais et de faux voyageurs et qui vont alimenter des siècles durant les consciences à propos de l'Autre selon un schéma ethnocentré qui reste malheureusement encore en vigueur chez certains cerveaux obtus.

Travail d'étude au crayon de Françoise sur un représentant de ces "humanités monstrueuses" censées habiter au marches du monde connu d'après le récit apocryphe du Roman d'Alexandre le Grand, le faux patenté du Prestre Jehan ou le voyage "en bibliothèque" de John de Mandeville.

Un  premier essai de gravure.

Carnet de résidence: nos voisins...

"Je ne voyage pas, écrivit quelque part Blaise Cendrars, je réside". Une phrase qui pourrait servir de bannière à notre résidence d'écriture et d'illustration à laquelle Françoise et moi participons à L'Isle-sur-le-Doubs à l'invitation de la Médiathèque départementale et de la ville sus-nommée sur le thème des Voyages immobiles. Nous voilà donc en escale dans ce département. Nous logeons dans un très petit village dont le nom sera tenu secret pour épaissir le mystère... Saurez-vous le percer en reconnaissant son clocher franc-comtois?

On y compte près de cent-soixante-dix personnes et d'autres créatures "vivantes et sensibles" dont voici nos plus proches voisins.

A l'horizon de nos fenêtres, chaque matin, une mer d'herbe traversée par une caravane de voyageuses indolentes...

Il est aussi d'autres habitants, tout aussi vivants, comme cet arbre dans un champ au-dessus de notre gîte qui semble s'être échappé tout droit de la pellicule du Magicien d'Oz... L'aventure est toujours au coin du chemin... pour qui sait l'apercevoir.

Carnet de résidence: hier à la médiathèque de Saint-Vit (25)

Samedi soir à la Médiathèque Les Mots Passants de Saint-Vit, la compagnie Teraluna nous a proposé des histoires courtes en musique. "Elles sont fantastiques, merveilleuses, insolites, absurdes…et elles ont en commun le rythme !"

Les textes lus, joués et musiqués ont été écrits tout spécialement pour l’occasion par Pascal Mathieu, Luis Sepulveda, Sébastien Barberon,  Sandrine Beau et Bernard Friot. Françoise et moi avons eu le plaisir de retrouver Bernard parmi les spectateurs-auditeurs de cet événement.

 

Merci à Yves Bourdais pour avoir su nous convaincre de venir à ces Impromptus chez Mots Passants.

 

teaser impromptus par markoss34

Résidence dans le Doubs

Hier avait lieu le rassemblement des bibliothécaires du Doubs accueilli cette année par la communauté de communes du Plateau de Frasne et du Val du Drugeon. Françoise et moi étions au programme dans le cadre de notre résidence et du thème Voyages Immobiles de la Médiathèque départemantale du Doubs (le blog est à découvrir ici)

 

A l'issue de la ma conférence sur les Voyages de rêve et voyages rêvés, un dialogue passionné et passionnant s'est instauré autour de la littérature de voyage et des voyages imaginaires.

 

Dans la toute nouvelle bibliothèque intercommunale de Frasne (pas encore ouverte au public, la mise en service effective aura lieu en novembre), les bibliothécaires sont accueilli(e)s par une expo improvisée de quelques illustrations originales de Françoise Malaval.

L'occasion pour Françoise de présenter également ses carnets de voyages et ses livres objets.

 

Succés indiscutable de cette visite!

 

 

Quant à nos bouquins respectifs, ils trônaient en face dans la salle du conseil de la mairie... de Frasne sous le portrait de... François Hollande!

Tout ce qui réside dans le Doubs...

Début de la résidence écriture-illustration à L'Isle-sur-le-Doubs à l'invitation de la Médiathèque départementale du Doubs et de la ville. Françoise Malaval et moi travaillons sur un projet de récit de voyage imaginaire basé sur Le livre des merveilles du monde de John de Mandeville.

 

En résonance directe avec le cadre thématique choisi par la Médiathèque départementale du Doubs pour 2012-2013, « Voyages immobiles », nous présentons ici un projet qui s’inscrit dans la continuité du travail entrepris depuis plusieurs années autour de la littérature de voyage avec d’une part l'essai sur La littérature de voyage pour la jeunesse ou Les enfants de Xénomane aux éditions Thierry Magnier (2009) et d’autre part l’écriture de L’Inventerre, carnets du voyage immobile de M. Adam Pic (2011, inédit).

LE PROJET LITTÉRAIRE

Les grands récits de voyages imaginaires s’appuient tout autant sur le matériau historique que sur l’invention romanesque. Ils sont avant tout de formidables machines à rêver le monde. Le travail proposé dans le cadre de cette résidence sera la suite logique sur le plan de la création littéraire des recherches menées au sujet de la littérature de voyage. Il relèvera dans sa forme d’un principe de mise en scène tout autant que de mise en abyme du large corpus étudié à cette occasion. Le choix s’est arrêté tout spécialement sur l’une des œuvres les plus importantes et emblématiques du voyage imaginaire : Le livre des Merveilles du Monde de Sir John de Mandeville. Elle est représentative des différentes variantes constituant les récits de voyages imaginaires : faux voyages présentés comme réels, voyages en Utopie et affabulations d’authentiques grands voyageurs mais elle s’inspire et emprunte aussi aux récits des pèlerinages les plus anciens, aux encyclopédies et même aux ouvrages de fiction ou à caractère religieux.

Le principal parti-pris du travail d’écriture consistera à faire de l’auteur historique de ce récit l’un des personnages principaux et l’un des deux narrateurs  de ce projet de fiction romanesque destiné la jeunesse.

UN TEXTE POUR LA JEUNESSE

La plupart des récits de voyage, qu’il s’agisse de voyages authentiques ou imaginaires, n’ont pas été écrits pour la jeunesse, leur adaptation à ce public spécifique a cependant été une constante tout au long de l’histoire, comme le démontre le récit de Robinson alimentant encore aujourd’hui le genre de la « robinsonnade ». Il s’agit donc dans ce projet, à partir d’un texte historique choisi, de proposer non pas une traduction destinée à un public spécifique, mais bien de procéder à un véritable travail de création et de mise en scène de ce même « matériau » historique.

Sans pour autant perdre de vue l’objectif premier qui est de permettre au jeune lecteur une immersion complète dans les aventures qu’offrent les terres imaginaires, il conviendra cependant d’en resituer le contexte historique et les éléments relatifs à une géographie réelle ou rêvée en usage à l’époque du récit choisi. Cette « contextualisation » sera intégrée au corps même du récit. Elle permettra en outre d’ouvrir d’autres pistes de lectures relatives à l’époque, aux lieux, et au genre littéraire spécifique auquel appartient le récit.

Le livre de John de Mandeville se présente comme un récit de voyage révélant les phénomènes les plus extraordinaires rencontrés sur la route de Jérusalem, du Proche et de l’Extrême Orient. L’auteur se présente lui-même comme le chevalier de Mandeville, né en Angleterre dans la ville de Saint-Alban. Qui se cache derrière cette identité ? Un pèlerin revenu de Terre sainte, un affabulateur du nom de Jean de Bourgogne, ou un criminel s’étant soustrait à la justice de son pays en endossant le pseudonyme de Mandeville ? Quelle que fût sa véritable identité, un point semble désormais incontestable aux yeux des chercheurs : l’auteur du Livre des merveilles du monde a bel et bien existé.

Parallèlement, nous partageons cette expérience avec des enseignants et leurs classes travaillant sur le thème du voyage imaginaire. Ce matin, à la bibliothèque de L'Isle, qu'anime chaleureusement Evelyne, c'était une première initiation à la reliure japonaise pour la confection de futurs carnets de voyages imaginaires... authentiquement artisanaux! Le tout sous la houlette de Françoise.

 

 

Dans L'Est-Républicain