Bengaluru divers... d'hiver

Dans les rues de Bangalore, une "JOBS FAIR", foire aux emplois, les entretiens avaient lieu dans une école privée, la queue s'étendait sur les trottoirs alentours sur un bon kilomètres.

 

Ailleurs: inauguration de l'exposition Rumale Chennabasaviah (ci-dessous, le scénographe, arrivé de Hong-Kong, visiblement victime du jet-lag!)

la reproduction ci-dessus a été publiée par le quotidien the Hindu

dans la cour aborée, musique carnatique pour l'occasion...

de mon côté, en vrai paparazzi... je shoote l'arrivée des VIP! Ici Françoise et Prashant Bhat qui a conçu avec Behula Shah le circuit découverte de l'arboretum de la National Galery of Modern Art de Bangalore

L'Inde qui change

vite... très vite...

très très vite

encore un peu celle-là, mais pour combien de temps encore?

et celle-là appartient-elle aussi déjà au folklore?

non, ce peintre est bien réel, par contre sur la photo prise quelques mètres plus loin...

 

les personnages grandeur nature... sont en terre cuite! Image d'un passé envolé... quant au montreur de marionnettes, dont on voit ici le caste let, il a dû connaître des jours meilleurs...

 

Un grand merci au père de notre amie Shubha, Babu Rao, pour nous avoir fait découvrir si amicalement sa ville, Hyderabad, où ces photos ont été prises à la toute fin décembre 2011.

 

à la National Galery of Modern Art de Bangalore

Behula Shah et mon ami Prashant Bhat ont participé et aidé au développement d'un arboretum à la National Gallery of Modern Art, Bengaluru.  Les visiteurs auront ce samedi 7 janvier 2012 l'occasion d'effectuer une visite guidée  à travers ce jardin qui compte des arbres vraiment magnifiques comme seule la ville de Bangalore en compte encore en Inde. Cette visite s'incrit dans le cadre de la retrospective consacrée au peintre bangalorien Rumala.

 

Ci-dessous, l'invitation de notre ami Prashant, architecte paysagiste.

 

This walk will be opened on Saturday, 7^th January, 2012 to highlight Rumale's Retrospective that is currently on at the NGMA. The trees of Bengalooru was the subject of many of Rumale’s paintings.

 

Vijay Thiruvadi will conduct the first organized walk through the Arboretum on Saturday, 7th January,2012 at 3:30pm at the NGMA premises.  Please attend.

 In case you're unable to make it to the opening walk with Vijay Thiruvadi, the next time you're at NGMA, please pick up a map and walk through the Arboretum - and enjoy the trees.

 Regards,
Prashanta Bhat

 

Quelques clichés... l'Inde n'en est pas avare!

Le boum de la construction immobilière est véritablement demesuré ici... Ca ne profite pourtant pas à tous, et il y a ceux qui restent sur le bord du chemin...

Les peintres venus des zone tribales, comme ici ceux de l'ethnie Gond, ont le vent en poupe dans le marché de l'art.

Inauguration d'une exposition consacrée à l'album jeunesse illustré par Radhika Menon, directrice des éditions Tulika, dans le centre Dakshina Chitra au sud de Chennai.

Chennai... Madras en musique

De la mi décembre à la mi-janvier, la ville de Madras, aujourd'hui Chennai, devient l'épicentre de la musique classique indienne et de la danse. Tous les artistes qui comptent y sont présents et les concerts et réciltals s'enchaînent en particulier dans la partie sud de la ville de dix heures du matin à à 9 heures du soir.

Françoise et moi avons eu la chance d'entendre UnniKrihsnan qui est un "grand" de la musique carnatique, celle de l'Inde dravidienne, non pas celle que nous connaissons surtout chez nous qui est, elle, hindoustani. Le concert a duré plus de deux heures, devant hélas une assistance assez clairsemée... et d'une moyenne d'âge fort avancée! La jeune génération préfère s'abreuver de sous-produits musicaux, bollywoodiens et marketing-érotisés, que l'industrie produit à la chaîne.

Unnikrishnan... de purs intants de bonheur musical!

photos P.F. 21/12/11

 One of the most sought after Carnatic classical vocalists of today,P Unnikrishnan was born on 9 th July 1966 to K Radhakrishnan and Dr Harini Radhakrishnan. The family home, Kesari Kuteeram, was a well known landmark of Madras city, with great grandfather Dr KN Kesari being an eminent Ayurvedic physician and the promoter of the popular Telugu women's magazine Gruhalakshmi . The home was known to be a beehive of artistes and singers with eminent personalities in the field often coming home to perform and also be rewarded by Dr Kesari. It is no surprise therefore that Unni should have taken to the arts at an early age. Cricket was however his first passion and it was his ambition to make it to the national level. But his mother had noticed his talents in music and enrolled him for classical music lessons under Sri VL Seshadri. Studying at the Asan Memorial School, Unni balanced his interests in music and cricket and progressed on both fronts. He graduated from the Vivekananda College, Madras University in 1987 with a B Com degree. Music tutelage was now under Dr S Ramanathan, the well known musician's musician. Unni also graduated in cricket to become a part of the Tamil Nadu Senior Division League as a top order batsman and wicket keeper. Concert opportunities began coming in from 1990 onwards with the first concert happening at Palghat. His facile voice and musical talents were noted and with that he joined the league of young Turks such as Vijay Siva and Sanjay Subrahmanyan to bring back the fans to Carnatic Music.

 

Bengaluru suite

 Trouvé cet ouvrage (ci-dessus)  illustré par Durga Bai dans une grande librairie du centre ville. Il concerne la vie au quotidien des dalits (intouchables) aujourd'hui encore. J'en reparlerai certainement, la forme (très roman graphique) et le fond étant semble-t-il remarquables... et puis il y a une préface de John Berger!

Semaine consacrée à l'architecture à l'Alliance Frabnçaise de Bangalore, présentation de projets par trois jeunes architectes françaises dont l'une d'elle a réalisé le théâtre Zingaro, le chapiteau du cirque Dromesko ou encore l'école de cirque Annie Fratellini (terrain familier pour un ancien du théâtre de rue!)

 C'est notre ami Prashanta Bhat (ci-dessous, présentant les invités françaises) qui nous a entraîné là-bas. Il est architecte paysagiste à Bangalore, et c'est chez lui que Françoise et moi résidons actuellement (merci Prashanta!)

 

Petite soirée sur la terrasse de l'Alliance pour conclure!

Bengaluru...

Non, on ne médite pas dans les rues de Bengaluru (Bangalore)... ou plutôt on ne médite plus... on "lap-tope" à tout va!

Il faut dire que...

OUVERT LA NUIT sur France Inter

Rencontre avec Patrice Favaro par Alexandre Héraud et Tania de Montaigne

• jeudi 24 novembre 22h/23h :

Rencontre avec Patrice Favaro, écrivain voyageur. Amoureux de l'Asie et de l'Inde en particulier, Patrice Favaro se nourrit de ses voyages. C'est là-bas qu'il trouve l'inspiration et le décor de la plupart de ses ouvrages.

 cliquer sur le logo pour podcaster l'émission

 

Patrice Favaro a publié un essai très remarqué sur la littérature de voyage destinée à la jeunesse en 2009: La littérature de voyage pour la jeunesse: les enfants de Xenomane (éd Thierry Magnier).

Mahout (mars 2010 - éd Thierry Magnier) fait découvrir au lecture l'Inde contemporaine à travers les aventures de Sid, jeune narrateur de 13 ans...

La grande légende de Rama et Sita - éd Rue du Monde, sept 2010.

Tina, Simon, Rachid et la politique la vraie, coécrit avec Philippe Godard, est paru en avril dernier chez Actes Sud.

 

Ce soir, dans sa chronique Gwenaëlle Abolivier nous fait entendre en exclusivité et grâce aux archives de Radio Canada, la voix de Jack Kerouac. Il était interviewé en 1959.

les vessies et les lanternes... encore

Liseuses... marché de dupes!

Jon Meacham éditeur chez Random House et à Newsweek : "Nous pensons que la nature du livre est en train de changer. La ligne de séparation entre les articles et les livres devient toujours plus ténue."

L'objectif du marché est de capter "l'argent dépensé pour l'achat de livres" et de le faire glisser sous-couvert d'avance technologique vers d'autres secteurs beaucoup plus lucratifs. Le "numérique du livre "brouille les pistes à cette fin. Ce n'est pas tant la numérisation d'ouvrages papier qui est en jeu, que la recherche, pour bien des acteurs économiques, de nouveaux supports permettant un effet de vase communicant vers des produits à très haute capacité de marges bénéficiaires. Ce que le livre papier ne parvient plus à réaliser, qu'on compare les taux de marge nette d'un éditeur papier (environ 2%) à celui par exemple des opérateurs téléphoniques (autour de 45%!) et l'on comprendra tout l'intérêt de la stratégie en cours.

Ces "prétendues nouvelles technologies": tablettes, liseuses, et autres pads ne sont en fait rien d autres que des ordinateurs basiques démunis de clavier réels et totalement dépendants d'un serveur distant qui gère les applications utilisées et les flux de chargement. Le marché du numérique nous avait habitué au consommateur captif... voilà venue désormais l'ére du consommateur esclave .

Le fait que des auteurs comme François Bon ou Marie Desplechin (écrivant des nouvelles pour Smartphone) se soient fait les chantres de cette "involution numérique" ne change rien à l'affaire... Il y a toujours eu des gens qui, pour se distinguer, n'ont pas hésité à scier la branche même sur laquelle ils se trouvaient assis.

les vessies et les lanternes... chapitre 5

Il y a une bonne quarantaine d'années. François Ruy-Vidal déclarait:

« Il n'y a pas d'art pour l'enfant, il y a de l'Art. Il n'y a pas de graphisme pour enfants, il y a le graphisme. Il n'y a pas de couleurs pour enfants, il y a les couleurs. Il n'y a pas de littérature pour enfants, il y a la littérature. En partant de ces quatre principes, on peut dire qu'un livre pour enfants est un bon livre quand il est un bon livre pour tout le monde. »

Oui, c'était autour de 1972, à la fin de la collaboration entre Harlin Quist et François Ruy-Vidal ... Quand on voit ce qui encombres les rayonnages de bien des librairies aujourd'hui on se dit qu'en matière de livres pour la jeunesse le fil de l'histoire ne suit pas toujours celui du progrès, non?