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livres aimés et auteurs amis - Page 2

  • Pour chasser la coquille...

    Écrire des romans, des nouvelles ou autres contes, pièces de théâtre ou encore documentaires, comme je le fais, c’est nécessairement faire usage d’un certain nombre d’outils comme le fait n’importe quel artisan. Se pencher par exemple sur la typographie ne représente pas qu’un intérêt de culture générale quand on écrit un texte qui est appelé à devenir un livre, c’est aussi un excellent moyen de s’interroger sur le matériau qu’est la langue écrite. Penser son texte sous sa forme typographique, explorer les règles qui régissent cet art délicat (auxquels nos traitements de textes empruntent abondamment), c’est aussi une manière d’affuter le sens de ce qu’on écrit et de l’inscrire dans la longue chaîne des hommes et femmes qui vous ont précédés sur le chemin des lettres, j’entends pas là : auteurs, typographes, imprimeurs, éditeurs, correcteurs et autres.

    Aussi, je ne peux que vous conseiller de glisser dans votre proche d’apprenti auteur ou d’écrivain confirmé, ce merveilleux petit bouquin : La typographie cent règles, qui marie si bien érudition et humour tout en fourmillant d'informations pratiques et de surprenants faits historiques. 

     

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  • Place du Marché aux éditions Le muscadier

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    Sortie ce 6 juin des trois premiers titres de la nouvelle collection jeunesse lancée par Eric Denniel. En octobre prochain la nouvelle rafale de bouquins comportera l'un des miens: Du sable entre tes doigts, un road book sur fond de crise des subprimes à Cleveland.

    Ce qu'en dit Livralire :

    Une collection originale de débats de société, qui veut, à travers des fictions, sensibiliser les jeunes à l'altérité, à la résistance et à l'injustice.

    Les critiques des trois premiers titre sont ici

     

  • Les enfants de Xénomane... en invitent d'autres

    Tous ceux qui se sont intéressés à mon essai "La littérature de voyage pour la Jeunesse ou les enfants de Xénomane" pourront consulter avec intérêt le mémoire de Master 1, Littérature jeunesse, Université du Maine, de Sandrine Mésrazos 

    QUAND L’ADO VA VOIR AILLEURS…

    Le pdf est à télécharger ici

    Je suis heureux que mon travail ait pu susciter cette étude de maîtrise et l'insipirer pour l'essentiel si j'en crois ce qu'écrit Sandrine Mésrazos

    Les ouvrages de références nous ont fait défaut. Ils sont trop peu à aborder, exclusivement, le motif voyageur dans les écrits pour la jeunesse. L’essentiel de nos constats furent donc aiguillés par l’ouvrage de Patrice Favaro, La littérature de voyage pour la jeunesse : les enfants de Xénomane2.



    J'y ai trouvé pour ma part beaucoup d'intérêt et notamment une critique que je fais mienne sur la littérature de voyage destinée à la jeunesse mais que l'on peut étendre plus généralement à une grande partie du corpus romanesque destiné aux lecteurs adolescents. Il s'agit de caractéristiques souvent fortement prégnantes qui font que pour moi ces ouvrages relèvent le plus souvent d'une "littérature appliquée" (dans le sens que l'on donne aux arts appliqués) plutôt que d'une complète, réelle et libre création littéraire. N'en déplaise à ceux qui voudraient nous faire prendre toute vessie pour une lumineuse lanterne et tout livre jeunesse pour autre chose qu'un simple produit le plus souvent formaté à l'attente du public. Des auteurs, des romans échappent à cette startégie commerciale, certes, mais ils ne sont pas aussi nombreux qu'on pourrait le croire. Et moins présents aujourd'hui sur les rayonnages des libraires et des bibliothèques qu'ils ne le furent hier.

    Certes les auteurs s’évertuent à nous emmener Ailleurs, à travers l’imaginaire du déplacement, de l’exotisme et de l’Altérité, mais ce déplacement ne reste «qu’une transition sur laquelle [ils] ne s’attardent pas, un bref effet de rideau de scène pour permettre, comme au théâtre, un changement de décor1. » Car nous l’avons constaté ce sont avant tout des romans destinés aux adolescents, c’est-à-dire qui appliquent des stratégies conventionnelles avérées, dans l’objectif de séduire leur public. Ils jouent la proximité narrative avec le jeune lecteur. Le «bavardage confidentiel » du narrateur est destiné à engager son affectivité. Enfin, la simplicité des personnages, des représentations et l’amusement sont fortement employés. Ce qui importe et va faire la spécificité de ces oeuvres, c’est que le voyage oblige à quitter son environnement familier. Ainsi, nous sommes en présence de héros-voyageurs qui s’éloignent du confort et de l’assurance du cocon familial, pour aller à l’aventure, découvrir le Monde. Le voyage amène vers un Ailleurs, vers l’inconnu. C’est une dimension plus symbolique que géographique, qui est exploitée par les auteurs de ces romans.


    notes 1 et 2 FAVARO Patrice, La littérature de voyage pour la jeunesse : les enfants de Xénomane, Thierry Magnier.

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    On peut lire ici un extrait de mon essai sur le site du SNUipp-FSU

  • Conseil de lecture

    Jean-Yves Loude, un écrivain  voyageur

    à lire ici sur MagLyon

     

    L’auteur lyonnais Jean-Yves Loude, 63 ans, est une espèce rare. Ethnologue, grand voyageur, auteur d’essais, de poèmes et de romans, il écrit aussi pour la jeunesse. Cet homme passionné, qui trempe sa plume dans la culture des pays qu’il habite et qui l’habitent, vient de publier "Pépites Brésiliennes” chez Actes Sud. Par Gautier Guigon

     

    2690_713366.jpgMa dernière lecture en date, à découvrir vraiment cette enquête sur la part manquante de l'histoire parce que cachée, méprisée, reléguée: la part africaine de l'histoire brésilienne


  • Les conseils d'Oncle Oscar

    "Rumeur persistante, largement répandue par les journalistes, que le devoir de l'artiste est de plaire au public. Le but de l'art n'est pas plus de donner du plaisir que de la souffrance. Le but de l'art est d'être de l'art."

    Oscar Wilde, 1895 dans la «St James Gazette»


     

    Oscar Wilde: «Un artiste n'est pas le laquais du public»


    On a découvert des conseils d'Oscar Wilde à un jeune écrivain

  • Princesse Laque... un album épuisé mais toujours très présent

    Mon album Princesse Laque, illustré par Françoise Malaval a beau être épuisé depuis pas mal de temps, il reste toujours d'une brûlante actualité et le nombre d'opérations qui se font encore autour reste considérable. On continue donc à en parler et à le conseiller... même si on ne peut  désormais le trouver qu'en bibliothèque ou en occasion ou encore dans les librairies mais uniquement dans ses traductions arabe, coréenne, catalane ou castillane.

    Ayant récupéré l'intégralité de nos droits, nous en profitons pour lancer à tout éditeur éventuellement intéressé cet appel pour une  réédition!

    Aujourd'hui, c'est la librairie La Pause Voyages qui le recommande.

    La Birmanie, enfin sur la route de la Démocratie...

    Après un long combat pour la liberté de son pays, la Birmanie (dont vingt ans en résidence surveillée!),  Aung San Suu Kyi vient de remporter un siège de député aux élections législatives partielles. Une victoire belle et historique, qui met enfin la Birmanie sur la route de la Démocratie...

    Pour comprendre à quel point cette avancée est historique dans ce pays couvert d'une dictature militaire depuis tant d'années, nous vous proposons de lire l'ouvrage de Ma Thanegi, Birmanie, voyage intérieur. Longtemps engagée aux côtés de Aung San Suu Kyi, elle nous emmène dans son pèlerinage en bus, à travers les routes du Myanmar.

    Et pour expliquer la répression du régime de ce pays aux enfants, Princesse Laque raconte l'histoire d'une jeune fille qui ose décorer des objets en laque destinés au roi d'un seul thème: la souffrance du peuple. Un album touchant sur la liberté d'expression,signé Patrice Favaro et magnifiquement illustré par Françoise Malaval. Une coédition Amnesty International et Syros.

     

  • Revue de Presse

    Une parenthèse dans l'actualité politique.

    Début mars, je participais pour la seconde fois à l'édition 2012 du Prix Littéraire des Collégiens de Haute-Savoie.

    Les élèves du Collège René Lond d'Alby sur Chéran (Haute-Savoie) rencontrent Patrice Favaro

    Le 09/03/2012

    Mardi 6 mars, dans le cadre de leur participation au Prix Littéraire des Collégiens, les élèves de 4e1 ont rencontré Patrice Favaro, auteur du roman Mahout . Cet écrivain voyageur, "citoyen du monde", qui s'est rendu 18 fois en Inde, collecte dans ses "fabriques"  informations, extraits de musique et photographies de ses voyages et restitue ses expériences dans ses romans. Il nous a raconté sa première rencontre avec les éléphants à New Delhi :

    " C'était il y a 20 ans, dans la brume, il faisait encore nuit. Deux éléphants sont sortis du brouillard. J'avais l'impression de rêver, c'était merveilleux. Les 2 mahouts étaient habillés comme des mendiants, c'était curieux... Les éléphants portaient des panneaux publicitaires : ça m'a fait un choc, cette distance entre le rêve et la réalité"

    Patrice Favaro a abordé son travail d'écriture avec beaucoup de simplicité. Riche de ses voyages,  de rencontres multiples,  il a encouragé les élèves à se confronter avec la littérature qui vient d'ailleurs. Selon lui, le roman est un moyen de découvrir le monde, on en sort grandi. Une vision de la littérature partagée par Madame Bernard et la documentaliste, qui vous incitent à emprunter Mahout au CDI.

    Les élèves ont réalisé un entretien à cette occasion .

    L'interview de Patrice Favaro

    Avez-vous toujours été écrivain?

    - J'ai toujours eu envie d'écrire. D'abord, j'ai écrit des articles, puis des pièces de théâtre, et enfin des romans. J'ai commencé à écrire des romans quand j'ai commencé à voyager...

    Voyagez-vous beaucoup?

    - Je voyage beaucoup mais je vais souvent aux mêmes endroits. Je n'aime pas circuler mais j'aime être ailleurs. Rester dans la même ville, me balader, rencontrer des gens... J'ai du faire 18 voyages en Inde. Quand on revient quelque part, on comprend mieux les choses.

    Quand écrivez-vous?

    Sur place, je prends des notes. Je commence à écrire au calme, à la maison. J'habite en montagne, en altitude. J'écris le matin, mais mes histoires me viennent plutôt le soir. On rêve plutôt le soir...

    Comment avez-vous trouvé le nom des personnages, dans Mahout?

    Sid, c'est Siddhartha, un personnage qui ignorait la souffrance. Priya, c'est le nom d'une actrice indienne un peu sexy, qui joue toujours la séducrice, la vamp...


    Qu'est-ce qu'on fait des éléphants dangereux?

    Un éléphant coûte cher et rapporte en même temps beaucoup d'argent. Quand un éléphant est violent, on continue à le faire travailler pour le rentabiliser. Parfois, on le met dans un camp de réhabilitation pour le calmer...

    Comment avez-vous eu l'idée de créer un personnage muet?

    J'écris pour mon plaisir; le travail de recherche et de réécriture, j'aime bien. Un jour, Gilles Deleuze a dit, dans son Abécédaire, "quand on écrit, on devrait donner une voix à ceux qui n'en n'ont pas" A ceux qui ne peuvent s'exprimer, aux enfants, aux opprimés, aux animaux...

    Etes-vous toujours inspiré?

    Je peux laisser mon texte pendant plusieurs semaines pour le mettre à distance. Parfois, ça coince, il faut accepter...

    Vous mettez combien de temps à écrire?

    9 - 10 mois pour Mahout, mais la première fois que j'ai rencontré des éléphants, c'était il y a 20 ans! J'écris pour être lu; je n'ai jamais écrit de journal intime.

    C'est dur de trouver un éditeur?

    Trouver un éditeur peut être difficile, mais pas pour moi. J'ai envoyé mon premier roman à 3 éditeurs différents, j'ai eu un coup de téléphone quelques jours plus tard. Puis, un deuxième. J'ai eu cette chance là.
     
    Je tiens ici à remercier et leurs professeurs pour leur formidable accueil, la déco du CDI était vraiment exceptionnelle et je suis raprti avec un élephany cadeau!

    Réussissez-vous à vivre de l'écriture?

    En France, on touche peu d'argent sur les livres vendus, un an après la vente. Les droits d'auteur ne me permettent donc pas de vivre. Je vis de ce qui entoure le travail d'écrivain, des rencontres avec les élèves, des ateliers d'écriture. Et puis, de temps en temps, je fais un chantier. J'aime les choses manuelles.

    Vous savez, le roman reste un moyen de découvrir le monde extraordinaire! Si vous voulez découvrir l'Inde, vous pouvez lire des livres écrits par des auteurs indiens. Le roman est une porte qui s'ouvre, on en sort plus tolérant, enrichi, et on découvre quelles sont, dans la vie, les choses essentielles...
     
    Je tiens à remercier ici tous ces élèves et les professeurs concernés pour leur formidable accueil, la déco du CDI était vraiment fantastique et je suis reparti avec un superbe élephant cadeau réalisés par deux élèves et qui trône désormais dans mon bureau! Merci encore.
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    De son côté, l'excellent site Bouqu'en stock en date du 2 avril 2012 chronique lui aussi ce même roman Mahout.

    Ce livre nous transporte au cœur de l’Inde. Pauvre et muet, le jeune Sid est vendu comme cornac à Ashraf, le patron cupide et tyrannique d’un lieu sordide où il exploite des éléphants. L’adolescent doit  s’occuper notamment d’un grand éléphant mâle nommé Trishur. Lorsque celui-ci brise violemment ses chaînes sur le tournage d’un spot publicitaire, le jeune mahout est contraint de s’enfuir pour échapper à la colère de son patron. Commence alors pour lui une nouvelle vie dans un camp de protection et de sauvegarde des éléphants. Ce roman d’aventures dénonce les conditions de vie épouvantables des éléphants et de leur mahout. Le personnage de Sid est plein de bon sens, de sensibilité et d’humanité. Ce roman nous fait découvrir l’Inde actuelle entre tradition et modernité. Patrice Favaro, grand connaisseur de ce pays, a réussi là une livre plein d’actions et d’émotions


  • Salon du Livre de Paris

     Toujours le même plaisir à retrouver l'ami Jean-Yves Loude pour un débat autour de la littérature de voyage pour la jeunesse dimanche dernier au salon du Livre de Paris. Jean-Yves présentait son beau livre Les poissons viennent de la forêt, était également présente l'auteure Amandine Penna.

     

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