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  • Lundi, c'est poésie!

    Terres violentées

    Rêves abandonnés

    Voici venu le monde nouveau

    Nos âmes départies

    Que sommes-nous devenus ?

    Homo ex machina…

    Désormais, on le sait

    L’homme descend de la machine.

     

    P.F., août 2014

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    Bangkok. Photo P.F.

  • Revue de presse

    Petit rappel de ce qu'on en dit:

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    Sophie Pilaire sur le site Ricochet:

    A hauteur d'enfant, le récit est fort mais pas innocent et on sent que le narrateur a perdu une bonne partie des illusions de son âge. La fin, pleine d'espoir solidaire, laisse peut-être présager un avenir plus doux, construit par et pour des jeunes citoyens comme Jordan, justement. En attendant, Du sable entre tes doigts, didactique sans jamais le montrer, reste le roman junior le plus abouti sur ce dramatique sujet. A lire d'urgence !

    lire la chronique ici

     

    Les libraires de Croquelinttes sur le site Citrouille

    En une centaine de pages, on partage les misères de Jordan, on comprend ses déceptions, on s’attache à ses espoirs. Haletant, jamais larmoyant, en plus d’être un roman à conseiller, Du sable entre tes doigts est un outil de compréhension du monde contemporain.

    l'article en entier ici

     

    Le blog Petites lectures entre amis

    Un récit formateur qui montre l’humanité oubliée et insultée par une économie capitaliste libérale sans pitié. Un roman qui ne peut qu’inspirer compassion, sympathie et esprit de solidarité.

    l'article en entier ici

     

    Et enfin, last but not least: Austin tout va bien

    Je suis entrée dans l'histoire dès la première page. C'est très rare dans mon cas. Les premières émotions sont elles aussi venues très vite ainsi que la sensation de connaitre les protagonistes, comme des personnages d'une série dont j'aurais vu plein d'épisodes. Je vivais leur galère, j'étais à leurs côtés. Je sentais leur peur, leur confusion, leur rage, leurs émotions. Bravo à l'auteur, je ne suis pas si facile à « embarquer » !

     

    l'article en entier ici

  • Suite au post précédent

    Suite à ce que j'ai écrit hier sur ce même blog, Sylvie, une bibliothécaire de la région parisienne m'écrit ceci:

    Dommage car moi c'est aussi ce que j'ai trouvé intéressant, le livre plus ces planches magnifiques qui accompagnent à merveille cet album en proposant une autre lecture. . Je suis bibliothécaire et nous avons décidé de le prêter justement avec ces planches et Oui on compte au retour et alors ! C'est pas sorcier ( on a généré un message au retour ) et cela ne prend pas beaucoup de temps. Un peu de courage mes chères collègues:-)

     

    Sylvie n'en manque pas et elle donne des preuves à l'appui!

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    Bravo et mille fois merci. C'est du bonheur de savoir cet album en de si bonnes mains de bibliothécaire!

  • Les plus courageux?

    J’entends souvent dire : « Ces éditeurs jeunesse, ça manque de courage ! »… Mais, force est de constater que ce sont les lecteurs acheteurs qui parfois manquent d’intrépidité ! Comment voulez-vous qu’un éditeur ne finisse pas par se montrer frileux si chaque fois qu’il publie une œuvre au format, au contenu, au propos, inattendus et non formatés, un minimum de curiosité ne se rencontre pas chez ceux qui entrent dans une librairie, tout comme chez certains médiateurs, il faut bien l’avouer aussi. Ne parlons pas des journalistes… ils ne sont toujours pas au courant qu’il existe une littérature pour la jeunesse.

    L’album que j’ai cosigné avec Françoise Malaval aux éditions Vents d’Ailleurs souffre de ce genre de constat. Et plus encore de la force des habitudes. Une association de bibliothécaires parisiens l’a refusé sous prétexte qu’il est composé d’un ensemble incluant un livret et 9 planches illustrées individuelles qui assemblées forment une seule et même image englobant toute l’histoire… et que « vous comprenez, s’il faut vérifier à chaque prêt… que tout y est ! » Ben, c’est qui, là, qui manque de courage ?

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    dossier de présentations de l'album par le CRILJ ici (pdf)

  • Table ronde Etonnants Voyageurs

    Ci-dessous le lien pour écouter mon duo avec Jean-Yves Loude lors du dernier festival  Étonnants Voyageurs avec Christelle Capo-Chichi. On parle de voyages et de livre... ça vous étonne?
     

     
     

    Voyages au-delà du par-delà - Jean-Yves Loude, Patrice Favaro by Étonnants Voyageurs on Mixcloud

     
  • Et toujours... et plus que jamais!

    L'excellente chronique d'Alexe avec son coup de cœur qui va droit au mien!

     

  • Sélection Prix Tapage 2015

    "Du sable entre tes doigts" fait donc partie des 6 romans retenus pour le prix Tapage!

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    Présentation:

    Saurez-vous résister à l’appel d’Elon, Molly ou Jules, les héros des romans du prix Tapage ? Laissez-vous embarquer dans des lectures qui vous feront frémir, rire, pleurer, vibrer…

    Le principe du prix est simple : tous les adolescents dès 13ans peuvent y participer. Chacun lit suivant son appétit ce dont il a envie parmi les sept romans tapageurs et peut partager son avis quel qu’il soit lors de séances d’échanges. A la fin de l’année, tous les jurés votent pour le livre qui sera élu prix Tapage de l’année !

    Renseignements et inscriptions à la Bibliothèque ou par mail à :
     

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  • Citation

    Entendu sur France Culture

     

    Le metteur en scène Declan Donnellan dire: "L’imagination, c’est ce qui nous est donné non pas pour inventer des autres mondes mais pour explorer le réel."

    France Culture Emission La Grande traversée 17 juillet

     

    "Looking for William Shakespeare" ACTE IV : On stage

     

    Une bonne introduction au débat auquel je participerai en octobre prochain dans le cadre de Lire en Poche à Gradignan: Quand le quotidien est le cadre de la fiction.

  • Regards croisés: Pavloff et Favaro

    Grand écart

    Une île. Nous habitons chacun une île des hauts, accrochée aux
    montagnes des Alpes du Sud. Nous avons décidé d’y vivre – un choix –,
    entourés par un océan d’hiver six mois par an. La neige : notre tour
    d’ivoire. Les écrivains vivent dans une tour d’ivoire, c’est bien connu. Les
    clichés ont la vie dure, peut-être parce qu’ils ne sont pas entièrement
    innocents. Tout hiver a une fin, le printemps arrive ici comme un coup
    d’épaule : il bouscule, force au mouvement. On s’ébroue, on sort de son
    refuge pour croiser vers d’autres continents, vagabonder en terres
    lointaines. Parfois, c’est un simple cabotage qui suffit à étancher la soif
    d’ailleurs : une brève traversée et l’on s’amarre à quai chez un ami.
    Un dimanche. Ciel bleu, brise légère, le verger bourdonne. Ici, la vie
    galope dès le premier dégel, elle n’a pas une minute à perdre. Sous les
    pommiers moussus, les cerisiers, une table et deux chaises posées sans
    cérémonie. L’heure méridienne. Entre nous : ce qui reste du repas et une
    bouteille – du blanc ; pour accompagner un banon, jamais de rouge – , elle
    est encore à moitié pleine, déjà à moitié vide.
    – La dernière fois qu’on s’est vus ?
    – Une décennie ?
    – Au moins.
    Des choses à se dire. Beaucoup. Les voyages et leurs sillages : les
    pages qu’on a chacun laissées derrière soi. Celles qu’on attend de voir
    paraître, aussi. Après un long moment, une pause. On s’accorde une
    respiration, comme en musique. On laisse un blanc pareil à une feuille
    vierge – décidément, on y revient toujours. Les pensées s’y engouffrent,
    être ici et ailleurs à la fois, on tire sur le fil et la pelote se déroule, le genre
    de soliloque qui nous est naturel, qui ne s’arrête jamais en vérité…

     

    La suite à télécharger ici dans le numéro 41 de Dazibao

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  • Des mots amis d'ami

    Titre : La vérité crue

    Auteur Patrice Favaro

    Editeur : Editions Thierry Magnier

    Année de parution : 2014

    Prix : 9

     

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    Très beau récit. Poignant. Émouvant. Et qui tient bien en main. La différence. Les différences. C’est le fil rouge de ce livre. Du berger qui veut tuer du loup à l’ado qui veut sauver les animaux, de la jeune fille qui cherche à sauver sa peau à la maman ou au papa qui sauvent la leur en se séparant après la mort du fils Respect. Tout est dit avec légèreté, vitalité.

     

    Il est heureux je crois, simplement heureux d’être vivant.

     

    On pourrait en citer d’autres de phrases qui tiennent en bouche comme en mémoire dans ce récit où les deux ados fuguent ensemble sans savoir trop où, où le papa perdu les récupère et se sauve avec eux, dans le sens Christique (l’ado Raphaël s’autoprénomme Jésus).

     

    Oui, un livre qui a été primé en Suisse et bon sang mais c’est bien sûr.

     

    Patrick Joquel

     

     Vous pouvez découvrir le travail d'écriture de Patrick Joquel sur son site ici