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Indignations - Page 2

  • Lexica-libre suite

    Après la proposition de nouvelle expression concernant "se jeter dans la gueule de la fille du loup", je propose également une modification orthographique. Écrivons ainsi ce que le dictionnaire définit comme : douleur morale brusque et profonde, accablement.

     

    Conster-nation

  • Lexica...libre

    Je propose une modification au dictionnaire des expressions de la langue française. On devra dire désormais:

    Aller se fourrer dans la gueule de la fille du loup!

  • Ce n'est plus de l'inquiétude, c'est du désarroi.

     

    Les associations et sociétés d'auteurs du Conseil Permanent des Écrivains s'inquiètent de l'accumulation de décisions, rapports et réformes qui viennent depuis quelque temps fragiliser les principes du droit d'auteur et la situation sociale, fiscale et économique des auteurs. Or, sans auteurs justement rémunérés et légitimement défendus, il ne peut pas exister de création éditoriale de qualité, libre et diversifiée.

     


    Le CPE souhaite aujourd'hui alerter le Gouvernement et les parlementaires, l'ensemble des acteurs et partenaires de la chaîne du livre, les journalistes et plus largement l'opinion publique, sur les risques suivants :

     


    - Une incertitude grandissante sur les revenus des auteurs tant pour l'imprimé (taux de rémunération inférieur à 10% pour 60% des auteurs, diminution du montant moyen des à-valoir...) que pour le numérique (diminution de l'assiette de rémunération sans minimum garanti, dissolution des revenus dans le cadre de ventes par bouquets, d'abonnements ou de recettes indirectes...).
    - Une réforme du régime social des auteurs qui soulève de nombreuses interrogations.
    - Une augmentation considérable des cotisations pour la majorité des auteurs, qui génère des inquiétudes quant à l'ouverture de droits (cotisation vieillesse, cotisation retraite complémentaire, cotisation formation continue...).
    - Une hausse injustifiée de la TVA sur les revenus de droits d'auteur (de 5,5% à 10% en moins de deux ans), alors que la TVA sur le livre a baissé et sans qu'il y ait eu de revalorisation de la part TVA des droits d'auteur couvrant les frais professionnels.
    - Une fin de non-recevoir pour le retour à une franchise fiscale censéee couvrir l'ensemble des frais professionnels, comme c'est le cas pour de nombreuses professions artistiques.
    - Une possible remise en cause du droit d'auteur au niveau européen.
    - Un climat inquiétant pour la liberté de création dans certains secteurs.

     

     

     


    Le CPE souhaite que toutes ces questions soient entendues et fera ses propositions lors de la conférence de presse du 18 mars 2014.

     

     

     

    ADAGP, ATLF, Charte des auteurs et illustrateurs jeunesse, Cose Calcre, EAT, Maison de Poésie,
    Pen Club de France, SACD, SAIF, SCAM, SELF, SGDL, SNAC, Union des poètes & Cie, UNPI, UPP.

  • La fin d'une vie d'auteur?

    A lire, l’article de The Observer sur la situation dramatique d'une majorité d’auteurs anglo-saxons. Quand on sait que ce qui se passe là-bas ne tarde pas à se passer ici... le voilà le miracle de l’ultra-libéralisme en matière éditoriale: un saut dans le passé le plus noir!

     

    From bestseller to bust: is this the end of an author's life?

    The credit crunch and the internet are making writing as a career harder than it has been for a generation. Robert McCrum talks to award-winning authors who are struggling to make ends meet
     
     
    extrait:
    After a period of prosperity and tranquillity for British fiction that ran for about a generation (circa 1980 to 2007), writers are now being confronted with the hardship of literary artists through the ages. (It was said of Grub Street's 18th-century residents that "They knew luxury, and they knew beggary, but they never knew comfort.") Thomson, reviewing his situation and hoping, like Mr Micawber, that something turns up, says: "I don't buy anything. No clothes, no luxuries, nothing. I have no private income, no rich wife, no inheritance, no pension. I have nothing to look forward to. There's no safety net at all." He, and many others, are having to face up to unprecedented questions about their survival as writers.

  • La gueule ouverte

    Je relaie la note de Maire-Monique Robin sur la dictature des semenciers.

    La Colombie a signé un « accord de libre échange » avec les États Unis qui est récemment entré en vigueur. Cet accord contient une clause qui oblige les paysans à cultiver des « semences certifiées », c’est-à-dire produites par les « sélectionneurs » comme … Monsanto ou Syngenta.

    Pour remplir cette « clause », l’Institut agroalimentaire colombien a publié un texte – la résolution 970- qui menace d’amendes et de poursuites judiciaires tout paysan qui continuerait de faire ce qu’il a toujours fait : garder  une partie de sa récolte pour ensemencer ses champs.

    Depuis le 19 août, des dizaines de milliers de Colombiens – paysans, étudiants, mineurs, chauffeurs routiers, médecins- se sont lancés dans les rues pour dénoncer cette violation d’un droit humain fondamental : celui de se nourrir soi-même.

    De violents affrontements ont eu lieu à Bogota, où le président Santos a déclaré le couvre-feu et mobilisé 50 000 membres des forces armées et de la police militaire pour « mater les vandales » et défendre la loi d’airain imposée par Monsanto et consorts.

     

    pour lire l'article en entier c'est ici.

     

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  • L'habit ne fait pas le philosophe...

    Une nouvelle fois, voilà donc à l’œuvre cette frénésie destructrice que j’ai qualifiée dans d’autres posts par « Qu’ils crèvent les auteurs... ». Elle se manifeste ici chez quelqu’un appelant à la disparition pure et simple du droit d’auteur et en invitant tout écrivain à se trouver un mécène. Sans doute est-ce là la tirade d’un frustré, aigri par le peu de poids de ses écrits dans la galaxie Gutenberg, mais elle n'en relève pas moins d'une volonté tenace à balayer ce droit qui gène tant un marché ultralibéral de plus en plus esclavagiste. En tout cas, difficile de trouver plus stupides et « réactionnaires » que les arguments de ce "penseur" , vous pourrez les juger vous-même en visitant le lien ci-dessous.

     

    ActuaLitté publie de l’autoqualifié philosophe P. Ghrenassia :

    RIP droit d’auteur : « La solution “naturelle” serait un retour au mécénat ».

     

    On pourra lire avec plaisir la réponse cinglante et étayée que lui fait la blogueuse Cibylline. Enterré, le philosophe... de comptoir.

    Pourquoi éduquer quand on peut supprimer ? (à lire ici)

  • Avertising

    Ce pourrait être une version thaïe des premières pages de mon roman La vérité crue...

    ... mais c'est une pub diffusée durant le festival végétarien de Phuket! Ah oui, ce qu'indique le panneau bleu sur la droite ? Abattoir.

  • Animaux d'élevages maltraités

    Animaux d'élevages maltraités : nos images censurées, où est la liberté d'information ?

    Avatar de Johanne Mielcarek

    Par 
    Association L214

  • La vérité crue... n'est pas toujours bonne à dire?

    Ce qu'en pense une jeune documentaliste sur son bloc note Web à lire dans l'intégralité ici.

     

    "Un roman que j'ai beaucoup aimé lire. Les thématiques sont assez originales : le handicap de Jésus y est abordé de manière assez fine pour permettre une réflexion assez fine du lecteur sur ce que seraient ses propres réactions. Quant à la protection animale, j'ai pu lire dans certaines critiques que ça avait un côté Brigitte Bardot, mais je n'y ai rien trouvé de particulièrement outrancier... "


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    J'ai déjà évoqué ici (dans mon post A table!) les réactions hostiles, méprisantes ou les mises à l'écart de mon roman pour la jeunesse intitulé La vérité crue dont le tort, aux yeux de certains adultes, est d'avoir un jeune héros végétarien.Je profite de l'occasion pour rappeler ici un vieil adage... quand on veut tuer son chien, on l'accuse de la rage. Il semble qu'en France (c'est en effet particulier à ce pays qui voit ressurgir peu à peu ses vieux démons au point que j'ai de plus en plus l'impression d'habiter en fachotrie ), un bouquin pour la jeunesse dont le héros est végétarien semble relever du dernier tabou aux yeux de certains. Le sentence tombe inévitablement... c'est du Brigitte Bardot. BB est l'épouvantail (facho aussi) que ces "bons penseurs"  sortent à tout coup pour se donner bonne conscience et, justement, étouffer les relents de mauvaise conscience qui remontent parfois de leurs assiettes.

    Je n'irai pas jusqu'à parler de végéphobie comme d'autres le font (voir ci-dessous), mais il est évident que quelque chose de cet ordre se manifeste dans la société française toute confite de son arrogance gastronomique. Pour avoir écrit La vérité crue, je peux témoigner de l'ostracisme dont le végétarisme est victime en France. La mafia de la viande n'y est sans doute pas étrangère: je reparlerai un de ces jours des livres illustrés qu'elle distribue largement dans les écoles où l'on voit un petit ours ne bien grandir que parce qu'il mange... du boeuf (sic).

    On lira ce qui suit (dont je ne partage pas forcément tous les points) pour se forger une opinion en la matière.

     

    « Végéphobie » : quand les végétariens se sentent discriminés

     

     

    La Veggie Pride, c’est votre voix pour les animaux!

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    Le Manifeste de la Veggie Pride

     

    Ophélie Gimbert présente

    Végéphobie à la française !

     

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    Respect of the rights of vegans and vegetarians

     

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