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  • Résidence en Valdonnez

    Pour la douzième édition de l'opération Passe-pierre, la Fédération des foyers ruraux de Lozère s'est associée avec les trois foyers ruraux du Valdonnez (Lanuéjols, Langlade-Brenoux et Saint-Étienne-du-Valdonnez).

    Dix-sept enfants du Valdonnez, de 8 à 14 ans, ont travaillé cette semaine, avec l'auteur de littérature jeunesse Patrice Favaro et l'illustratrice Françoise Malaval, à l'écriture d'un livre. Ils se sont imprégnés de l'histoire, de la géographie et des légendes locales pour créer de toutes pièces un texte et des illustrations qui seront publiés dans la collection 'On dirait que...' (création d'un ouvrage imaginaire sur le patrimoine local).

    Dans ce cadre, l'auteur qui a beaucoup voyagé a également proposé deux soirées rencontres avec le grand public, avec conférence et projection, afin de présenter son travail d'écrivain voyageur. Une soirée à Saint-Étienne-du-Valdonnez avec 'Dans les rues de l'Inde. L'autre s'est tenu à Lanuéjols autour de 'Voyages de rêve... ou voyages rêvés.

     

    Matinée de visite du patrimoine architectural, ici le mausolée romain de Lanuéjols, avec l'animatrice patrimoine Nelly Laffont.

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    La mise en route de l'atelier écriture et illustration.

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    Initiation à la mise en page d'un album

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    Travail d'illustration

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    Rendez-vous le 22 juin pour la sortie de la publication issue de cette passionnante semaine d'atelier.

     

    Un immense merci à Marie Huguet et Sylvie de la Fédération des Foyers ruraux de Lozère, Jean-Pierre et Josette, Monique, Mélanie et Camille et bien d'autres!

  • Princesse Laque... un album épuisé mais toujours très présent

    Mon album Princesse Laque, illustré par Françoise Malaval a beau être épuisé depuis pas mal de temps, il reste toujours d'une brûlante actualité et le nombre d'opérations qui se font encore autour reste considérable. On continue donc à en parler et à le conseiller... même si on ne peut  désormais le trouver qu'en bibliothèque ou en occasion ou encore dans les librairies mais uniquement dans ses traductions arabe, coréenne, catalane ou castillane.

    Ayant récupéré l'intégralité de nos droits, nous en profitons pour lancer à tout éditeur éventuellement intéressé cet appel pour une  réédition!

    Aujourd'hui, c'est la librairie La Pause Voyages qui le recommande.

    La Birmanie, enfin sur la route de la Démocratie...

    Après un long combat pour la liberté de son pays, la Birmanie (dont vingt ans en résidence surveillée!),  Aung San Suu Kyi vient de remporter un siège de député aux élections législatives partielles. Une victoire belle et historique, qui met enfin la Birmanie sur la route de la Démocratie...

    Pour comprendre à quel point cette avancée est historique dans ce pays couvert d'une dictature militaire depuis tant d'années, nous vous proposons de lire l'ouvrage de Ma Thanegi, Birmanie, voyage intérieur. Longtemps engagée aux côtés de Aung San Suu Kyi, elle nous emmène dans son pèlerinage en bus, à travers les routes du Myanmar.

    Et pour expliquer la répression du régime de ce pays aux enfants, Princesse Laque raconte l'histoire d'une jeune fille qui ose décorer des objets en laque destinés au roi d'un seul thème: la souffrance du peuple. Un album touchant sur la liberté d'expression,signé Patrice Favaro et magnifiquement illustré par Françoise Malaval. Une coédition Amnesty International et Syros.

     

  • Revue de Presse

    Une parenthèse dans l'actualité politique.

    Début mars, je participais pour la seconde fois à l'édition 2012 du Prix Littéraire des Collégiens de Haute-Savoie.

    Les élèves du Collège René Lond d'Alby sur Chéran (Haute-Savoie) rencontrent Patrice Favaro

    Le 09/03/2012

    Mardi 6 mars, dans le cadre de leur participation au Prix Littéraire des Collégiens, les élèves de 4e1 ont rencontré Patrice Favaro, auteur du roman Mahout . Cet écrivain voyageur, "citoyen du monde", qui s'est rendu 18 fois en Inde, collecte dans ses "fabriques"  informations, extraits de musique et photographies de ses voyages et restitue ses expériences dans ses romans. Il nous a raconté sa première rencontre avec les éléphants à New Delhi :

    " C'était il y a 20 ans, dans la brume, il faisait encore nuit. Deux éléphants sont sortis du brouillard. J'avais l'impression de rêver, c'était merveilleux. Les 2 mahouts étaient habillés comme des mendiants, c'était curieux... Les éléphants portaient des panneaux publicitaires : ça m'a fait un choc, cette distance entre le rêve et la réalité"

    Patrice Favaro a abordé son travail d'écriture avec beaucoup de simplicité. Riche de ses voyages,  de rencontres multiples,  il a encouragé les élèves à se confronter avec la littérature qui vient d'ailleurs. Selon lui, le roman est un moyen de découvrir le monde, on en sort grandi. Une vision de la littérature partagée par Madame Bernard et la documentaliste, qui vous incitent à emprunter Mahout au CDI.

    Les élèves ont réalisé un entretien à cette occasion .

    L'interview de Patrice Favaro

    Avez-vous toujours été écrivain?

    - J'ai toujours eu envie d'écrire. D'abord, j'ai écrit des articles, puis des pièces de théâtre, et enfin des romans. J'ai commencé à écrire des romans quand j'ai commencé à voyager...

    Voyagez-vous beaucoup?

    - Je voyage beaucoup mais je vais souvent aux mêmes endroits. Je n'aime pas circuler mais j'aime être ailleurs. Rester dans la même ville, me balader, rencontrer des gens... J'ai du faire 18 voyages en Inde. Quand on revient quelque part, on comprend mieux les choses.

    Quand écrivez-vous?

    Sur place, je prends des notes. Je commence à écrire au calme, à la maison. J'habite en montagne, en altitude. J'écris le matin, mais mes histoires me viennent plutôt le soir. On rêve plutôt le soir...

    Comment avez-vous trouvé le nom des personnages, dans Mahout?

    Sid, c'est Siddhartha, un personnage qui ignorait la souffrance. Priya, c'est le nom d'une actrice indienne un peu sexy, qui joue toujours la séducrice, la vamp...


    Qu'est-ce qu'on fait des éléphants dangereux?

    Un éléphant coûte cher et rapporte en même temps beaucoup d'argent. Quand un éléphant est violent, on continue à le faire travailler pour le rentabiliser. Parfois, on le met dans un camp de réhabilitation pour le calmer...

    Comment avez-vous eu l'idée de créer un personnage muet?

    J'écris pour mon plaisir; le travail de recherche et de réécriture, j'aime bien. Un jour, Gilles Deleuze a dit, dans son Abécédaire, "quand on écrit, on devrait donner une voix à ceux qui n'en n'ont pas" A ceux qui ne peuvent s'exprimer, aux enfants, aux opprimés, aux animaux...

    Etes-vous toujours inspiré?

    Je peux laisser mon texte pendant plusieurs semaines pour le mettre à distance. Parfois, ça coince, il faut accepter...

    Vous mettez combien de temps à écrire?

    9 - 10 mois pour Mahout, mais la première fois que j'ai rencontré des éléphants, c'était il y a 20 ans! J'écris pour être lu; je n'ai jamais écrit de journal intime.

    C'est dur de trouver un éditeur?

    Trouver un éditeur peut être difficile, mais pas pour moi. J'ai envoyé mon premier roman à 3 éditeurs différents, j'ai eu un coup de téléphone quelques jours plus tard. Puis, un deuxième. J'ai eu cette chance là.
     
    Je tiens ici à remercier et leurs professeurs pour leur formidable accueil, la déco du CDI était vraiment exceptionnelle et je suis raprti avec un élephany cadeau!

    Réussissez-vous à vivre de l'écriture?

    En France, on touche peu d'argent sur les livres vendus, un an après la vente. Les droits d'auteur ne me permettent donc pas de vivre. Je vis de ce qui entoure le travail d'écrivain, des rencontres avec les élèves, des ateliers d'écriture. Et puis, de temps en temps, je fais un chantier. J'aime les choses manuelles.

    Vous savez, le roman reste un moyen de découvrir le monde extraordinaire! Si vous voulez découvrir l'Inde, vous pouvez lire des livres écrits par des auteurs indiens. Le roman est une porte qui s'ouvre, on en sort plus tolérant, enrichi, et on découvre quelles sont, dans la vie, les choses essentielles...
     
    Je tiens à remercier ici tous ces élèves et les professeurs concernés pour leur formidable accueil, la déco du CDI était vraiment fantastique et je suis reparti avec un superbe élephant cadeau réalisés par deux élèves et qui trône désormais dans mon bureau! Merci encore.
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    De son côté, l'excellent site Bouqu'en stock en date du 2 avril 2012 chronique lui aussi ce même roman Mahout.

    Ce livre nous transporte au cœur de l’Inde. Pauvre et muet, le jeune Sid est vendu comme cornac à Ashraf, le patron cupide et tyrannique d’un lieu sordide où il exploite des éléphants. L’adolescent doit  s’occuper notamment d’un grand éléphant mâle nommé Trishur. Lorsque celui-ci brise violemment ses chaînes sur le tournage d’un spot publicitaire, le jeune mahout est contraint de s’enfuir pour échapper à la colère de son patron. Commence alors pour lui une nouvelle vie dans un camp de protection et de sauvegarde des éléphants. Ce roman d’aventures dénonce les conditions de vie épouvantables des éléphants et de leur mahout. Le personnage de Sid est plein de bon sens, de sensibilité et d’humanité. Ce roman nous fait découvrir l’Inde actuelle entre tradition et modernité. Patrice Favaro, grand connaisseur de ce pays, a réussi là une livre plein d’actions et d’émotions


  • Qu'ils crèvent les auteurs: note de synthèse

    Je ne peux que conseiller la synthèse suivante sur la forfaiture que constitue la loi n° 2012-287 du 1er mars 2012  (passée à la sauvette en toute fin de session parlementaire)  « relative à l’exploitation numérique des livres indisponibles du XXe siècle ». Ce honteux coup fourré est dû à Frédéric Mittérand, ultime  coup de poignard dans le dos des auteurs avant (on espère!) qu'on ne l'éjecte définitivement du Ministère de la Culture qu'il aura eu tout loisir de transformer en celui de l'a-culture, il est vrai si chère à son mégalomane de président. 

    L’exploitation numérique des livres indisponibles :que reste-t-il du droit d’auteur ? par Franck Macrez, Maître de conférences,
    Centre d’études internationales de la propriété intellectuelle (CEIPI), Université de Strasbourg

    (le pdf se charge ici)

  • Deux journées à Malaucène

    Françoise Malaval et moi-même venons d'animer deux belles journées d'atelier de carnet de voyage imaginaire avec les enfants de l'école primaire à l'invitation d'Isabelle Chaval, du Centre de Loisirs, des enseignantes et de Grain de Lire.

    L'occasion de constater une fois de plus que la magie de la création par le livre et les rêves de voyage se conjuguent à merveille pour les enfants.

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    On peut retrouver les photos de ce passage vers l'Ailleurs des voyages imaginés sur le blog de Grain de Lire ici