Merci à Viviane et Jean-Yves pour cette découverte nommée "roulotte Django" !
Elle appartient à un gîte à découvrir sur www.lesroulottes.com
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Merci à Viviane et Jean-Yves pour cette découverte nommée "roulotte Django" !
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C'est à une véritable entreprise de démolition du droit d'auteur qu'on assiste depuis quelque temps sous couvert de numérisation. La raison? Le droit des auteurs sur leurs oeuvres gêne les tenants de l'hyper-libéralisme qui souhaiteraient traiter des livres comme de simples mouchoirs en papier. Aujourd'hui les démolisseurs n'avancent même plus masqués. Lars Christian Engström, programmeur informatique et homme politique suédois, vice président du Parti Pirate européeen nous dévoile le vrai visage de ces prétendus libertaires, qui ne sont en réalité que des hyper-consommateurs déguisés, dans un ouvrage dont ActuaLitté nous donne un aperçu (ici) traduit par Christian Engström et Rickard Falkvinge. L'objet est de ramener à 20 ans la propriété de l'auteur sur son oeuvre. Je reviendrai plus longuement là-dessus, mais voici quelques extraits qui démontrent ce que cette logique a de nocif et d'inique.
Un projet (il parle de livre, musique, film) doit s'autofinancer et dégager des bénéfices dans l'année ou les suivantes, autrement c'est un échec. La faible probabilité que le projet que vous avez financé se révèle indémodable et continue de générer des profits pendant des décennies est une chance pour l'investisseur, mais ça n'a pas sa place dans dans un projet de développement sérieux
Autrement dit: une oeuvre artistique doit se gérer comme des mouchoirs jetables disais-je... vite rentable, vite oubliée. Voilà la logique marchande en oeuvre. Pour cela, bien entendu il faut que la rotation soit rapide:
L'important c'est de se débarrasser des durées de protection actuelles d'une vie ou plus. Ces longues périodes sont clairement néfastes pour la société, puisqu'elles gardent la plupart de notre héritage culturel commun bloqué même longtemps après que la majorité des productions aient perdu toute valeur commerciale pour les ayants droits. C'est une perte sèche économiquement parlant, et un scandale culturellement parlant.
"Culturellement parlant", on a du mal à penser que Lars Christian Engström puisse avoir la moindre idée de ce que ce terme signifie!
Oui, amis auteurs et lecteurs nous avons du souci à nous faire avec ces gens-là! Des lobotomisés du "libre" marché qui entendent nous imposer leur loi. Résistance!
Un flash-back pour changer un peu d'air!
Une joyeuse émission sur France Inter où j'étais invité (toute la deuxième heure) par Alexandre Héraud et Tania de Montaigne le 24/11/2011