Un roman court et poignant qui se clôt sur une chute pleine d'espoir et qui pose un regard plein de justesse et de sensibilité sur un drame vécu par des milliers d'Américains. Ceci tout en expliquant avec une belle limpidité les causes de la crise, la corruption, les spéculations financières, etc., au gré d'une discussion qui est fort bien intégrée au texte. Un très bel outil qui s'insère dans une collection de fictions brodées autour de sujets économique, éthiques et sociaux se voulant un outil de compréhension du monde contemporain. [SDM]
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Les morts pour rien
À la mémoire de Rémi Fraisse.
À l'attention de monsieur Carcenac, président "socialiste" du Conseil général du Tarn. C'est aujourd'hui qu'on voudrait vous entendre dire: "Ce 11 novembre, les clairons commémoratifs résonnent pour de vrais "morts pour rien", ceux-là". Car voyez vous, contrairement à vos propos obscènes, ce qui est vraiment bête, c'est qu'il faille parfois mourir à cause d'idées qu'ont les gens comme vous...En 1914 tout comme aujourd’hui!
Thierry Carcenac, Président du Conseil général du Tarn à propos de la mort de Rémi Fraisse : « Mourir pour des idées, c’est une chose, mais c’est quand même relativement stupide et bête ».
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Princesses
Un extrait de texte inédit pour accompagner une projet d'album de Françoise sur les robes des petites filles indiennes qui n'a pas encore trouvé preneur à ce jour (avis aux éditeurs!)
LE FIL D’OR
Les petites filles indiennes rêvent de robes de princesse, de princesses à la peau blanche uniquement. Une véritable épidémie. Les robes à manches ballons et à volants vaporeux débordent des boutiques jusque dans les rues des villes et des villages. A Trichy, dans le Tamil Nad, le Palais de le Robe en compte plus de 8000. Fierté du propriétaire. Cendrillon s’y perdrait sans doute en cherchant quoi mettre pour aller au bal. Strass, pacotille, clinquant: ces robes tout en toc brillent de mille feux bien plus fascinants aux yeux des fillettes indiennes que les vrais fils d’or des saris que portent leurs mères.