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  • Sur le blog Les riches heures de Fantasia

    Extrait d'une excellente critique sur Du sable entre tes doigts (éditions Le muscadier):

    Le récit entre débrouille et indignation de la perte est particulièrement fort, peut-être du fait de sa hauteur d'enfant mais aussi de par sa limpidité : il faut écouter le vieux Peter résumer la crise des subprimes en une page. Il est court, on en voudrait plus tout en reconnaissant la puissance de sa concision. Nul besoin de postface documentaire, tout est dit en moins de cent pages, l'émotion frappante incluse. Si les réalités qu'il expose ne seront, souhaitons-le, pas à imiter, Du sable entre tes doigts reste lui à chaudement recommander.

     

    L'article à lire (et relire!) en entier est ici.

     

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  • Rappel des derniers titres... comme on dit aux infos


    Commençons tout d’abord par le livre que Françoise Malaval et moi attendions depuis si longtemps et qui est le fruit de plus de deux années de travail : La faim de l’ogre, aux éditions Vents d’ailleurs. Il s’agit d’une adaptation d’un conte de la tradition des Jatakas, dont le thème demeure plus que jamais contemporain : l’appétit du pouvoir et le manque de contrôle de ceux chez qui il se manifeste le plus. À la fois album et livre d’art, l’ouvrage se présente sous une forme tout à fait particulière et unique. Neuf planches individuelles qui, réunies, forment un seul et véritable tableau de grand format. Voici ce que dit Françoise à son sujet :

    9782364130197.jpg« C’est au cours de nos voyages en Thaïlande que j’ai décidé de me pencher plus particulièrement sur les nombreuses peintures murales qu’on trouve dans ce pays. L’étude de leurs spécificités a suscité un très vif intérêt chez l’illustratrice que je suis. Dans une majorité de cas, en effet, on se trouve face à une seule et unique image qui constitue le support narratif global de l’intégralité d’un conte. Toute l’histoire tient en une image ! Les épisodes principaux y sont figurés, mais pas forcément dans une suite logique et les divers moments du récit s’articulent selon une logique essentiellement esthétique, ce qui est très étonnant pour un esprit occidental. Autre découverte : si les personnages principaux sont figés dans une représentation immuable et conventionnelle, les figurants apparaissent souvent comme contemporains à l’artiste à qui on doit leur réalisation. Les décors sont également ceux dans lesquels il évolue lui-même. Ainsi différentes époques et lieux se côtoient et se mélangent étonnamment dans l’image. »

     

    Le second titre est un roman jeunesse illustré, il est également le fruit de nos voyages en Asie, mais cette fois au cœur du Kerala. Son titre : Ombres et Petite-Lumière aux éditions Belin, dans l’excellente collection Terres Insolites dirigée par François Beiger.

    9782701180977FS.gifAu cours d’un de nos nombreux séjours en Inde, nous avons eu l’immense chance de rencontrer la famille Pullavar, les derniers montreurs d’ombres du Kerala, une tradition sur le point de disparaître. À cette occasion, Françoise a eu le privilège d’être l’une des toutes premières femmes à pouvoir passer derrière la toile servant d’écran pour se tenir aux côtés des manipulateurs d’ombres. C’est de cette expérience unique que nous est venue l’idée de mêler à la fois le théâtre d’ombres et la condition des petites filles en ce pays. Ce voyage, au cœur d’un art ancestral qui doit faire face à la réalité contemporaine et aux changements de mentalités, est aussi l’occasion de porter un autre regard sur l’Inde. Aujourd’hui, l’un des enjeux majeurs de ce pays réside dans ce qui peut s’avérer être une confrontation entre tradition et modernité ou au contraire une synergie formidable pour le futur.

     

    Pour Le voyage au-delà du par-delà, aux éditions AEncrages, un éditeur-imprimeur de très beaux ouvrages de poésie contemporaine, c’est à une autre pérégrination que Françoise et moi invitons le lecteur puisqu’elle s’inscrit cette fois dans le registre des grands voyages imaginaires.

    Test-couverture.jpg« J’ai choisi de mettre mes pas dans les traces d’un grand voyageur du XIVe qui ne quitta guère en vérité sa chambre de lecture. Son périple jusqu’au-delà des Indes mystérieuses, il en trouva la matière dans les écrits et les cartes laissés par ceux qui se risquèrent réellement à franchir la ligne d’horizon. Il était donc naturel que je revisite à mon tour et de pareille façon les pages de celui dont on ne sait s’il fut Sir John de Mandeville venu d’Angleterre ou Jean de Bourgogne, dit Jehan à la barbe, apothicaire dans la bonne ville de Liège. À travers son arpentement des Merveilles du Monde, je me suis plu à relever et à mettre en mes propres mots ce qui éclaire aujourd’hui notre perception de l’Autre et de l’Ailleurs. L’écriture de ce texte et le travail de gravure de Françoise Malaval ont été réalisés dans le cadre d’une résidence d’écriture et d’illustration proposée par la Médiathèque départementale du Doubs et la Ville de L’Isle-sur-le-Doubs. »

     

     

    Enfin, dernier de la liste : Du sable entre tes doigts, aux éditions Le Muscadier, dans une toute nouvelle collection « Place du marché » qu’anime Eric Denniel, un libraire jeunesse qui se lance courageusement dans un projet éditorial qui propose aux jeunes lecteurs d’utiliser « leur temps de cerveau disponible » pour développer leur sens critique, avec une collection de nouvelles et romans émancipateurs et jubilatoires.

    51z0ROn8ZnL._.jpgDu sable entre tes doigts se propose d’apporter un témoignage au sujet de la crise des subprimes afin d’offrir aux jeunes lecteurs un regard susceptible de donner autant à comprendre qu’à les inciter à agir plus tard de façon citoyenne et concernée. Cleveland, 2011. Comme des dizaines de milliers d’Américains mis à la rue ou sur la route, les parents de Jordan se trouvent contraints de quitter leur maison faute de pouvoir faire face au crédit immobilier toxique qu’ils ont contracté auprès d’un agent véreux. Comment la crise se traduit-elle au quotidien pour ceux qu’elle frappe de plein fouet ? Cette crise dont on parle comme s’il s’agissait d’une maladie pour laquelle il n’existe pas de remède et à laquelle il va falloir s’habituer dans les années à venir. En quoi peut-elle balayer une famille comme les autres et bouleverser entièrement la vie d’un garçon de 12 ans ?

     

     

    Ces ouvrages sont des projets de cœur qu’il n’a pas toujours été facile de mener à bien dans le climat de frilosité éditoriale que nous connaissons aujourd’hui alors que les impératifs commerciaux prennent le pas sur l’originalité. C’est pourquoi nous tenons à remercier ici tout particulièrement ceux qui les ont rendus possibles : Yves Bourdais et Isabelle Moureaux de la Médiathèque départementale du Doubs, Roland Chopar et Simon Pasquier des éditions Aencrages, François Beiger et Nathalie Maitenaz aux éditions Belin ainsi que Jean-Yves Loude, ami et auteur parrain au sein de cette maison, Eric Denniel aux éditions Le Muscadier et Gilles Colleu et Jutta Hepke des éditions Vents d’Ailleurs.

  • Un débat qui laisse des traces

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    Des réactions au débat au Salon du livre de Paris, celles du blog 3étoiles (ici)


    "On continue avec une autre table ronde et Fred Ricou. Cette fois, il s’agit de la relation Grands auteurs / Petits éditeurs, avec Eric Denniel (directeur des éditions Le Muscadier) et Patrice Favaro (auteur jeunesse ), et Jean René (directeur des éditions Bulles de Savon) et Michel Piquemal (auteur jeunesse). D’abord j’ai découvert ces deux maisons, et ce que je retiens de cet échange, c’est précisément la relation au temps : temps de l’échange entre l’éditeur et l’auteur, temps de l’écriture, temps de maturation, temps de relecture et temps qui permet un lien de confiance entre ces différents acteurs du livre. Débat hyper intéressant, échange sympathique, super moment !"

  • Lexica-libre suite

    Après la proposition de nouvelle expression concernant "se jeter dans la gueule de la fille du loup", je propose également une modification orthographique. Écrivons ainsi ce que le dictionnaire définit comme : douleur morale brusque et profonde, accablement.

     

    Conster-nation

  • Lexica...libre

    Je propose une modification au dictionnaire des expressions de la langue française. On devra dire désormais:

    Aller se fourrer dans la gueule de la fille du loup!

  • Tina Simon Rachid sur LCP


    La Cité du Livre : Serge Portelli, magistrat... par LCP

     

    Sur LCP à la 11e minutes: Chronique d’Aurélie Marcireau : Tina, Simon, Rachid et la politique la vraie ! de Patrice Favaro et Philippe Godard (ed Actes sud Junior), le reste n'est pas mal non plus!

  • Un livre qui s'impose avant dimanche prochain!

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    Ci-dessus le document que les éditions Thierry Magnier, dont on connaît l'engagement, ont décidé de largement diffuser parce qu'il est grand temps, pour certains jeunes lecteurs, d'inviter leurs parents à ouvrir enfin les yeux... avant de se faire croquer par... des "loups" qui ne sont même pas dignes de ce nom!

  • Faites un signe!

    La grande légende de Rama et Sita (éditions Rue du Monde): racontée et signée pour les mal-entendants. Et pour s'initier un peu au langage des signes!

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  • Rappel vidéos.