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  • Recommandés!

    Sélectionnés et recommandés par la Librairie Ombres blanches,à Toulouse.

     

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  • Recommandé par le CRDP de Paris

     

    La fille du loup

     

     

     

    Critique

     

    - Avis : Une histoire de loup ? Pas seulement…Arriver à berner sa proie la louve en est certaine. Comme dans le petit chaperon rouge elle se déguise. Si les brebis connaissent l’histoire, elles ne sont pas toutes d’accord.  La louve saute sur l’occasion et accentue cette division. Les brebis se querellent certaines sont montrées du doigt.  Heureusement une pas comme les autres va leur faire entendre raison. Cette nouvelle animalière n’est pas loin du conte philosophique. Elle permet de méditer sur le vivre ensemble avec humour et subtilité.

     

    - Appréciation : Recommandé

     

    - Nom du critique : Sophie Audouard

     

     

  • Rappel : coup de coeur Croqu'Livre

    Album(s) :

    coup de coeur La faim de l’ogre / P. Favaro ; F. Malaval. - Vents d’ailleurs

    Bodhi est promis à un grand avenir, hors du royaume de son père, mais auparavant il doit se mesurer aux ogres et ogresses. Il quitte le palais du roi avec 5 de ses frères. Ceux-ci se laisseront enjôler par « une suave mélodie », « d’exquises nourritures », de « subtiles odeurs ».... et seront avalés par des ogres et ogresses travestis. « Le monde ne manque pas de fous qui font de belles proies »...
    « De ses sens il était resté maître », Bodhi aura encore à affronter la calomnie avant d’accéder au pouvoir, mais il n’en acceptera pas les oripeaux.
    Adapté du Telapatte-Jataka, conte de la tradition bouddhiste, cet album a été inspiré aux auteurs par la visite d’un temple thaïlandais. Ils nous font découvrir la teneur de cette histoire traditionnelle et entrevoir, grâce aux 9 planches cartonnées associées à l’album, la technique de ces jakatas, images qui entrelacent les éléments narratifs au sein d’une foule de détails.
    Le coffret propose ainsi une entrée par le texte, avec l’album, ou par l’image avec les 9 scènes, qui telles des dominos s’accolent et constituent l’ensemble de la scène graphique. Entre trame narrative et détails contemporains, l’illustration inscrit le conte dans une modernité et une universalité : peut-on exercer le pouvoir lorsqu’on est esclave de ses sens, de ses désirs ? Quelles résonances actuelles...

     

    La page ici

  • Bientôt 20 ans!

    Je reviendrai sous peu plus longuement sur ce prochain vingtième anniversaire de ma première publication en littérature jeunesse et sur le bilan que je peux commencer à tirer de ces heureuses années-là.

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    C’est en effet en 1994 qu’est paru pour la première fois  En scène, une méthode de théâtre, illustrée par Richard Flood, destinée aux enfants et à ceux qui enseignent le théâtre aux plus jeunes.

     

     

    es-2.jpg En scène est le fruit d’une aventure assez croquignolette à la Foire du livre de Bologne. À l’époque, j’enseignais le théâtre et je dirigeais une troupe de théâtre, la Fiera Théâtre, en compagnie de Françoise Malaval, mon épouse qui réalisait les décors, masques, marionnettes et costumes. Richard faisait partie de cette troupe, arrivé d’Angleterre quelques années plus tôt. Il avait suivi des cours d’illustration à Londres et me proposa de faire le texte d’une petite histoire dont il avait dessiné quelques planches. Ce qui fut fait. Restait à trouver un éditeur. Je n’avais aucune idée de la chose, mais Richard avait entendu parler de la Foire de Bologne en Italie et deux de ses planches avaient été sélectionnées pour le catalogue annuel de cette manifestation. Parlant italien, j’étais l’homme de la situation pour l’accompagner. Nous voilà donc partis sans la moindre idée de ce que nous allions trouver... ou plutôt ne pas trouver : allez donc dégoter une chambre en débarquant ainsi dans cette ville ! La nôtre était à 30 kilomètres, dans un relais routier ! Mais rien ne pouvait nous démonter. Arrivés dans l’immense complexe de la foire du Livre, nous avons arpenté les allées des pavillons français et européens. Richard, son carton à dessin sous le bras, et moi marchant prudemment trois pas en arrière. Soudain... une volée de bois vert s’abattit sur mon malheureux collègue qui avait osé tendre son carton en direction des deux personnes qui tenaient le minuscule stand d’une maison d’édition appelée Le sourire qui mord (il s'agissait de Christian Bruel et de Cathy Couprie)... La raison de leur ire (que je trouve aujourd’hui bien fondée, mais à l'époque...): Richard leur avait proposé son travail sans même connaître le moindre de leurs bouquins ! « Comment pouvez-vous vouloir être édité  par des gens dont vous ne savez rien ?»  Devant tant d’indignation... Richard dut et battre en retraite... et moi tout autant!

    Le moral n’était désormais plus au beau fixe... Nous devions avoir l’air assez piteux pour éveiller la curiosité de Marie Lallouet en passant devant le stand Casterman. Je lui expliquais alors la raison de notre présence tandis que Richard avançait une fois de plus son carton à dessin. Marie Lallouet ne fut pas conquise par le projet mais les deux énergumènes que nous étions l’intriguaient : elle nous demanda ce que nous faisions dans la vie (ce que nous faisions de sérieux, ça va de soi). Notre réponse l’enthousiasma. « Du théâtre, mais nous cherchons justement un auteur et un illustrateur qui s’y connaissent pour une collection de livres proposant des activités artistiques aux enfants ! Je vais vous mettre en contact avec l’éditrice responsable de ce secteur : Monique Dejaifve. »

     Et c’est ainsi que tout commença et cela dure depuis 20 ans. Il y eut plusieurs rééditions d’En scène puis la collection Le Heures bonheur changea de visuel et de formule pour devenir Le grand livre de... Richard étant parti vers d’autres aventures, les illustrations furent confiées à Theodora Ramaeckers et je demandai à Françoise de me rejoindre pour refondre entièrement le texte en fonction de nos expériences respectives en matière d’animation et d’enseignement théâtral. L’ouvrage changea de titre et devint alors Le grand livre des Petits spectacles, avec, dans la foulée, une traduction en flamand.

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    Après de nombreuses réimpressions et rééditions, le bouquin a une fois de plus changé de couverture en 2007 pour une nouvelle édition.

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    20 ans après, il est encore disponible ! Une jolie histoire pour un début en littérature jeunesse, non ? Et une belle performance à l’heure où les livres deviennent de plus en plus des denrées périssables. Merci aux éditions Casterman pour cette longue fidélité !