Selon la BNF, ReLire, la numérisation à marche forcée des oeuvres fallacieusement appelées indisponibles, ne serait qu'un « assouplissement du droit d'auteur ». On n'est jamais déçu avec les technochrates culturels en matière d'euphémismes (c'est là d'ailleurs leur unique domaine de création en vérité). Quand vous entendez "assouplir", traduisez :"foutre en l'air sans en avoir l'air d'y toucher"! Une technique qui ne doit rien aux kinésithérapeutes... elle relève plutôt des méthodes de casseurs.
Lire ci-dessous l'article d'ActuaLitté toujours au poste de veille.
Oeuvres indisponibles : ReLire marquera "l'histoire de la pensée"
Du côté de François Bon, la résistance s'organise.
auteurs, contre l’État voleur, réclamez vos droits !
Il écit:
Ajout du dimanche 24 mars, depuis Tanger :
la mobilisation se confirme, il faut absolument prévenir un par un les auteurs spoliés, d’autant que s’ils ne sont pas familiers d’Internet ils sont totalement en position de faiblesse par rapport à cette exaction de l’État, avec caution du ministère de la Culture socialiste, et confié à la BNF pour la partie basses oeuvres, au grand dégoût exprimé de bien de leurs conservateurs – le droit d’auteur est mort, et ce n’est le web qui l’a tué, c’est la bureaucratie d’État ;
il paraît que cette protestation qui fait tache d’huile met un peu d’ombre aux réjouissances SNE, SGDL etc dans leurs grand-messes du Salon du Livre de Paris ? zut alors, je vais pleurer...