Ce séjour de plusieurs semaines, ce fut aussi l’occasion de retrouver Grib à Besançon. Grib ? Qui est-ce ? My only unique and dearest child ! Et de recevoir en cadeau le tout nouveau CD de son duo King’s Queer.
Réalisation parfaite ! Des textes ciselés, aux arrêtes vives comme du cristal… tranchant dans le vif. Pas vraiment la musique que j’écoute habituellement et pourtant… Des voix qui vous touchent, vous caressent, vous percent la carapace souvent. Tout un monde, oui, tout un monde qui n’est pas le mien, si loin, et pourtant si proche par les références littéraires, les utopies anciennes ou nouvelles qui claquent au vent comme des étendards, les mythes éternels : clochards célestes on the road… Et puis, mon étonnement (et ma profonde admiration) devant tout ce savoir-faire et ce talent musical et poétique que je n’ai pas vu (pas su voir) grandir et éclore… chez Grib.
Chapeaux bas, gentes lames et beaux oiseaux… on applaudit les artistes de la rue enchantée, les batteurs de pavés précieux, foi de Rocky Taliano !