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Les vessies et les lanternes...

Ce printemps, les "professionnels de la profession" se sont beaucoup indignés (eux aussi) contre les propos méprisants de critiques littéraires comme François Busnel envers une certaine littérature dite de jeunesse (l'objet du délit ici).

"Comment, nos livres n'entreraient pas dans le champ de la littérature ? Mais c'est un scandale! " on protesté les protesteurs patentés (surtout ceux qui avaient besoin non sans raison à mon avis de se justifier). (Un exemple de haute indignation ici)

Je n'ai pas pris part à ce débat. Trop vieille question, un vrai marronier : qu'est-ce qui fait "littérature"?

Mais au-delà de cette polémique vaine, on peut valablement s'interroger sur une question de base: peut-il exister une LITTERATURE POUR (que ce soit la jeunesse, les ados, les trentenaires, la ménagère de moins de 50 ans, les séniors, les fans d'équitation, les néogothiques, les j'aime-pas-lire... etc.)

A mon sens, c'est ce POUR qui condamne un texte ou/et des images à s'exclure du  champ de toute véritable littérature. Ce POUR... les condamne à n'être qu'un PRODUIT, à répondre à la seule intention de PLAIRE. Toute oeuvre ainsi motivée devient alors PUBLIQUE... dans une acceptation particulièrement péjorative que peut avoir ce mot, si vous entendez ce que je veux dire !

Le mot d'Oscar Wilde  (article ici) en dit long sur le sujet...

Oscar Wilde: «Un artiste n'est pas le laquais du public».

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Je reviendrai prochainement sur le sujet à propos des prix littéraires de livres "pour" la jeunesse. En particlier concernant mon roman Mahout, sélectionné pour une douzaine de ces prix cette année.. et qui n'en pas obtenu la queue d'un. Voilà qui devrait me rassurer quant à sa valeur littéraire, non?

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