Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Flash-back N° 1 : l'étéc'est propice aux retours en arrière.

    Oui, la trêve estivale,  c'est propice aux flash-back. On ne meurt pas on est tué, pour commencer et toujours diponible en librairie.

    on ne.jpg

    On ne meurt pas, on est tué... par son frère

    Laurence Bertels

    Mis en ligne le 11/06/2004

    Mort ou malade, un frère semble parfois prendre trop de place. D'amour aussi

    Lorsqu'un frère est présent, on souhaite parfois jusqu'à sa mort. Lorsqu'il est absent, parti trop vite, on cherche à le rencontrer, à tout savoir sur lui au risque de s'oublier. La vie de fratrie est parfois bien compliquée car elle révèle des sentiments complexes, voire inavouables; thématique drôle, douloureuse ou ambiguë à laquelle la collection Scripto, par le hasard des désirs d'auteurs, vient de consacrer deux épatants romans.

    Premier d'entre eux, «On ne meurt pas, on est tué» laisse difficilement indifférent, comme le suggère d'emblée le titre. Perceptible, le malaise s'installe rapidement dans un roman à l'écriture directe, spontanée, brute et cohérente avec les personnages de l'histoire, pudiques et maladroits.

    L'intérêt du roman de Patrice Favaro, né à Nice lui aussi, ne réside pas dans son déroulement mais dans le ressenti. L'auteur introduit laconiquement un changement d'esprit, une atmosphère familiale authentique sur fond de chagrin teinté de remords.

    Tout, ou du moins l'essentiel, se déroule sur un toit, imbriqué dans d'autres, coincé entre cheminées et antennes de télé, avec, à l'horizon cadré, un petit bout de Méditerranée, cette mer qui toujours invite à se dire. Nous sommes à Nice, bien loin de la Promenade des Anglais et des plages ensoleillées. Coincés dans un logement de concierge, Pa, Man, Carlino, l'aîné, et Gino, le cadet, vivent sur le même palier que leurs grands-parents, le Cecco et la Tosca. Depuis qu'ils ont déménagé, Carlino se sent en terre étrangère alors que son cadet gagne au change.

    Seules les journées passées à la Trinité permettent à Carlino d'oublier la violente pauvreté de son quartier mais son frère, en raison d'une douleur à l'aine, réussit encore à se faire porter. «Mon père le prend sur ses épaules, et mon frère s'accroche aux moustaches frisées de Pa comme aux poignées d'un guidon de vélo. Ça fait rire Man. Gino jubile. Il gâche le moindre de mes instants », dit Carlino dont le récit se lit à la première personne, forme toujours appréciée par les jeunes lecteurs. Puis il y aura «l'écliste», instant fatal durant lequel Carlino volera une figurine chère à son frère, la lancera au loin accompagnée d'un voeu secret dont on devinera la teneur au fil des analyses de sang subies par Gino. Très émouvant, bien entendu, mais aussi admirable par la pudeur des sentiments.

    Le roman qui m’a bouleversée aux larmes: “On ne meurt pas, on est tué” 

    Un livre d’une très rare intensité: la langueur des premiers chapitres vide l’espace de notre coeur et de notre esprit pour mieux recevoir la déferlante vague d’émotions. Très fort.
    L’intelligence des sentiments y est écrit avec finesse.
    Un roman précieux. Une histoire pure et bouleversante.


    On ne meurt pas, on est tué logo.png

     

    Ils vivent à Nice, depuis peu, tous ensemble : Pa, Man, le petit frère Gino et lui, Carlino, l'aîné.
    Sur le même palier, les grands-parents, le Cecco et la Tosca. La Tosca et Carlino ne s'aiment pas. Question de tempérament, il manque d'obéissance, il ne sait pas plier. Depuis qu'ils ont déménagé, il est en terre étrangère. Gino, au contraire, a gagné au change. Tous n'ont d'yeux que pour lui, maintenant qu'il est malade. Alors, bien sûr, Carlino est jaloux, Carlino a de terribles pensées...
    «Je suis mauvais. C'est vrai, je l'ai toujours été, et je ne guérirai jamais.»
    Patrice Favaro explore les sentiments de peur, d'injustice et de solitude de l'enfance. L'écriture se coule, laconique, poignante, dans la détresse d'un gamin, jusqu'aux larmes. L'émotion pure.

     

    On ne meurt pas on est tué: DES GOUTS ET DES COULEURS,

    Lycée Renan St Brieuc a dit…

    C'est un livre qui m'a plus car il fait référence à la vie de famille.Les personnages sont touchants. J'ai été émus toute une nuit durant. Je le recommande fortement.

    Lycée Renan St Brieuc a dit…

    J'ai beaucoup aimé ce livre car il parle d'un sujet assez tabou qu'on ne rencontre pas souvent dans les livres :la maladie.
    Ce livre est un petit récit, avec peu de pages, mais très chargé en émotions que l'auteur crée à travers le regard d'un narrateur enfant,Carlino et son frère sont attachants car se sont des enfants qui se rendent compte de la mort alors que c'est un sujet d'adulte.Donc je conseille fortement ce livre même pour les gens qui n'aime pas lire.
    Pauline Snd1
    Carole Snd1.

    Lycée Renan St Brieuc a dit…

    ce livre m'a plu car il parlait des rapports dans une famille a fort caractères.
    anne-hélène,2nde1

    Lycée Jean Macé a dit…

    Un roman très en finesse


    "On ne meurt pas, on est tué" accomplit la prouesse de parler, avec une grande finesse, de choses qui n'ont pas recu de nom mais que nous connaissons tous pour les avoir ressenties, un jour ou l'autre ou au quotidien. Ce sentiment de culpabilite qui ronge Carlino, c'est le même pour nous tous, il n'y a aucun doute là-dessus. Et il est impossible de ne pas recevoir comme un coup de plume dans le coeur la justesse de l'écriture de Patrice Favaro. Cette justesse trouve l'efficacité de son expression dans un style simple, pas froid, pas cruel, mais dénué de tout artifice. Pas de fioritures, mais la beauté crue de sentiments qui se reflètent sur les choses qui peuplent l'univers de Carlino, un stylo d'argent, une pastèque, une odeur d'église. Un style vrai.

    Lycée Benjamin Franklin Auray a dit…

    Ce livre est très intéressant à lire car il y a beaucoup de suspense. L’histoire du grand frère est très attachante car il subit une injustice par rapport à son petit frère avec ses parents et ses grands parents tandis que son petit frère, lui, est gâté par eux. La fin de l’histoire est ambiguë car on ne sait pas ce qui arrive au petit frère. Mais on ne peut pas en vouloir à l’aîné d’avoir souhaité la mort de son petit frère auparavant vu ce qu’il subissait avec ses parents.

    Wendy P. et Solen R. Seconde 5. Lycée Benjamin Franklin

    Lycée Benjamin Franklin Auray a dit…

    On a trouvé ce livre très émouvant et très profond car on pouvait ressentir le remords du frère aîné, à quel point il se sentait coupable. On est vraiment absorbé par le livre tellement il est bien écrit. Nous vous le conseillons car c'est un très bon livre mais attention, il ne fait pas tellement sourire !

    Adrien & Jérémy

    Lycée Benjamin Franklin Auray a dit…


    Roman. L’histoire d’une famille ordinaire et modeste en banlieue Niçoise dont le personnagecentral est le fils aîné, Carlino. Cet enfant se croit très mauvais et cette pensée le ronge...

    « Je suis mauvais. C’est vrai, je l’ai toujours été. Autour de moi, les autres le sont aussi parfois. Ça leur vient comme un coup de sang, et puis, très vie, tout passe. Moi, c’est différent. Il y a un feu sans fin qui me brûle en dedans. Je suis mauvais et je ne guérirai jamais ». Avec ceci comme introduction au roman, Patrice Favaro avertit le lecteur que le roman qu’il va lire est loin d’être comique mais qu’il penche plutôt vers le dramatique. Gino, le petit frère, est le plus choyé par ses parents et ses grands-parents car il est atteint d’une grave maladie qui finira par le tuer. Carlino a à son égard des pensées très obscures...
    Ce roman du point de vue de Carlino est confus, et, étant donné l’âge de ce garçon, ses visions, ses paroles et ses pensées paraissent plutôt naïves. A la fin du livre, on apprend via les pensées et la déduction de Carlino que son petit frère est décédé. Cette mort a été précédée d’un long passage durant lequel Carlino cherche à comprendre si c’est de sa faute et il essaie de se repentir pour tous les méfaits qu’il a pu faire subir à son petit frère. Heureusement pour sa conscience, la mère de Carlino est enceinte et le petit garçon compte bien se rattraper avec le nouveau venu.
    C’est donc un roman triste qu’a réalisé Patrice Favaro avec une lueur d’espoir à la fin qui nous laisse pensifs et imaginatifs sur la suite qui pourrait avoir lieu. Ce livre peut être lu par n’importe qui, même par des personnes n’aimant pas trop lire car il est assez court (125 pages).

    Arthur L. 2nd 7

    Lycée des métiers d'art Du Guesclin Auray a dit…


    Ce livre est riche en émotion du début à la fin. Il parle d'un sujet que l'on ne voit pas souvent : la maladie ; sujet d'adulte, qui là est narré par un enfant.
    Il ne faut pas s'attendre à un livre drôle, mais il vaut le coup d'être lu...vraiment ! N'étant pas une grande lectrice et ne faisant pas confiance à tous les livres que je croise, je me suis plongée dedans et je l'ai lu en un rien de temps.

    Julia.

    Lycée des métiers d'art Du Guesclin Auray a dit…

    Jai craqué sur ce livre, je trouve la première de couverture très jolie, avec ces couleurs chaudes, il est émouvant et touchant ce qui ma coûté des larmes, ma sensibilité était profonde.Je le recommande.
    Coralie.