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Pensée du jeudi matin

Ce qui a fait le succès de Facebook, c’est que le réseau fonctionne à la façon notre pensée discursive intérieure, je désigne ainsi le flux de notre agitation mentale incessante, la petite voix babillarde qui ne se tait jamais. Les pensées arrivent, naissent spontanément, se succèdent interminablement comme des bulles de savon, l’une chassant l’autre. Parfois, on se met à en suivre une mais elle vous conduit inévitablement à une autre à laquelle on s’accroche à nouveau et ainsi de suite. Quand on se retire (en se déconnectant pour ce qui concerne les réseaux sociaux, en méditant pour la pensée), quand donc on parvient à interrompre le flux, on s’aperçoit alors que tout cela est vain, inutile, qu’il n’en reste rien, de l’eau qui file entre les doigts, des instants de vraie vie volés, perdus à jamais.

 

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Une "méditation" de sable, bois et coquillages de Nouvelle Calédonie signée Françoise Malaval

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